Marximus Karlus

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bio=Né dans les années 165. A l'émergeance du populiste [[Cesar Julius]] et de son groupe, il fut un de ces principaux soutiens. Il fut élu en 204 Questeur, et fut réélu les deux années suivantes. Puis il enchaîna trois Edilités puis trois Prétures. En 212, après le siège des Samnites de Pompéi, Rome s'était engagé au côté des habitants de Pompéi, et le Préteur Marximus fut dépêché en urgences contre les Samnites. Son arrivée fit lever le siège des Samnites qui devait faire face aux romains. A l’été, le Préteur Marximus engagea seul son premier combat avec une armée Samnite aux abords de Arsenae. La bataille ne fut pas une victoire pour aucune des deux armées, et les Samnites reculèrent avant l'arrivée du Consul Caecilius. Les légions romaines triomphèrent plus tard des Samnites ! Malgré le fait qu'au début des années 200, il fut un soutien pour le populiste Cesar, il s'en détacha petit à petit, et ce fut lui qui jugea Cesar coupable, accusé d'extorsion de fonds notamment !   
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bio=Né dans les années 165. A l'émergeance du populiste [[Cesar Julius]] et de son groupe, il fut un de ces principaux soutiens. Il fut élu en 204 Questeur, et fut réélu les deux années suivantes. Puis il enchaîna trois Edilités puis trois Prétures. En 212, après le siège des Samnites de Pompéi, Rome s'était engagé au côté des habitants de Pompéi, et le Préteur Marximus fut dépêché en urgences contre les Samnites. Son arrivée fit lever le siège des Samnites qui devait faire face aux romains. A l’été, le Préteur Marximus engagea seul son premier combat avec une armée Samnite aux abords de Arsenae. La bataille ne fut pas une victoire pour aucune des deux armées, et les Samnites reculèrent avant l'arrivée du Consul Caecilius. Les légions romaines triomphèrent plus tard des Samnites ! Malgré le fait qu'au début des années 200, il fut un soutien pour le populiste [[Cesar Julius|Cesar]], il s'en détacha petit à petit, et ce fut lui qui jugea [[Cesar Julius|Cesar]] coupable, accusé d'extorsion de fonds notamment !   
Il fut élu en 213, puis réelu en 214 Consul de Rome. Au printemps 214, il y eut la levée de 2 750 hommes dont 200 cavaliers sur la demande du consul Karlus Marximus pour les laisser en garnison à Arsenae. A l’automne 214, la légion stationnée au sud de Rome partit vers Taenum. Le but était de servir de réserve au Consul Marximus afin qu'il puisse profiter de sa victoire ou qu'il puisse se renforcer s'il venait à perdre. La légion au Nord de Rome alla vers Spolétium. Là, elle remplaça la légion sur place qui vint prendre position au Nord de Rome, sous les ordres du consul Marximus, qui retint les assaillants et les vainquit lors d'une grande bataille. Ceux-ci reculèrent dans leurs terres, mais le Consul ne put les suivre.  
Il fut élu en 213, puis réelu en 214 Consul de Rome. Au printemps 214, il y eut la levée de 2 750 hommes dont 200 cavaliers sur la demande du consul Karlus Marximus pour les laisser en garnison à Arsenae. A l’automne 214, la légion stationnée au sud de Rome partit vers Taenum. Le but était de servir de réserve au Consul Marximus afin qu'il puisse profiter de sa victoire ou qu'il puisse se renforcer s'il venait à perdre. La légion au Nord de Rome alla vers Spolétium. Là, elle remplaça la légion sur place qui vint prendre position au Nord de Rome, sous les ordres du consul Marximus, qui retint les assaillants et les vainquit lors d'une grande bataille. Ceux-ci reculèrent dans leurs terres, mais le Consul ne put les suivre.  
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On ne retrouva aucune trace des ses actions entre 215 et 246. Il fut élu Consul pour l'année 247 en compagnie de [[Forestus Thierus|Thierus Forestus]].
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Au milieu de l’Hiver, le Consul Marximus reçu cette lettre du Roi Etrusque Tarquin, qui tentait de lui faire croire que l'Etrurie ne se préparait pas à la guerre contre Rome, à laquelle le Consul fit une réponse approuvée par le Sénat. Tarquin tentait de faire croire qu'il entraînait ses troupes au Sud de son territoire, proche de Rome, pour contrer une attaque des Gaulois au Nord. Le Consul et le Sénat ne furent pas dupes, comme ils l'avaient été dans les années 210. Déjà, Tarquin Sr avait tenté la même stratégie, sans succès non plus.
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Karlus Marximus fut réélu en 248, seul au Consulat. Les Étrusques attaquèrent à Graviscae avec une armée qui semblait innombrable, 30 000 hommes mal armés, l'armée Romaine était en difficulté, on compta les morts par centaines ! Les légions romaines s'étaient retranchées le long de la frontière, ce qui leur avait permis de repousser le premier assaut. Devant la menace étrusque, par un vote contesté par certains Sénateurs, le Sénat, ou plutôt 5 membres de la Curie votèrent pour que le sénateur Karlus MARXIMUS, à près de 70 ans, soit élu au poste de Dictateur. Il était le seul Consul à Rome. En devenant Dictateur et en partant à la tête des armées romaines, il ne restait à Rome qu'un seul magistrat ayant l'imperium militiae, mineur de surcroît : Le Préteur [[Actae Marcus Lucius]].
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L'Édile [[Ecritus Stilo Quintus|Quintus Ecritus Stilo]] fut arrêté par des gardes, sur ordre du Dictateur Marximus Karlus. Le motif était : Trouble de l'ordre public, et mise en danger de Rome par l'intermédiaire de propos subversif. Une partie du peuple loua la fermeté du Dictateur, mais la plupart des gens s'étonnèrent de cette arrestation alors que l’Edile [[Ecritus Stilo Quintus|Ecritus]] semblait bien faire son travail, et toute l'Edilité était sous le choc. Il fut libéré par pression du Sénat et le Dictateur assuma ses responsabilités. Il disait avoir fait arrêté l'Edile car l'enquête arrivait au mauvais moment, mais ne s'opposa pas à sa libération.
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Le Dictateur avait quatre légions, une en réserve près de Rome et une autre était au Sud avec des renforts sabins. Les troupes romaines remportèrent une victoire à Castrum Novum tandis qu'une autre fraction de l'armée étrusque, appuyée par les Ombriens, se dirigeait vers Spoletium, assiégée par une avant-garde de cette armée. La bataille qui eut lieu près de Castrum Novum fut une victoire écrasante, du Dictateur ainsi que du Légat [[Crassius Cnaeus|Cnaeus Crassius]]. Les Etrusques étaient prêt de 20 000, il y eut 500 prisonniers indemnes ou presque, 2 500 morts, 3 000 blessés graves restèrent sur le champ de bataille. Le reste de l'armée se dispersa et fuit vers l'Étrurie. Les Romains, qui avaient 18 000 engagés, dénombrèrent 1 000 morts et blessés dans un état critique, 2 000 blessés assez gravement et 15 000 hommes indemnes et prêts au combat avec un moral de fer ! Mais le siège de Spoletium commençaient en même temps, où le centurion Bastius appela à l'aide : ses 1 000 hommes étaient assiégés par une force de 5 000 hommes mais il estimait qu'environ 20 000 ombriens et étrusques étaient dans les parages.
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Malgré la brillante victoire des troupes du Dictateur à Castrum-Novum, toute l'armée étrusque restante était en territoire romain, à Spoletium. Le territoire étrusque était vide de troupe de défense, Tarquin ayant jeté ces dernières forces dans la bataille. A la fin du printemps, les premiers réfugiés, paysans des contreforts montagneux, affluèrent dans la capitale. Les Étrusques, après avoir pris Spolétium, marchèrent très rapidement sur Rome.
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Le Dictateur Marximus rendit son pouvoir au printemps 249 après avoir mis à mal l'armée étrusques à Castrum Novum mais celle-ci était maintenant réunis autour de Spoletium. Le Légat [[Crassius Cnaeus|Cnaeus Crassius]] resta sur place. L'Ex-Dictateur prit la charge de Censeur pour deux années, 249 et 250 avant qu'il ne disparaisse de la vie politique.
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Sa dictature fut beauoup décrié, et malgré sa victoire à Castum-Novum, la dictature montra ses limites, Karlus Marximus ne put rétablir les frontières de Rome, maintenant menacé au Sud comme au Nord.|
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lois=Aucunes
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Version actuelle

Cursus Honorum
image:MedConsul.gif Consulat 213 - 214 - 247 - 248
image:MedPreteur.gif Préture 210 - 211 - 212
image:MedEdile.gif Edilité 207 - 208 - 209
image:MedQuest.gif Questure 204 - 205 - 206
Autres fonctions
image:MedCenseur.gif Censure 249 - 250
image:MedTribun.gif Tribunat de la Plèbe -
image:MedPontifex.gif Pontificat -
image:MedNavarq.gif Navarquat -
image:popularite.png Autres 248 - 249, Dictateur

Naissance et mort

Né vers 175

Décédé vers 250

Biographie

Né dans les années 165. A l'émergeance du populiste Cesar Julius et de son groupe, il fut un de ces principaux soutiens. Il fut élu en 204 Questeur, et fut réélu les deux années suivantes. Puis il enchaîna trois Edilités puis trois Prétures. En 212, après le siège des Samnites de Pompéi, Rome s'était engagé au côté des habitants de Pompéi, et le Préteur Marximus fut dépêché en urgences contre les Samnites. Son arrivée fit lever le siège des Samnites qui devait faire face aux romains. A l’été, le Préteur Marximus engagea seul son premier combat avec une armée Samnite aux abords de Arsenae. La bataille ne fut pas une victoire pour aucune des deux armées, et les Samnites reculèrent avant l'arrivée du Consul Caecilius. Les légions romaines triomphèrent plus tard des Samnites ! Malgré le fait qu'au début des années 200, il fut un soutien pour le populiste Cesar, il s'en détacha petit à petit, et ce fut lui qui jugea Cesar coupable, accusé d'extorsion de fonds notamment !

Il fut élu en 213, puis réelu en 214 Consul de Rome. Au printemps 214, il y eut la levée de 2 750 hommes dont 200 cavaliers sur la demande du consul Karlus Marximus pour les laisser en garnison à Arsenae. A l’automne 214, la légion stationnée au sud de Rome partit vers Taenum. Le but était de servir de réserve au Consul Marximus afin qu'il puisse profiter de sa victoire ou qu'il puisse se renforcer s'il venait à perdre. La légion au Nord de Rome alla vers Spolétium. Là, elle remplaça la légion sur place qui vint prendre position au Nord de Rome, sous les ordres du consul Marximus, qui retint les assaillants et les vainquit lors d'une grande bataille. Ceux-ci reculèrent dans leurs terres, mais le Consul ne put les suivre.

On ne retrouva aucune trace des ses actions entre 215 et 246. Il fut élu Consul pour l'année 247 en compagnie de Thierus Forestus.

Au milieu de l’Hiver, le Consul Marximus reçu cette lettre du Roi Etrusque Tarquin, qui tentait de lui faire croire que l'Etrurie ne se préparait pas à la guerre contre Rome, à laquelle le Consul fit une réponse approuvée par le Sénat. Tarquin tentait de faire croire qu'il entraînait ses troupes au Sud de son territoire, proche de Rome, pour contrer une attaque des Gaulois au Nord. Le Consul et le Sénat ne furent pas dupes, comme ils l'avaient été dans les années 210. Déjà, Tarquin Sr avait tenté la même stratégie, sans succès non plus.

Karlus Marximus fut réélu en 248, seul au Consulat. Les Étrusques attaquèrent à Graviscae avec une armée qui semblait innombrable, 30 000 hommes mal armés, l'armée Romaine était en difficulté, on compta les morts par centaines ! Les légions romaines s'étaient retranchées le long de la frontière, ce qui leur avait permis de repousser le premier assaut. Devant la menace étrusque, par un vote contesté par certains Sénateurs, le Sénat, ou plutôt 5 membres de la Curie votèrent pour que le sénateur Karlus MARXIMUS, à près de 70 ans, soit élu au poste de Dictateur. Il était le seul Consul à Rome. En devenant Dictateur et en partant à la tête des armées romaines, il ne restait à Rome qu'un seul magistrat ayant l'imperium militiae, mineur de surcroît : Le Préteur Actae Marcus Lucius.

L'Édile Quintus Ecritus Stilo fut arrêté par des gardes, sur ordre du Dictateur Marximus Karlus. Le motif était : Trouble de l'ordre public, et mise en danger de Rome par l'intermédiaire de propos subversif. Une partie du peuple loua la fermeté du Dictateur, mais la plupart des gens s'étonnèrent de cette arrestation alors que l’Edile Ecritus semblait bien faire son travail, et toute l'Edilité était sous le choc. Il fut libéré par pression du Sénat et le Dictateur assuma ses responsabilités. Il disait avoir fait arrêté l'Edile car l'enquête arrivait au mauvais moment, mais ne s'opposa pas à sa libération.

Le Dictateur avait quatre légions, une en réserve près de Rome et une autre était au Sud avec des renforts sabins. Les troupes romaines remportèrent une victoire à Castrum Novum tandis qu'une autre fraction de l'armée étrusque, appuyée par les Ombriens, se dirigeait vers Spoletium, assiégée par une avant-garde de cette armée. La bataille qui eut lieu près de Castrum Novum fut une victoire écrasante, du Dictateur ainsi que du Légat Cnaeus Crassius. Les Etrusques étaient prêt de 20 000, il y eut 500 prisonniers indemnes ou presque, 2 500 morts, 3 000 blessés graves restèrent sur le champ de bataille. Le reste de l'armée se dispersa et fuit vers l'Étrurie. Les Romains, qui avaient 18 000 engagés, dénombrèrent 1 000 morts et blessés dans un état critique, 2 000 blessés assez gravement et 15 000 hommes indemnes et prêts au combat avec un moral de fer ! Mais le siège de Spoletium commençaient en même temps, où le centurion Bastius appela à l'aide : ses 1 000 hommes étaient assiégés par une force de 5 000 hommes mais il estimait qu'environ 20 000 ombriens et étrusques étaient dans les parages.

Malgré la brillante victoire des troupes du Dictateur à Castrum-Novum, toute l'armée étrusque restante était en territoire romain, à Spoletium. Le territoire étrusque était vide de troupe de défense, Tarquin ayant jeté ces dernières forces dans la bataille. A la fin du printemps, les premiers réfugiés, paysans des contreforts montagneux, affluèrent dans la capitale. Les Étrusques, après avoir pris Spolétium, marchèrent très rapidement sur Rome.

Le Dictateur Marximus rendit son pouvoir au printemps 249 après avoir mis à mal l'armée étrusques à Castrum Novum mais celle-ci était maintenant réunis autour de Spoletium. Le Légat Cnaeus Crassius resta sur place. L'Ex-Dictateur prit la charge de Censeur pour deux années, 249 et 250 avant qu'il ne disparaisse de la vie politique.

Sa dictature fut beauoup décrié, et malgré sa victoire à Castum-Novum, la dictature montra ses limites, Karlus Marximus ne put rétablir les frontières de Rome, maintenant menacé au Sud comme au Nord.

Lois

Aucunes