Après acceptation du mariage des jeunes Felix et Antonia par les deux pater familiae des gens Caius Julii et Petronii, les amis des gens sont invités à une réunion dans la maison de la jeune fille afin de régler le sponsalia, le contrat de mariage, inscrit sur les sur les tabulae legitimae et signé par les deux parties.
Antonia promet de devenir l'epouse de Felix qui met un anneau au doigt de sa promise, comme engagement de sa fidélité.
Le dernier point à fixer est le jour du mariage. Le Pontife Petronius consulte donc les auspices pour fixer le jour du mariage, evitant ainsi les jours néfastes, Calendes, Nones, et Ides de chaque mois, tous les dies atri, pour l'exécution des rites de mariage, ou à cause du caractère religieux de ces jours eux-mêmes, ou à cause des jours qui suivent, car Antonia devra exécuter certains rites religieux le lendemain de son mariage, qui ne peuvent s’effectuer un dies ater.
Dans le temps qui s’écoule jusqu'au jour du Mariage, les deux gens lancent de nombreuses invitations et préparent les cérémonies et différents banquets qui seront données.
Le jour du mariage, la jeune Antonia, futur mariée est habillée d’une longue robe blanche avec une frange pourpre ornée de rubans, la tunica recta, et est attachée autour de la taille avec une ceinture que Felix devra délier durant la soirée. Le voile nuptiale d'Antonia, le flammeum, est d'une couleur jaune, de même que ses chaussures tandis que les cheveux de la jeune mariée sont séparés à cette occasion avec une pointe de lance que le Pontife Petronius avait rapporter de ses premières missions chez les gaulois.
Le mariage est célébrée selon les rites religieux solennels, par confarreatio, dans la demeure familliale des Caius Julii devant l'autel domestique devant dix témoins. Sont invité comme temoins Censeur Vanstenus, le Consul Badinus, les senateur Pertacus, Fabius, le CHevalier Montagus, les sénateur Moirus et Petitbonus ainsi que Crassinus et Tonystarkos, malgré l'absence des pater familia on fait convier les Dobrasii et les Scipii a la fete. Les membres influents des faction Modéré, Impérialiste et Laboratores sont aussi conviés.
Le Pontife Petronius sacrifie selon les rites un mouton dont sa peau est répartie sur deux chaises, sur lesquelles la jeune mariée et le jeune marié s’asseyent la tête couverte. Les Vestales s'avancent alors avec un gâteau de far et de mola salsa, le paris farreus, qu'elles présentent d'abord à la mariée puis au marié, rompu et offert en sacrifice a Jupiter Farreus tandis que le Grand Pontife qui prononcent des paroles rituelles. Enfin les époux mangent le gâteau devant l'autel domestique, la mariée quittant dès lors le culte familialle pour former une communauté religieuse avec son epoux Felix Petronius, adoptant les lares, manes et penates de sa nouvelle famille.
Après ses longues et très solennelles cérémonies, la jeune mariée s’apprête a être conduite dans la maison de son mari : en suivant la tradition, Antonia est arrachée avec une violence apparente des bras de sa mère. En chemin de la domus Petronia sur la Palatin, elle est accompagnée de trois garçons habillés de la toge praetexta. L’un d'eux porte devant elle une torche d’aubépine tandis que les deux autres marchent à son côté en la soutenant par le bras. La jeune mariée elle-même porte une quenouille et un fuseau avec de la laine, tandis que derrière Antonia suit le Camillus, un jeune garçon portant dans un vase couvert les prétendus ustensiles domestique de la jeune mariée et des jouets pour des enfants, sans compter les personnes qui officient à cette occasion : le cortège compte les nombreux amis de la jeune mariée et du jeune marié qui porte cinq cierges qu’ils doivent allumer pour éclairer le cortège qui suit la jeune mariée tandis que s’élève les voix des chanteurs entonnant le talassio, chant très populaire des mariage romain.
Quand le cortège arrive à la Domus Petronia dont la porte est ornée de guirlandes de fleurs, Antonia place de la laine autour des montants de la porte de sa nouvelle résidence et la consacre avec de la graisse du loup (adeps lupinus ), puis ce sont les pronubi, des hommes qui ne se sont mariés qu’une fois, qui portent la jeune mariée à l’intérieur : elle ne peut toucher le seuil car c’est un mauvais présage.
Là, dans l'atrium, devant l'autel domestique des Petronii, Felix la reçoit avec l’eau et le feu que son épouse touche, acceptant la purification symbolique et l'expression symbolique de bienvenue, en retour la jeune mariée salue son mari de les mots traditionnels : Ubi tu Caius, ego Caia. La quenouille et le fuseau sont rangés dans un coffre, la mariée est placée de nouveau sur une peau de mouton et sa belle mère, la Flaminica Aelia Petronius lui donne les clefs de la maison. La solennité du jour se termine par la coena nuptialis, un vaste banquet, donné par les deux pater familae, à l’ensemble des parents et des amis qui accompagnent les jeunes mariés Felix et Antonia.
(Merci A Petro pour le texte )
---------------------- Siemper Fidelis, Honor mea Vis.
Membre de la Force Modéré |
Le Censeur et son épouse Octavia sont présents. Leurs enfants ne sont pas là. Leurs fils sont dans les colonies ou à la guerre.
Le vieux Censeur félicite les mariés et salue les familles présentes.
Le Censeur joue son rôle de témoin comme on lui a demandé.
---------------------- J. Vanstenus Sanctus
Quaestor 354 - Legatus in Etruriam 356 - Aedilis 357, 358, 359, 371, 372 - Praetor 360, 361
- Rector provinciarum Apuliae, Bruttii et Calabriae 362, 363, 364 - Legatus in Samnium 364 (surnommé Sanctus, le Vertueux par ses troupes au Samnium) -
Consul 366, 367, 368, 379, 384, 385 - Flamen Junonis 369-374 - Legatus in Spoletium atque Saturniam 370.
Censor 373, 374, 375, 376, 377, 378, 389, 390, 391 et 392 - Proconsul in Histriam 386. |