| Ordre et Prospérité |
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DARUS MOUSTACHUS Vibius
Autorisation : Membre
Nb de messages : 468
Inscrit le : Dim 31 Juil 2011
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 Posté le : Lun 26 Sep 2011 |
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Quand tu voudras édile, ma demeure t'es ouverte.
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Le plus jeune sénateur de l'histoire de Rome.
Fondateur du Parti de la Moustache |
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AQUILIUS SCAEVA Lucius
Autorisation : Membre
Nb de messages : 715
Inscrit le : Lun 21 Mar 2011
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Posté le : Lun 26 Sep 2011 |
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Le Questeur Aquilius observe la scène en curieux.
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Age: 35 ans
Localisation: Rome
Membre du conseil Tarquiniote
Administrateur des travaux: 373-377-378
Questeur: 374-375-376
gens.aquilii@gmail.com |
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LABIENUS CORVUS Spurus
Autorisation : Membre
Nb de messages : 495
Inscrit le : Mer 24 Aoû 2011
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Posté le : Mar 27 Sep 2011 |
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En chantonnant
Maître corbeau sur un arbre perché...
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SERGIUS AHENOBARBUS Cnaeus
Autorisation : Membre
Nb de messages : 3890
Inscrit le : Ven 16 Sep 2011
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Posté le : Mar 27 Sep 2011 |
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/S'étant assis et ... endormis, le patricien failli tomber.
/Cela le réveilla.
/Voyant la position du soleil, il bondit de sa place.
/Adoptant une marche rapide en disant...
Oh prostibilis !! Plus le temps pour ces gamineries.
/Et disparu en direction des bureaux principaux magistrats.
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CNAEVS•SERGIVS•PROCVLI•FILIVS•VOPISCI•NEPSOS•AHENOBARBVS•LACERATIONIS
Rang et tendance :  Sénateur patricien et isolationniste
Première page de la domus : En cliquant sur la domus, pour savoir tout sur les membres, sur la richesse familiale, qui est encore à marier ou mort.
Naissance : 346
Cursus Honorum :  Quaestor : 377 - 378  Aedilis : 379 - 382  Praetor : 383 - 384  Consul : 386  Censeur : 394 - 395
Cursus Officium :  Rerum gestarum scriptor : 378 - 379  Legatus : 385 (Aesium, Bovianum, Apulie) 393 (Pays des Taurins)  Flamen: 385 à 393 (Vesta)  Magister Equitum : 387  Pro Consul : 388 - 389
Liens divers : Pour en savoir plus sur les Sergii Ahenobarbi, suffit de cliquer dessus. Ou encore sur l'arbre généalogique (dernière mise à jour : 396) de la gens Sergia. Ou bien sur la composition du sénat (dernière mise à jour : 390). Ma carte perso montrant l'étendue de la république romaine (dernière mise à jour : 393), et des territoires connus (Ma carte montrant l'Urbs et ses quartiers). |
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DARUS MOUSTACHUS Vibius
Autorisation : Membre
Nb de messages : 468
Inscrit le : Dim 31 Juil 2011
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Posté le : Mer 28 Sep 2011 |
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Après avoir fait le tour des trois arches pour vérifier qu'elles lui conviennent et remercié les artisans, Darus fait battre le rappel de la foule par ses serviteurs. Lorsqu'il estime le nombre d'auditeurs suffisant il réclame le silence.
Patres, Quirites,
Rome est malade.
Vibius laisse planer le silence quelques instants
Le mal qui la gangrène nous touche tous, du plus humble au plus puissant d'entre nous.
Nos magistrats sont malades. Loin de se penser perpétuellement appelés à faire mieux, certains se complaisent dans la certitude que leur élection leur donne un blanc-seing, que leur statut les rends supérieurs et au-delà de toute critique, fut-elle fondée.
Le Sénat est malade. L'intérêt général a été remplacé par l'intérêt personnel. La moralité d'une institution respectable est ruinée par quelques olibrius qui paradent nus comme des vers sur les rostres ou s'y défigurent. Sa crédibilité ravagée par les annonces irresponsables et populistes.
Soudain, il pointe un doigt accusateur sur la foule.
Mais les plus malades c'est nous, le peuple. Nous devrions huer ces comédiens qui pensent pouvoir nous manipuler à coups de "demain on rase gratis" alors qu'aujourd'hui les mêmes ne font rien et moins que rien.
Vous rappelez-vous que nous sommes en guerre pour la troisième année ? Que nous avons perdu l'Illyrie sans combats ? Le forum et le Sénat ne devraient parler que de cela, mais nous en sommes à nous affronter sur la symbolique de reconstruire une caserne sur son emplacement exact ou à côté, le tout avec un argumentaire que du haut de mes dix-huit ans à peine je délaisse à mes jeunes frères.
Que faisons-nous quand des veuves de guerre sont dépouillées de tout ce qui leur reste, que les quais d'Ostie sont la proie du racket ou que des incendiaires risquent au propre comme au figuré l'embrasement de Subure pour leurs motifs personnels ?
Tout n'est pas noir, les agitateurs représentent un minorité, certes bruyante, et la plupart des sénateurs comme des magistrats conservent mon estime. Mais les luttes intestines qui nous déchirent sapent notre énergie commune et le désordre ne sert que nos ennemis.
L'Ordre et la Prospérité, voilà ce que je propose en réponse. Contemplez donc ces arches.
De la main, le jeune sénateur désigne les trois assemblages de bois qu'il a fait ériger à ses côtés.
Les hommes sont des pierres, et les nations sont formées par l'ensemble de ces blocs. Rome, Carthage, les cités grecques... les nations civilisées sont des ouvrages d'art. Les tribus barbares incultes ne sont que des tas qui malgré le nombre ne peuvent rivaliser en force et en raffinement. Mais ces constructions sont aussi fragiles.
Vibius s'approche alors de la première arche et balaie du pied un bloc à la base, faisant s'effondrer l'ensemble.
Si les piliers, le peuple, font défaut, tout s'effondre. Sans peuple pas de légions pour défendre la République, pas de maçons pour construire nos aqueducs, pas d'agriculteurs pour nous nourrir.
Alors pourquoi ne pas se passer des riches ?
A la deuxième arcade, il retire un des blocs supérieurs, dans l'arrondi. Là encore, cascade de blocs.
Là non plus, l'édifice ne peut tenir.
Prenez mon exemple. Je suis riche à souhait, pourquoi ne pas me dépouiller ? La République y gagnerait quatre ou cinq millions d'as. Un calcul bien simpliste. Tous les ans je verse plus d'un million d'as à la République, et cela durera longtemps. Divisez ma fortune en dix parts et vous ferez perdre près de cent mille as de tributum. Faites en cent part et c'est cinq sixièmes de ce tributum qui sera perdu.
Les riches sont utiles, nécessaires au bon fonctionnement de la République, donc au peuple. Mais a-t-il besoin de dirigeants.
Vibius S'approche de la dernière arche et en retire l'apex, avec les immanquables conséquences.
La clé de voute, la pièce la plus essentielle, celle qui doit être la plus équilibrée. Absente la construction ne peut tenir, trop lourde et l'arche s'effondrera sous son propre poids.
Je le dis sans mépris ni fausse modestie : l'homme de la rue ne peut pas du jour au lendemain diriger une légion ou gérer des millions d'as. Il faut pour diriger des hommes éduqués et aisés. Mais gare à l'arrogance et à l'autoritarisme. Combien de tyrans ont été déposés parce qu'ils se servaient de l'Etat pour leur personne et non l'inverse ? A Rome même les rois et les triumvirs ont connus ce sort.
Il désigne les trois tas de bois à ses pieds.
Ces amas sont-ils comparables aux arches qu'ils formaient ? Loin s'en faut. Pourtant il y a là exactement les mêmes blocs. C'est parce qu'ils manquent d'ordre qu'ils ne représentent rien. L'Ordre qui mène à la Prospérité. En tant que République nous pouvons être grands, riches et puissants. Ou nous pouvons nous vautrer dans le désordre et les querelles, choisir de nous rabaisser au niveau de barbares.
L'ordre et la discipline sont presque des synonymes, et le premier découle de l'application du second. Mais la discipline n'est pas chose aisée à faire appliquer, et plus difficile difficile encore à s'imposer. Chassez le naturel et il revient au galop. C'est pour cela que nos légions ont des centurions et des optios. Les tribuns jouent également ce rôle pour le Sénat quand ce dernier veut bien les entendre. Mais entre le peuple et la Curie, et au sein de cette dernière, se livrent avec une régularité consternante des affrontements de factions incapables de s'accorder sur les points les plus essentiels.
Je veux être le centurion de la République, puisqu'il me semble nécessaire qu'il y en ait un en cette époque.
Entre tous, vous pouvez être certains que n'ai d'intérêt à blâmer ni à cajoler personne. Je n'ai pas besoin de courtiser le peuple ni le Sénat, je ne pourrais prétendre à une magistrature avant douze ans et ma popularité m'importe donc peu. Ma fortune personnelle rend toute idée de corruption ou de chantage ridicule. Je n'ai pas de beau-père à contenter pour une alliance politique, ma famille se réduit au pontife qui n'a plus que les dieux à contenter et au sénateur Ovatorius qui doit aux miens plus que je ne pourrais lui devoir.
C'est la raison pour laquelle je me veux porter garant de la défense de l'ordre et de l'intérêt général au sein de la République, et peu importe qui je devrai froisser pour ce faire.
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Le plus jeune sénateur de l'histoire de Rome.
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AQUILIUS SCAEVA Lucius
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Posté le : Jeu 29 Sep 2011 |
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A un fonctionnaire de la questure qui se tenait près de lui avec des tablettes sous le bras
"C'est un beau discours doublé d'une démonstration visuelle parlante. Maintenant il ne nous reste plus qu'à voir les actes qui en découlent.
Bon cesse de promenade rentrons à la questure."
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Pro Consul : 388 - 389