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Le Sénat de ROME jpem - Sujet : Rapport des consuls 385
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Rapport des consuls 385
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ARIUS SAXA Lucius
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Inscrit le : Jeu 04 Fév 2010
Posté le : Mar 03 Sep 2013    

Rapport du Consul Petronius – année 385

Le manque d’un Consul à côté du consul Vanstenus élu par les comices m’a poussé à me présenter au consulat suffect en cette année de conflit avec l’Epire et ses alliés.

Ma politique a toujours été d’être transparente et à ce titre, et pour respecter la loi, j’ai régulièrement présenté au sénat les rapports des légats et ambassadeurs que j’ai reçu.

Sur le front militaire, j’ai suivi la stratégie de mes prédécesseurs avec l’accord du Consul Vanstenus, poursuivre l’offensive contre les rebelles istriotes pour viser ensuite l’Illyrie une fois l’Istrie renforcer et stabiliser comme base arrière. A ce titre une légion de renfort, commandé par le consul Vanstenus, a été menée à travers les royaumes Boïens et Vénètes avec le soutien logistique et le ravitaillement de leurs deux rois respectifs qui doivent être remercier pour leur amitié.

Les rapports du Legat Fugitivus et du consul Vanstenus déjà publié donner la mesure du conflit et les détails du succès dans le soutien du Roi Istriote Mettelum.

Intérieurement la situation est stable et n’a pas nécessité d’intervention particulière dans les provinces non exposées aux risques dû à la guerre.

Par contre plusieurs provinces ont nécessité des interventions directes du consulat tandis que le Sénat tergiversait durant d’interminable débat.

Afin de soulager et assurer l’ordre dans le Bruttium et la cité de Croto, une légion a été levé et placer sous le commandement du Legat Kaeso Clanthia qui reporte au pro-consul Gaius basé à Tarente. Une aide de 500 000as tiré des FdC a été envoyé à Croto afin de permettre un début de reconstruction et de soulager les citoyens romains de cette province.

Nos ennemis se sont porté cette année non plus sur Croto mais sur Tarente, notre principal et plus important port dans le Sud, pour ne pas dire le seul. Malgré la résistance du proconsul Gaius, des légions et de la population tarentaise, le port à énormément souffert et ne doit sa remise en état qu’a l’énergie déployer par le proconsul Gaius. Afin de soutenir son action, un million d’as tiré des FdC lui ont été versé.

Je ne peux que déplorer les manquements du Navarque Verus qui outre le fait qu’il n’a pas tenu compte des ordres du pro-consul Gaius, à abandonner à son sort la cité de Tarente sans même tenter de la défendre pour voguer vers l’Epire. Il en résulte que le Consulat est incapable de savoir ce qu’il est advenu de l’ensemble de la Flotte que la République a mis tant de temps à construire à grand frais.

Je note que la situation de Tarente qui tire une forte partie de ces revenues du commerce est des plus préoccupantes. Il est nécessaire de trouver au plus vite des débouchés autres qu’en Grèce pour revitaliser la cité. L’Egypte, Carthage, le Rhegium et le commerce interne à la République sont à encourager dans nos relations commerciales.

L’attaque sur Tarente à obliger à revoir le dispositif militaire mise en place au début de l’année :

- La légion protégeant l’Apulie a été réaffectée en Calabre sous la responsabilité du proconsul Gaius tandis que la légion Quirinus a reçu l’ordre de se déployer en Calabre à la fin de l’été sous les ordres préteur Comnius. Je ne peux que louer la célérité et l’efficacité dont a fait preuve la légion Quirinus dans cette mission hors du Latium afin de protéger la deuxième plus grande cité de la République.

-Les deux légions déployées en Aesium pour protéger les côtes de cette province ravagées durant plusieurs années par les pirates illyriens avant la mise en place d’un réseau de forts et de tours permettant la surveillance des côtes efficacement par le proconsul Gaius, qui était placé sous le commandement du Légat Sergius ont dû protéger en plus le Bovianium et l’Apulie.

Afin de remplir au mieux cette missions des auxiliaires ombriens et boviamites ont été levés sur demande consulaire par les pouvoirs politiques de ces provinces et ce sont montrer aptes et efficaces en agissant de concert avec les légions. Malgré un bon bilan militaire, puis que l’organisation de la défense a été préservé et que le nos côtes n’ont pas subi d’attaques, je ne peux que déplorer l’action politique du Légat Sergius a la Boulé apulienne, de tel propos ravivent les douloureux souvenirs de la Lucanie ou notre diplomatie est arrivé trop tard. J’encourage les futurs consuls à se préoccuper de notre allié apulien avant que la situation se dégrade plus avant.

Sur le plan de la diplomatie, que je souhaitais cibler sur certains royaumes partenaires clés, et non pas disperser les efforts de la République, un statu quo avec les autres nations était ainsi satisfaisante sachant qu’elles ne soutiendraient pas notre effort de guerre. Plusieurs initiatives ont été poursuivies :

- Chez les Anares, à la demande du Roi Alcar, des experts romains ont été envoyé pour étudier les travaux nécessaires pour rendre le fleuve panade navigable. Malgré les efforts du Consulat, il n’a pas été possible de trouver un contingents d’architecte naval et de travailleurs maritime tant nous avons-nous même besoin de ces spécialistes dans nos propres arsenaux. L'Ambassadeur Sergius a charge de continuer a entretenir les bonnes relations avec les anares.

- Chez les Lingons afin de poursuivre le développement de notre influence 250 000as tirés des FdC ont été débloqués Comme l’ambassadeur le demande depuis plusieurs années.

- Chez les Ligures, les ordres ont été données au Gouverneur de la colonie de Nicaea afin d’inclure la colonie dans le réseau d’influence des Ligures et de maintenir notre bonne collaboration. Malgré les demandes du Consulat aucun citoyen du Sud ayant subi les affres de la guerre ne s’est porté candidats comme colons malgré les distributions de terre promises et les primes pour le transport.

Il reste que l’ambassadeur c’est autoproclamé ambassadeur chez les Ligures sans en avoir reçu la nomination par les Consuls, nomination impossible selon la loi car la gens Poussina a déjà un ambassadeur en Egypte. De plus le Gouverneur n’a pas répondu à la convocation de se présenter devant au Consulat. Je laisse donc à mes successeurs le soin de prendre les mesures qui s’impose pour rétablir la légitimité et la légalité de l’ambassade en Ligurie.

- Comme dit précédemment l’amitié avec les peuples Boïens et Vénètes nous permet de bénéficier d’une ligne de ravitaillement, certes longue, mais constante et sûr jusqu’en Istrie. A ce titre le projet de traité avec les Vénètes, bloqués depuis longtemps au Sénat a été mise au vote des comices et nous en attendons les résultats.

Les autres ambassades ont rendu leurs rapports à l’exception des ambassadeurs suivant :

- Ambassade de Rhégium : Patricien Caius Vinicius Sura, frère du sénateur Quintus Vinicius

- Ambassade de Carthage : Publius JULII, oncle du sénateur Aulus Caius JULII Publicola

- Ambassade auprès de l'Amphyctionie Delphique : Patricien Lucius Cornelius Scipio, de la Gens Cornelius Scipio

Petronius Sabinus Publius

Consul suffète 385

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