Talarius Felenis Grollius

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Cursus Honorum
image:MedConsul.gif Consulat -
image:MedPreteur.gif Préture -
image:MedEdile.gif Edilité 246
image:MedQuest.gif Questure 245
Autres fonctions
image:MedCenseur.gif Censure -
image:MedTribun.gif Tribunat de la Plèbe 250
image:MedPontifex.gif Pontificat -
image:MedNavarq.gif Navarquat -
image:popularite.png Autres 247 Ambassadeur en Campanie

248 - 249 Légat en Campanie

Naissance et mort

Né dans les années 210

Décédé dans la période méconnue, entre 255 et 280

Biographie

Fils de Caius Asinus Talarius, Sénateur des années 210, on ne sait pas quand il arrive au Sénat ni ses débuts en tant que Sénateur. Il est élu Questeur en 245, puis Edile en 246.

Durant son mandat d'Edile, de nouveaux graffitis rageur du FRRR apparurent. Les premiers appelant la Plèbe à les soutenir, eux et la Royauté. Les autres menaçant "Tous les Patriciens !", et s'amusant de "l'étroitesse d'esprit de l'Édile Talarius". En effet, celui-ci n'arrivait pas à mettre la main sur les royalistes malgré toutes les mesures qu'il prit, et les graffitis se multipliaient sans que rien ne puisse les en empêcher. Si la Plèbe ria franchement des premiers messages, les seconds l'inquiétèrent réellement. Le FRRR semblait en effet en mesure de ridiculiser l'Edilité et de continuer ses méfaits sans être jamais inquiété. Un mystérieux graffiti apparut une nuit sur le mur d'une simple maison, non loin du Sénat : "Le FRRR poursuivra la lutte jusqu'au bout ! Plus aucun Républicain n'est à l'abri ! Front de Restauration de la Royauté Romaine". Le Sénat et la Plèbe firent immédiatement le lien avec les récents incendies. Au début amusé des déboires des puissants, elle commença maintenant à craindre des troubles plus graves. La méfiance réapparaît dans Rome. De nombreux incendies avaient en effet étaient la proie de domus de Sénateur, comme celle du Censeur Quintus Marcorus ou du Consul Karmhanovius Juliannus, et bien d'autres. Mais l'Edile Talarius finit son mandat sans réussir à avancer dans son enquête.

De nombreux incendies criminels avaient eu lieu en Hiver 246, touchant des Magistrats, mais aucun suspect n'avait été interpellé. Au début du printemps 247, ce fut cette fois la domus de l'ancien Consul Antonius Grollius Tullius qui brûla entièrement, malgré le dévouement de sa Gens et de ses voisins pour tenter d'enrayer l'incendie. Les graffitis du FRRR étaient de plus en plus rageurs, et le mécontentement de la Plèbe allait croissant. Quelques jours plus tard, toute une aile de la Domus de l'ex-Édile Talarius venait de brûler.

La Loi sur la reconnaisance du Code Civil par la République fut votée en l’an 247, sur la proposition du sénateur Talarius. Par cette loi, le Code Civil TALARIUS fut ratifié comme étant une compilation exacte et effective de la Loi Romaine.

Le Sénateur Felenis Grollius Talarius fut nommé Ambassadeur en Campanie, à Pompéi. Mais l'archonte fut tué. On retrouva sur les lieux du crime le sceau d'ambassadeur du Sénateur Talarius ainsi qu'un poignard romain. Le Sénateur Talarius fut arrêté et enfermé par la police locale. Il paraissait évident que l’Ambassadeur était victime d’un coup-monté ! Les Napolitains ? Les Etrusques ? Il parut évident que les Napolitains étaient derrière cela. Le Sénateur Talarius réussit à s'enfuire des geoles de Pompéi pour rejoindre Rome, avant de retourner en Campanie, à Cumes cette fois, pour continuer son travail d'Ambassadeur. Malgré son emprisonnement, la Curie, hors quelques Sénateurs, ne le croyait pas coupable et avait confiance.

En 248, l'ambassade fut attaquée par Cumes et ses révoltés. L'ambassadeur Talarius trouva refuge chez l'Archonte dans un petit bourg prêt de Cumes. Les révoltés n'étaient que 4 000 et l'Archonte jouissait encore d'un relatif soutien des populations autochtones. L'archonte voulait que Cumes garda une indépendance et prit les demandes de Rome pour une annexion de fait de Rome sur Cumes. De plus, Naples plaça 10 000 à 20 000 hommes sur la frontière et n'attendait qu'un signe de la part de Cumes pour intervenir. L'ambassadeur Felenis Talarius, à Cumes, fut revêtu de l'imperium par le Dictateur Marximus Karlus, prit la tête d'une colonne composée de 3 000 romains et 2 000 sabins pour aider l'archonte à mater la rébellion, dans l'objectif que Cumes intègre ensuite la République après cette aide. Ces hommes furent prélevés sur les troupes stationnant à la frontière sud.

La légion de renfort qui devait passer sous le commandement de Talarius fut arrêtée à Antium par les Napolitains. Elle défendit la ville. Titus Andronicus, avec deux nouvelles légions, le rallia. Felenis Talarius accomplit un travail intéressant à Cumes. Il réussit à négocier aussi bien avec l'Archonte en place, vieillissant, et les révoltés. Le changement de main du pouvoir s'acheva et Cumes devint une République, dirigée par Mericles, qui, secondé par le Sénateur Talarius, se porta au secours d'Antium, à la tête d'une grosse légion. L'arrivé attendue de la cavalerie Samnite dans la région tendit à faire croire à l'imminence d'une grande bataille, sans doute décisive.

A l'automne 249, 10 000 ennemis napolitains tombèrent, les pertes de Rome s'élevèrent tout de même à 5 000 hommes soit une légion complète. Il restait 13 000 soldats au Légat Andronicus lorsqu'il fut rejoint par les renforts conduits par Felenis Talarius. Il disposait donc désormais de 20 000 hommes et d'un embryon de cavalerie marse.

La brillante victoire remportée au Nord par Marcus Lucius Actae et ses Légats permit à Rome d’affronter les forces Hellènes au Sud avec plus de forces. Incapables d’endiguer l’avancée des Phalanges Napolitaine avec une force cinq fois inférieure en nombre, les Légions retardaient les forces ennemies sans pouvoir jamais les arrêter, tandis qu’Ostie était la proie des flammes, assiégée par la puissante flotte ennemie. Felenis Talarius se distinguait dans cette campagne par une intelligence et une ruse hors du commun, mais qui ne suffisèrent jamais à attirer les lauriers de la victoire sur les fronts Romains.

Felenis Grollius Talarius, soupçonné d'être à la solde des Napolitains et de leur avoir vendu Ostie, brigua le poste de tribun de la Plèbe. Le Sénat accepta. Titus Claudius y opposa son veto tribunitien. La crise attint alors son paroxysme. Le Censeur, s'appuyant sur une large majorite senatoriale, declara illégal le veto de Titus Claudius. Les deux Consuls, eux, inquiets de voir le Sénateur Talarius occuper le Tribunat, prirent fermement position aux côtés de Titus Claudius. Les debats furent interminables et violents. Felenis Talarius multiplia les actions pour agiter la Plèbe en sa faveur. De violentes bagarres éclatèrent dans les rues entre opposants et sympathisants du nouveau Tribun. Les bagarres de rue se transformèrent en émeutes. Le fosse s'agrandit entre le peuple assiegé, qui redouta la famine, et le Senat qui semblait impuissant à retablir le calme, et maitriser la situation.

Les trois triumvirs réussirent à s'imposer en 250. Il leur fallait cependant un bouc émissaire, et le Sénateur Talarius était tout désigné pour le rôle. Le Triumvir Actae Marcus Lucius, qui réussit à prendre vivant un saboteur napolitain, lui fit avouer que le poison lui fut fourni par le Tribun. Le Triumvirat prit le contrôle des Institutions et de l'armée, le temps pour la République de vaincre les Grecs, le Sénateur Talarius était placé en residence surveillée.

Lois

Reconnaisance du Code Civil par la République, votée en 247