Troubles de 379

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Sommaire

Contexte

Les tensions étaient palpables depuis quelques mois en raison des défaites militaires. Beaucoup réclamaient la reprise en main par les légions, de la Lucanie qui avait trahit Rome pour le roi de Macédoine. Le sentiment d'incompétence du sénat faisait son chemin dans les esprits. Le sénat était embourbé dans sa lourdeur bureautique, réfléchissant de plus en plus à réformer son codex. De la Curie à la simple taverne, les débats faisaient rage pour savoir quelle politique mener face à l'archonte lucanien, qui serai digne d'être nommé dictateur.

Après s'être attaqué aux vestales et aux flamines, le flamen dialis, Clodianus Dobrasus, chercha à s'occuper de grands sénateurs. Les rumeurs couraient d'ailleurs dans les rues qu'il fallait le nommer dictateur pour réformer les lois et les institutions romaines, mais d'autres grands hommes manigancés dans l'ombre pour être l'élu. C'est au court d'une harangue que les choses se sont emballées. Le pontifex Dobrasus, venu prendre la parole, eu des mots avec le consulaire et ancien censeur Poussinus. Les choses furent troubles sur le déroulement exacte des évènements. L'hypothèse la plus vraisemblable, fut qu'un homme cria "sacer" à l'encontre du consulaire. Celui ci dût s'enfuir. Des combats eurent lieu. Des morts et des blessés furent comptés par dizaine.

L'Urbs - Carte montrant les principaux quartiers de Rome, ainsi que les sept collines se trouvaient à l'intérieur du pomerium sacré.
L'Urbs - Carte montrant les principaux quartiers de Rome, ainsi que les sept collines se trouvaient à l'intérieur du pomerium sacré.

Premier jour

Les combats ont continués dans les rues aux abords du forum. Le consulaire Poussinus n’eut plus que deux gardes. Des hommes l’aidèrent à quitter le secteur. Des couteaux ont été tirés. Des hommes qui pourchassaient Poussinus se sont fait poignarder. Ce dernier poursuivit sa course en direction de Vinimal. Entouré d'une dizaine d'hommes, il arriva face à Septime Fugitivus et Bauerus.

Un groupe de pourpré croisa des hommes armés de couteaux dans le Velabrum. Ils les déclarèrent sacer. Les deux groupes s'affrontèrent. Les citoyens encore dans le secteur, virent au secours des pourprés. Le groupe aux couteaux se sont enfuit vers Suburra. Deux pourprés restèrent au sol. Le Pontife Dobrasus s'était rendu auprès des victimes des affrontements.

Pendant ce temps, Arius Saxa à la tête de la légion Quirinius avait prit le pont Petronius. Les légionnaires de la "Quirinius" furent en faction de chaque coté des deux ponts, l'île Tiberine et le Travestere étaient sous contrôle.

Alors que le Pontife Dobrasus, avec le visage d'un homme déterminé, accompagné de sa garde entrât dans Suburra, une colonne de légionnaires traversa Velabrum. Tout le monde s'écarta de leur chemin. On a vit même le pontife et ses hommes poursuivre un homme armé jusque dans le quartier de l'Argiletum.

Sur le Quirinal, Poussinus et ses défenseurs se sont battus contre leurs poursuivants. Le sénateur Fugitivus s'était rendu au temple de Mercure avec son escorte, évitant ainsi de finir comme un sénateur non identifié. Il a été lapidé, seule sa toge maculée de sang donna des indices sur son identité.

Les légionnaires de la Quirinius sont entrés dans Subure. Les gens semblèrent nerveux, suite à la rumeur qui disait que le pontife Dobrasus est entré dans une insulae mais n'en était pas jamais ressorti. Il avait pourtant plus de dix hommes avec lui. Au point que les légionnaires furent appelés, qui ont pénétrés dans l'insulae ou le pontife avait disparu.

A peine sorti de l'hospice du Quirinal, les artisans d'Escuape qui se rendaient sur le forum ont eu fort à faire dans les rues du Quirinal. La domus des Poussini fut rapidement en flamme, les vigiles du feu furent sur le qui vive. Fugitivus et ses vétérans furent de retour devant le temple de Mercure et ils se mirent en position pour le défendre de toute forme d'attaque.

On raconta qu'un ours paniqué court dans les rues de Rome. Que le consulaire Orlenus lui même, avec une dizaine d'hommes, partit à la chasse à l'ours. Ce dernier fut finalement retrouvé. Il a trouvé refuge dans les jardins du consulaire Severus.

On a vu le censeur et Flamine de Mercure au temple de Mercure sur le Quirinal, tandis que les légionnaires ont violemment chargés les émeutiers devant la Villa Poussinus. Les émeutiers ont été chassés, es vigiles du feu ont commencé à travailler pour éteindre l'incendie qui se propage aux jardins. Dans les jardins de Poussinus, Septime Fugitivus et le censeur Petronius combattirent le feu. Une domus de Poussinus ne fut plus que ruine fumante.

On aurait vu le pontife Dobrasus entrer dans une villa du Quirinal. On l'aurai ensuite croisé avec le visage en sang.

L'ours a été finallement capturé par le consulaire Orlenus dans le Vinimal, mit dans un chariot, il fut ramené vers le Quirinal où les émeutiers chassés par les légionnaires s'étaient rassemblé devant la domus Orlenus. Leurs intentions ne semblaient pas amicales, malgré le geste du consulaire au sujet de l'ours.

On a vu le préteur Arius à la tête des légionnaires dans les rues du quirinal à la recherche des émeutiers. Lui et l'édile Ovatorius ont procédés à de nombreuses arrestations devant la Domus Orlenus. Il y a eu des dizaines de blessés suite à ça.

La nuit tomba enfin sur Rome.

Nuit du premier jour

La légion Quirinius avait prit position dans la ville. Les ponts et les portes de Rome furent sécurisés, ainsi que le forum, les temples et le théâtre Olecranus furent sous leur protection. Le consul Vanstenus avait annoncé pouvoir accueillir ses voisins qui ne se sentirent pas en sécurité, des hommes du consul patrouillèrent dans les rues du Vinimal. Le feu est enfin éteint à la Villa Poussinus, sur le Quirinal. Les sénateurs Fugitivus et Petronius purent enfin aller se reposer. Les rumeurs racontèrent que l'édile Ovatorius n'alla pas se reposer, mais fut apperçu dans une maison de courtisanes du coté de Murcia. Des centaines de prisonniers furent amenés sur le champs de Mars. Le préteur Arius a rendu justice en présence des deux tribuns de la plèbe, Lucius Macedo et Titus Salvius . On a vu Orlenus assister aux jugements.

Deuxième jour

Les consuls Urbanis et Vanstenus ainsi que le préteur Aetius ont été suivis comme leurs ombres par des femmes habillées en pourpre. Le consulaire Tubbsarius ne fut plus le seul à être accompagné par les pourprés. Le consul Vanstenus, réputé pour sa délicatesse a mis rapidement aux arrêt ses "suiveuses". Ce fut un défilé d'intendants chez les marchands d'esclaves. On achèta des hommes forts et des gardes du corps en grande quantité dans les grandes familles romaines et des membres de l'ordre équestre. Le préteur Arius était allé à la rencontre des habitants du Caelius. Il organisa la défense du quartier. Le consulaire Tubbsarius fit de même pour l'Esquilin, il a rencontré les grandes familles du quartier, conduisant à la mise en place d'une défense citoyenne pour faire face à d'éventuels débordements. Le Consul Vanstenus et l'édile Ovatorius allèrent jusqu'à organiser un système de patrouille dans le quartier du Vinimal pour aider l'action des vigiles. Le préteur Arius mit dans les geôles des hommes en pourpre qui le suivaient. Le sénateur Comnius a été nommé Pro édile, il s'est rendu avec l'édile Ovatorius et le préteur Arius chez le sénateur Massimius, ce dernier fut assassiné du coté du Palatin. Tout comme l'ancien maitre de la sodalité de Mercure, Bonnus, qui fut assassiné du coté du Vellabre. Le Questeur Marius Posthumus se rendit à l’Hôtel des Equites avant la séance du sénat de l'après midi. L'Archonte de Lucanie, le général Thanos se rendit à la Curie. Des centaines de citoyens menés par Lanius et Eddus se sont rassemblés devant la Curie. Suite à ça, des affrontements ont lieux entre citoyens et légionnaires. La place est vidée par la Légion. Les combats se propagent dans les rues adjacentes. Les troubles ont reprit de plus belle dans toute l'Urbs. Une Vestale a été agressée dans l'Esquilin, il s'agissa de Barrezia Poussina Livia, fille cadette du consulaire Collegius Barrezus. Dans le Quirinal, une toge de sénateur pleine de sang a été retrouvé à l'autel de Pluton, autel en l'honneur des romains tombés à Massilia. D'autres actions violentes ont lieu dans différents quartiers. Des projectiles furent jetés sur les légionnaires, des vigiles furent agressés. Il s'est déroulé une harangue du Pontife sur l'île Tiberine en fin d'après midi. Les premières personnalités arrivent. On a notamment vu Sempronius Dobrasus. On a put croiser Criskerikos de Tarente, Aulus Droneos, Felix Crassinius, le questeur Appius Marius et le censeur Petronius. Le pontifex maximus raconta son agression et déclara ce Millinius, sacer. Le pontife fut grandement applaudi, certains l'acclamèrent, appelant à grands cris une dictature du Pontife. On raconta que des magistrats ont torturé un citoyen, lors des évenements qui ont suivi l'harangue du Pontife. Des émeutiers se rassemblent devant la villa du préteur Arius sur le Caelius. Le sénateur Badinus, des vigiles et les patrouilles citoyennes combattirent ces derniers. La rébellion a été matée par le préteur Arius et la cavalerie venus en renfort. Des émeutes éclatérent dans les quartiers de Murcia et de l'Argilette, ainsi que sur l'Aventin. Si dans l'Argilette, le sénateur Geus et sa garde personnelle luttèeent contre les émeutiers, un grand incendie ravagea celui de Murcia. Malgré les combats, les cérémonies religieuses étaient bien organisées. Une cérémonie du pardon aux Dieux fut organisé par le consulaire Barrezus au Panthéon, sur l'Esquilin. Le censeur, étant flamine de Mercure, organisa avec l'aide du flamine de Pluton, des prières funèbres en l'honneur des Romains tombés ces deux derniers jours, dans les différents temples de Mercure et de Pluton, et ce, à travers le Capitole, le Quirinal et l'Argilète. Tandis que consuls, préteurs et édiles combattirent les émeutiers, l'édile Sergius organisa le transport des morts hors des murs sacrés. Les prêtres de Plutont procèdérent aux incinérations et aux enterrements des cadavres non réclamés.

Nuit du deuxième jour

La nuit ne tomba pas tout à fait sur l'Urbs. En effet, des incendies ont eu lieu sur l'Aventin, plusieurs insulae furent victimes des flammes dans le Velabrum. Les quartiers de Murcia et de l'Argiletum furent s'embrasèrent à leur tour. Le sénateur Badinus combat activement le feu du coté de Murcia.

L'édile Ovatorius combattait les émeutes dans un Velabrum en feu. Le consul Vanstenus a organisé la défense de son quartier. Il y a eu peu de troubles. Mais beaucoup de réfugiés des autres quartiers à gérer.

Dans le quartier de Suburra, la violence fut généralisée. Les glaives furent sortis. Il y a eu par ailleurs de nombreux départs de feu. La villa des tribuns et la caserne des vigiles furent la proie des flammes. Crisjerikos combattit les émeutiers. Il fut rejoint par l'édile Ovatorius après que ce dernier ai rétabli un semblant de calme dans le Velabrum.

Devant le temple de Pluton, sur le Quirinal, les légionnaires en faction furent pris à partis par des citoyens. Sur le Palatin, l'Hôtel de l'Ordre equestre fut en flamme, le censeur Petronius et des volontaires combattirent le feu et les émeutiers. Ces derniers mirent le feu à la caserne des vigiles en représailles.

Les émeutiers firent leur retour sur le Caelius, et l'on vit plusieurs départs de feu. L'édile Sergius est venu porter secours à la population. Un éléphant, ramené d'Asie par Servius Laeca de son ambassade en Perse, a piétiné des dizaines de citoyens. Le travail de l'édile Sergius avec les vigiles du feu s'avère payant, le feu fut rapidement maitrisé.

L'Esquilin connu un début d'émeute et d'incendie, et comme si cela ne suffisait pas, des légionnaires s'affrontèrent. Le temple de Jupiter qui abrite le trésor de Rome a été attaqué par des légionnaires. Après avoir pacifié plusieurs zones de combats dans différents quartiers, le préteur Arius se rendit devant le temple pillé. Des flèches enflammées ont été tirée sur le Pont historique faisant le lien avec l'île Tiberine et le reste de l'Urbs. La situation fut critique à la fin de la nuit. Le feu fut hors contrôle dans les quartiers de Murcia et de Suburra.

Troisième jour

Les premières lueurs du jour ont filtrés à travers un épais brouillard du aux incendie. Les feux furent encore nombreux, du coté de Murcia, de l'Argilette et surtout de Suburre. Le ciel était chargé et la pluie sembla se profiler. Les rues furent jonchées de cadavres, beaucoup de corps carbonisés. De nombreux édifices ont été détruits. Dans les rues, les vigiles tenaient a peine debout, les légionnaires n'étaient pas en meilleur état. Il fut difficile de trouver un vigile du feu, tant leurs pertes ont été conséquentes. Les familles riches quittèrent Rome. Des processions de chariots et escortent se dirigèrent vers les portes de la ville. Dans le quartier de Murcia, les blessés, ils étaient très nombreux, furent accueillis par le Navarque Verus. Le censeur Petronius fit de même sur le Palatin, les nombreux blessés furent installés dans sa Domus. Sur le Caelius, on avait retrouvé l'éléphanteau dans les jardins Comnius. Les barrissements d'agonie de l'éléphanteau s'entendirent dans tout le quartier. Une rumeur raconte que le pro édile Comnius l'avait tué de ses propres mains et qu'on organisa la distribution de la viande de l'éléphant. En fin de journée, la domus du préteur Arius a été ouverte aux réfugiés dans le quartier.

Les patrouilles citoyenne furent très présentes dans toute la ville. Très peu de violences ont été perpétrées ce troisième jour. Seuls quelques meurtres aux abords des tavernes et lupanars de subure ont été répertoriés. En fin d'après midi, chaque quartier avait sa milice citoyenne. Certains quartiers ont eu droit à plusieurs patrouilles dirigées par des patrons différents.

Alors que l'édile Sergius ouvrait ses jardins aux sans abris et que les hommes du consulaire Barrezus venaient porter secours aux victimes, une famille tout entière fut massacrée dans le palatin.

Malgré ce massacre, les Fugitivi organisèrent des distributions pour les sans abris. Mais c'est l'arrivée de nombreux chariots à la tombée de la nuit, qui suscita beaucoup d'intérêts et de curiosité.

Vigiles Urbani - Les vigiles urbains, les «yeux de la ville», sont les fonctionnaires chargés de la lutte contre la criminalité et servent de police à Rome et dans les principales municipes. Malgré leur nombre relativement faible, ces hommes jouent un grand rôle dans la vie de la ville. Ils ne sont pas aimés ni armés, en raison de leur arrogance et de leur brutalité. Ce corps a un petit contingent de cavalerie.
Vigiles Urbani - Les vigiles urbains, les «yeux de la ville», sont les fonctionnaires chargés de la lutte contre la criminalité et servent de police à Rome et dans les principales municipes. Malgré leur nombre relativement faible, ces hommes jouent un grand rôle dans la vie de la ville. Ils ne sont pas aimés ni armés, en raison de leur arrogance et de leur brutalité. Ce corps a un petit contingent de cavalerie.

Nuit du troisième jour

La nuit tomba sur Rome. Les gens rentrèrent chez eux en raison du couvre feu, mais aussi par peur. Les réfugiés continuaient à se déplacer. A Murcia, chez le sénateur Verus, dans le Transtiberim, chez le sénateur Barrezus, ou encore chez des equites, de nombreuses propriétés furent mise à disposition.

Dans l'Argiletum, on a assisté à une altercation entre une patrouille citoyenne et une patrouille de la Quirinus. Le consul Urbanis avait pris la tête d'une de ces patrouilles de légionnaires.

Dans l'Aventin, des violences éclatèrent. Des dizaines d'hommes se sont entretués. Le consul Urbanis et sa troupe, se mêlèrent à la bagarre. C'est pendant cette bagarre que des centaines d'hommes s'étaient rassemblés dans la Suburra et marchèrent en direction du forum.

Les émeutiers se sont pressés sur le forum, allant droit sur le sénat. Les légionnaires en faction sonnèrent le buccin. Prévenu par ce dernier, et revêtu de son armure, le consul Vanstenus, toujours au Sénat pendant ces nuits d'émeutes, sortit sur les marches du Sénat. Il ordonna aux légionnaires de prendre une position de défense, prêts à encaisser une attaque. Il envoya un coursier vers le préteur Arius pour le prévenir que le Sénat subissait une attaque au cours de la nuit.

Les légionnaires entourèrent le consul Vanstenus alors que les émeutiers foncent sur eu. Tout aussi vite, le préteur Arius rassembla ses cavaliers près du théâtre d'Olecranus et partirent tous, secourir le consul.

Alors que le vacarme des combats brisait le silence de la nuit, les chariots de blé qui étaient arrivé en masse en fin de journée, furent rassemblé dans la Suburra. Des pancartes indiquaient que le blé était offert par le misere rex. Peu de temps après, des légionnaires firent enlevé les pancartes du misere Rex. Ils surveillèrent les chariots de blé sans y restreindre l'accès.

Dans l'Aventin, les combats étaient finis. Malheureusement, le consul Urbanis était tombé pendant la bataille entre les différents groupes d'émeutiers et les légionnaires. Il fut rapatrié chez lui. On craint le pire à son sujet.


Quatrième jour

Cinquième jour

Sous la houlette du préteur Arius, une grande cérémonie de la réconciliation fut organisée avec l'aide de tous les cultes auxquels s’associèrent tous les flamines. Alors qu'ils furent rassemblés avec le peuple autour des temples et autres lieux sacrés dans les différents quartiers de Rome, les prêtres refirent l'apologie de la religion civique de Rome. Ils rappelèrent que la piété va avec le respect de l'ordre républicain, de la loi et de ses magistrats. Rome a été confrontée à des émeutes d'une violence inouïe ces derniers jours. Elle se devait de se réconcilier avec ses dieux. Après la cérémonie locale, chaque clergé de temple se mit alors en route, au son des flûtes, en procession vers le Panthéon Tubbsarius. Les sénateurs furent invités à se rassembler dans ce grand Panthéon sur l'Esquilin.

Il y eut aussi une marche en l'honneur du consul Urbanis par ses amis et clients, afin d'interpeller le peuple sur l'importance de sauver la république. Le rassemblement avait eu lieu dans le Caelius. Les pleurs et les prières avaient emplit la maison du consul Urbanis depuis la nuit dernière. Étendu sur une litière, le corps blessé et agonisant du consul a été porté dans sa domus, sous les yeux larmoyants de sa femme et de ses petites filles. Ce sont ses licteurs et quelques uns de ses légionnaires encore debout qui ont ramené le corps du consul chez lui. Tous étaient blessés et fatigués et la femme de Flavius Urbanis a tenu à ce qu'ils se soignent là, tout en montant la garde autour de la maison. On a dit qu'il n'avait toujours pas repris connaissance et que ses blessures paraissent sérieuses mais que sa femme tient la maisonnée avec vaillance en son absence.

Au sénat, le questeur Appius Marius raconta qu'il avait reçu un paquet chez lui. Le paquet contenait une main, à l'annulaire de cette main, il y avait un anneau. Cet anneau, était celui du Consul Vanstenus, disparu depuis les affrontements. Ni lettres ni revendications. Mais le préteur savait qui retiens le consul. Des manœuvres avait été engagées dès le soir de la disparition du consul, pour le retrouver. Et elles avaient donné leurs fruits.



Image:Historien.gif C. Sergius Ahenobarbus, historien, 378 - 379, d'après des notes manuscrites anonymes et des rapports.