| Festivité de la victoire |
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MJ Quirinus
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 Posté le : Mer 12 Juil 2017 |
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Alors que la nouvelle est arrivée à Rome de la victoire du consul Publius Cornelius Scipio sur les rebelles Samnites et les Lucaniens, son frère, le patricien Lucius Cornelius Scipio décide de fêter l'événement en faisant distribuer, e, ce début de printemps, du pain en quantité abondante aux plébéiens dans le besoin.
La distribution a lieu non loin de la domus familiale, sur le Caelius, et est assurée par le patricien lui-même et un important service d'ordre issue des clients de la gens. Nombre de romains accourent à la distribution tout autant pour fêter la victoire de Rome que pour garnir leur estomac vide d'un trop long hiver.
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MJ Quirinus
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Posté le : Jeu 03 Aoû 2017 |
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Alors que le printemps est maintenant bien entamé, on annonce depuis plusieurs jours la venu d'un fameux conteur sur le forum, on annone un recit grandiose et glorieux.
Le jour dit, alors que les rabatteurs attirent la population circulant sur le forum au dela du premier cercle des premiers curieux, le conteur s'installe sous un portique du forum. De sa voix grave, il appelle lui aussi les riverains, les promeneurs, les marchands, les artisans, bref tous les passants à s'arrêter pour venir l'écouter.
"Venez, venez écouter, claironne-t-il, le terrible piège que les ennemis de Rome ont tramé pour entraîner sa perte et comment, grâce aux dieux, il a été mis en échec.
Lorsqu'une foule importante s'est rassemblée autour de lui, le conteur entame son récit en vers, accompagné de sa cithare :
Depuis, il y a longtemps, que le grand Vanstenus avait achevé sa campagne,
La prospérité était revenue dans le Samnium et ses montagnes.
Ses habitants vivaient depuis dans le calme et la félicité,
Et à la République constamment apportaient des preuves de loyauté.
Mais de l'extérieur des nuages sombres menaçaient ce ciel serein,
Puisque pour le troubler les perfides Lucaniens concevaient de sombres desseins.
Leur fourberie les incita à retourner quelques esprits faibles ou malins,
Et à répandre les germes de la discorde et de la révolte comme du mauvais grain.
Ils égaraient par leurs paroles et discours empoisonnés
L'esprit tourmenté de ces quelques mauvais sujets,
Insinuèrent en eux de terribles et parricides idées,
Et leur fournirent même les armes et les bras pour les réaliser.
Ces quelques égarés, encouragés par des troupes étrangères,
Brisèrent la quiétude qui régnait alors et se rebellèrent.
Ils commirent contre leurs frères de nombreux crimes et actes d'impiété,
Et avec Rome prétendirent rompre le traité d'amitié.
Ô félonie ! Ô perfidie ! Ô terrible lâcheté !
Nos ennemis en agissant ainsi laissaient libre cours à leur déloyauté !
Sachant ne pouvoir inquiéter nos fières et courageuses légions,
Ils espéraient porter sur nos territoire le spectre de la révolution.
Le danger était encore terrible que, dans leur scélératesse,
Les fourbes Lucaniens avaient le concours de toute la Grèce,
Puisque pour encourager ceux qui prenaient les armes à la main,
La perfide Ligue de Corinthe accepta de les accueillir en son sein.
Ainsi agissaient dans l'ombre et sournoisement, en cachette,
Les ennemis du Peuple romain, peuple libre, fier et honnête.
Déjà, les Lucaniens, et leurs amis les rois de Macédoine et d’Épire,
Se promettaient bientôt de le soumettre à leur empire."
Le conteur s'arrête alors, puis, après un instant de silence, scrutant les visages de son auditoire, annonce :
"Ainsi s'achève le premier chant de cette sombre histoire. Si vous souhaitez savoir, Romains, comment un tel piège a pu être déjoué, et quels dangers furent alors encourus, alors revenez ici demain, je vous le raconterai."
La foule reunie est suspendu aux levres du conteurs, on hue, insulte gaiement et conspue allegrement grecs, lucaniens, epirotes et macedoniens. Les pièces commencent a tomber et la foule reclame la suite !
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MJ Quirinus
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Posté le : Lun 07 Aoû 2017 |
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Le conteur remercie la foule présente pour son attention, et se lève, lui donnant rendez-vous le lendemain, au même endroit, pour connaître la suite de l'histoire. Comment les Romains échapperont-ils au piège de leurs ennemis ? Quelles fourberies les Lucaniens ont-ils encore en réserve ? ...
Le lendemain, devant une foule impatiente et plus importante que la vieille le conteur revient s'installer au même endroit au Forum. Lorsque la foule, qui s'est rassemblée autour de lui, lui semble constituer un auditoire à la mesure de son recit, il annonce alors :
Voici aujourd'hui le second chant de cette histoire, voici comment les Romains ont su déjouer les infâmes pièges de leurs perfides ennemis :
La rumeur, cette messagère rapide mais douteuse, vint informer les Romains
Que quelques ignobles rebelles, traîtres à leur sang, tentaient un coup de main.
Pour parer à ces troubles et éliminer ces révoltés,
Le légat Lafrenius avec une légion fut envoyé pour les mater.
Mais au bout de quelques temps, le plus grand silence entoura cette légion,
Car des sombres montagnes samnites ne venait plus aucune information.
Alors les bruits les plus inquiétants coururent à son sujet,
Selon lesquels par les infâmes rebelles elle aurait été massacrée.
L'inquiétude légitime s'empara alors rapidement de la Ville de Romulus,
Craignant qu'aient été vaincus et annihilés les hommes du légat Lafrenius.
Alors que le rigoureux hiver qui s'était abattu empêchait d'en savoir plus,
Le Sénat résolut de dépêcher au printemps de nouvelles forces sous les étendards de Quirinus.
A la tête de huit légions décidées à rétablir l'empire de la loi,
Fut placé le vaillant consul Cornelius Scipio, triomphateur des Gaulois.
Avec lui partirent le légat Vanstenus et le questeur Laudanum,
Nobles fils de Mars en marche vers le Samnium.
Arrivés dans la province, du légat Lafrenius toujours aucune nouvelle,
Mais le bruit courait que vers le Sud se massaient les rebelles.
Le consul Scipio et ses troupes prirent donc cette direction,
Tandis que le légat Vanstenus partait à la recherche de la légion.
Les fiers guerriers de Mars avancèrent jusqu'à Bovianum Hirpinum,
Où elles apprirent que l'ennemi s'était réfugié dans les plus hautes montagnes du Samnium.
Vaillamment nos armées s'engagèrent dans ces profondes forêts,
Prudentes et vigilantes, prêtes à parer au moindre trait.
Au sommet le consul Scipio eut la joie de retrouver le légat Vanstenus, son ami,
Qui avait lui retrouvé le légat Lafrenius jusque-là bloqué par l'ennemi.
Mais de l'autre côté d'un lac bleu logé dans un vallon vert,
Se tenait prête au combat la ligne de leurs adversaires...
Le conteur s'arrête alors pour ce jour, ménageant le suspens jusqu'au lendemain avant de narrer la bataille décisive. De nombreuses pièces pleuvent sur les pavés du Forum, on chante les noms du Consul et de ses legats mais la foule reste dubitative et sur sa faim, on azurait bien voulut savoir les epreuves et les succès rencontrés par le Legat Vanstenus pour retrouver la Legion perdue du Legat Lafrenius que l'on a cru mort pendant près d'un an
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MJ Quirinus
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Posté le : Sam 19 Aoû 2017 |
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Le conteur revient le troisième jour achever son récit de la campagne au Samnium. Lorsque la foule impatiente s'est de nouveau rassemblée autour de lui, il entame son chant :
Déjà, sous le commandement du questeur Laudanum, deux légions vont en avant,
Braves et vaillantes, mais ignorant tout du danger pressant.
Inexorablement elles s'avancent vers les rebelles qui leur font face,
Imminent apparait désormais le choc des deux masses.
Mais alors se referme le piège perfide des infâmes ennemis.
Sur la droite des fils de Mars déboule une puissante cavalerie,
Tandis que sur leur gauche s'avance une phalange en rangs serrés,
Menaçant l'une et l'autre d'envelopper et d'écraser les légionnaires à l'orée de la forêt.
Observant la perfide manœuvre des Lucaniens qui se découvrent ainsi,
Le consul Cornelius Scipio ne se trouble pas mais immédiatement réagit.
Il envoie la cavalerie romaine faire barrage à celle de l'ennemi,
Tandis que lui-même se porte en avant pour intercepter les hoplites de Lucanie.
La manœuvre réussit et les légions du questeur sont ainsi secourues,
Puisque ainsi assaillis les ennemis sont détournés de leur but.
Partout le combat fait rage, le fer partout répond au fer,
Et de chaque côté nombre de soldats tombent à terre.
Mais alors conformément aux instructions du consul Cornelius
Surgissent des flancs de la montagne voisine les troupes du légat Lafrenius,
Chargeant et dispersant les ennemis qui étaient encore réfugiés dans les bois,
Semant parmi eux la panique et le plus grand effroi.
Les fiers soldats romains combattent à merveille, rendant deux coups pour un.
Leur cohésion fait plaisir à Mars et leur permet désormais d'encercler les Lucaniens.
La déroute devient totale pour ceux-ci qui voient s'avancer sur eux la défaite,
Tandis que le légat Vanstenus vient les contourner pour leur couper la retraite.
La bataille ainsi s'achève sur une éclatante victoire des Romains
Qui, sous les ordres de leur consul, ont su déjouer les pièges lucaniens.
Les légionnaires restent seuls maîtres du terrain acquis de haute lutte
Tandis que les cavaliers pourchassent jusqu'à Compsa les fuyards et les culbutent.
L'heure désormais est à la vengeance et au châtiment des Lucaniens, cette perfide nation.
Avec ses hommes, le consul Scipio s'avance en territoire ennemi avec détermination.
Les ennemis sont éliminés sur le chemin par les légions victorieuses
Dont les armes sont soutenues dans le ciel par Minerve la belliqueuse.
Le consul et ses hommes s'emparent par la force de Paestum, cette riche cité
Qui succombe aux assauts des légionnaires par Mars habités.
Ainsi est tracée le chemin que doivent encore emprunter les Romains
Pour sauver leur cité et abattre définitivement les perfides Lucaniens.
La foule salue la victoire des Romains, elle ovationne le Consul et les Legats, la vaillance du Legat Laudanum, la fureur du Legat Lafrenius, l'excellence du Legat Vanstenus, elle hue les Lucaniens et pleure ses morts. A la fin du recit, tout Rome connait les noms des generaux romains et dans les rues resonne l'appel à la vengeance contre la perfidie lucanienne.
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