| relations futures carthage rome |
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DARUS MOUSTACHUS Vibius
Autorisation : Membre
Nb de messages : 468
Inscrit le : Dim 31 Juil 2011
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 Posté le : Jeu 29 Sep 2011 |
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Exagéré ? En es-tu si certain ? C'est terrible à admettre mais Rome est-elle crainte ? L'Etrurie se rebelle avec une telle régularité que cela en deviendrait lassant si ce n'était aussi grave. La Lucanie se permet de défier Rome et la désormais traditionnelle épine dans la botte italienne qu'est Rhegium vient en temps de guerre nous rappeler à l'ordre sur notre blocus. Et à l'extérieur, Rome fait-elle peur ? Pas aux Macédoniens ni aux Corinthiens en tout cas. Soyons réalistes, sénateurs, même si cela n'est pas plaisant. Rome sait s'attacher des amis mais pas dominer des vassaux ni ses voisins.
Vibius se tourne vers le consul.
Mais pour le sujet qui nous préoccupe présentement, je pense que nous gagnerions à nous rapprocher à nouveau de Carthage. Seules trois puissances comptent en méditerranée occidentale : nous, eux et les Grecs. Malgré les quelques tentatives faites en direction de l'est, force est de constater que les cités grecques sont nos ennemis de toujours. Naples dans un lointain passé, Tarente plus récemment, l'Hégémonie, la Macédoine. Nos guerres contre eux ont été les plus fréquentes, les plus longues et les plus coûteuses. Et si nous voulons un jour contrôler réellement l'ensemble de notre péninsule ou reprendre l'Illyrie je peux vous prédire de nouveaux combats contre eux.
A l'inverse, Carthage et Rome ont-elles jamais été en guerre ? Les pire crises ne nous ont vu que nous affronter politiquement sur le statut de Massalia. Nous avons plutôt un ennemi commun, les Grecs toujours, qui rêvent sans doute autant de libérer la Sicile que de protéger la Lucanie. Nous n'avons pas de visées de conquête sur les mêmes territoires et Carthage a toujours fait la guerre pour le profit contre des adversaires plus faibles. Je doute qu'il leur vienne à l'esprit d'attaquer Rome directement. Contester nos débouchés économiques en Cisalpine peut-être, mais déclencher une guerre contre Rome, sans doute non.
Seulement il faudra prendre garde à éviter les erreurs du passé et négocier âprement ce traité, si possible ici à Rome avec l'ambassadeur, afin que le consul (et d'autres), voir même le Sénat puisse le décortiquer pour éviter tout point de friction à l'avenir. De même, il faudra probablement que le Sénat décide rapidement d'une orientation pour toute sa politique occidentale dans les mois à venir. Nous ne pourrons pas nous permettre de nouveaux heurts avec Carthage à cause d'un énième revirement sur le cas de Massalia.
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Le plus jeune sénateur de l'histoire de Rome.
Fondateur du Parti de la Moustache |
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TUBBSARIUS Julius flavius
Autorisation : Membre
Nb de messages : 1960
Inscrit le : Ven 16 Juil 2010
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Posté le : Jeu 29 Sep 2011 |
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/semble surpris/
je dois admettre partager ton avis, jeune sénateur, sur la situation actuelle et l'image de Rome.
mais nous en revenons toujours au meme point: pour défendre aprement, il faut avoir des contre parties à donner.
que nous refusions par exemple, l'activisme punique au delà des pyrénées, par exemple... soit, mais qu'est ce que cela induit pour le punique? qu'avons nous à ne pas lui donner qui pourrait le faire changer d'avis?
je te rejoins aussi sur le fait que Carthage envisage les conquetes militaires comme des moyens de soutenir sa politique commerciale agressive. conquérir Rome ne me semble pas, de ce fait, un objectif interessant... surtout si l'on peut avoir acces à tout l'arriere pays gaulois en s'inserrant à massilia voire en ligurie...
en bref, si nous n'établissons pas de traité avec le punique.... est ce que cela induira une guerre? je ne crois pas dans l'immédiat. la fermeture de certains comptoirs commerciaux? n'en patirions nous pas plus que le punique?...
je dois admettre que si j'étais punique, je ferais tout pour demander trop à rome et ainsi devoir me "résoudre" à ne pas avoir de traité limitant mes avancées politiques en gaule... pas de traité, pas de cassus belli... et l'apport de rome, ma foi, en termes commerciaux, m'est garanti par le fait que sans moi, rome voit ses débouchés bien plus amoindris que moi.
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 376-377-378
Rector provinciarum Populonia, Volterra, Tarquini, Cosa, Perouse, Vetulonia, Saturniae, Arrezo 374-375
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Julius et la gens Tubbsarius |
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DARUS MOUSTACHUS Vibius
Autorisation : Membre
Nb de messages : 468
Inscrit le : Dim 31 Juil 2011
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Posté le : Jeu 29 Sep 2011 |
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C'est, je crois, tout le jeu de la négociation, consul : dissimuler ses intentions et percer à jour celles de son "adversaire". A nos négociateurs de déterminer les motivations puniques et de les utiliser au mieux. Et si ces derniers sont ravis de ne pas renouveler le traité nous n'en mourrons pas non plus. Si la Gaule redevient un territoire libre d'accès nous pouvons aussi bien qu'eux y étendre notre influence. Nous l'avons fait en Cisalpine et les peuples gaulois qui y vivent sont tous témoins de l'amitié romaine. Rappelons leur les effets de l'amitié punique pour les barbares en Ibérie et je crois savoir quel protecteur ils se préfèreront.
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Le plus jeune sénateur de l'histoire de Rome.
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