Le général Publius Cornelius Scipio remercie longuement le dieu Mars, dieu de la guerre ayant inspiré aux légionnaires le courage et la force nécessaires pour endurer les souffrances du combat et finalement vaincre, puis le roi des dieux, Jupiter Optimus Maximus, protecteur suprême de Rome, avant de se préparer à accomplir le sacrifice rituel d'un bœuf blanc.
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Imperator - Triomphe sur les Insubres en 394.
Victorieux des Lucaniens en 402.
Censeur 404-405, 406-407.
Consul 391, 395, 396, 397, 400, 401, 402, 408.
Préteur 386, 387, 388.
Édile 382, 383, 384.
Questeur 380, 381. |
Après les sacrifices effectués en l’honneur des Dieux, après les prières et les offrandes vient le moment de la fête et des réjouissances populaires.
Tandis que sur le Palatin et le Capitole sont données des banquets pour les prêtres, flamines, magistrats, sénateurs, Equites et Tribuns militaires, les Légionnaires se regroupent sur les champs de Mars pour un grand banquet qui leur est offerts tandis qu’au peuple tout entier sont fait des distributions de pain, pâtisseries, d’huile, de vin, de vêtements et autres cadeaux pour fêter la victoire de Rome sur les barbares du Nord.
Si les banquets offerts à l'Elite de Rome impose une frugalité de bon ton, et tout occasionnelle qu'elle soit, érigée en vertu publique en ne proposant aux puissants citoyens un festin de la viande sacrificielle grillée, du lait et des galettes,
Du coté des Legionnaires et des alliés enfin démobilisé, les banquets sont plus festifs et joyeux, comme le dit le proverbe « bombance sans écot n'est pas à laisser perdre ». La première partie des banquets est consacrée à la nourriture, assez simple et rapidement expédié, il laisse place durant la seconde à la boisson. On consomme force de vin et de boissons fermentées accompagnées de friandises à grignoter : châtaignes, fèves, grains de blé grillés ou encore gâteaux au miel, chargés d'absorber l'alcool et de prolonger la beuverie, tandis qu'un roi du banquet, tiré au sort, préside les divers toasts que l'on porte à la santé des uns et des autres et décide des proportions dans lesquelles le vin va être coupé.
Le reste la population urbain et les campagnard venus à Rome ne sont pas en reste, des distributions, faites sur le forum ou séparément, dans les théâtres, les amphithéâtres ou dans l’une des structures temporaires, construites essentiellement en bois, édifier pour l'occasion.
Les dons fait à la population sont constitués de bellaria et de dulcia, c’est-à-dire de friandises ou de fruits : les noix, des dattes, des prunes, des figues, des pruneaux, des pommes, des poires, Ces fruits ont valeur de « présage » et l’on veut en les offrant que leur douceur s’attache à toutes choses et que le cours des années a venir garde la douceur de la victoire.
Les pâtisseries distribuées sont des lucunculi, c’est-à-dire des beignets au miel frits dans l’huile, des mustacea, c’est-à-dire des gâteaux au vin doux, et des gaioli, des gâteaux de forme humaine, souvent en forme de Légionnaires vainqueurs, plus rarement de gaulois vaincu.
Mais d'autres distributions sont aussi faites, des pains, des pois chiches, de fèves, de lupins, toute sorte de graines, et des cadeaux variés, toges, de tuniques ou de manteaux et même des volailles vivantes aux ailes et aux pattes liées : pigeon domestique, tourterelle des bois, pintade, oie et pintade.
Les cadeaux sont trop nombreux pour qu’on puisse les prendre tous ; les replis des toges, déjà pleins, s’éjouissent tandis qu’on prépare de nouveaux cadeaux. Mais le peuple est heureux la Fortune donne un fastueux spectacle. Sur l’assemblée des romains, des affranchis et même des esclaves, elle déverse moulte richesses entre les mains qui se les arrachent les fruits de la prospérité ; ici un groupement d’associés tricheurs se les partage ; d’autres sont escamotés au grand dam de ceux sur qui ils arrivaient droit. Il en est qui tombent sur des inattentifs ; il en est que l’on perd à les guetter trop et que l’avide effort fait pour les prendre relance hors de portée. En vérité, même pour l’heureux pillard, la joie de sa rapine ne dure jamais jusqu’au lendemain.
C’est pourquoi aux divers spectacles de gladiateurs, de pièces de théâtres, représentations d'acrobates et de jongleurs offert gratuitement, les mieux avisés, dès qu’ils voient procéder à l’introduction des petits cadeaux, s’échappent du théâtre, sachant qu’il faut donner gros pour ce qui ne vaut pas beaucoup ; nul ne cherche noise à qui se retire, il ne sort pas sous les coups ; c’est autour de la prime à gagner que l’on se bat. Plus tard dans la nuit, les thermes et les lupanars se transforment en lieux orgiaques tandis que dans les rues la fête durent toute la nuit, jusqu’à ce que les corps s’écroulent de fatigue."
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PNJ Populares : Getebus Primus, Crassinius Felix, Langelus et Lanius Aulus
PNJ Imperialiste : Fabius Nautius Fabius, Martus Nerva Spurius |
Posté le : Mar 18 Aoû 2015
