Lex plinia- Accès a la légature |
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SEPTIMUS Marcus
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Posté le : Jeu 30 Nov 2006 |
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Loi sur l'accès à la légature
Loi du sénateur PLINIUS VICTOR Lucius, sous l'égide des consuls Flaminis Gaius et Septimus Marcus, proposée en 343, approuvée par le Sénat, les dieux et les comices en xxx
Préambule: L'accession aux charges civiles, de la questure au consulat, a été pensée par nos Ancêtres comme devant être évolutive, le bon sens prévoyant qu'on ne pouvait accéder à un surcroît de responsabilités tant qu'on ne disposait pas d'une formation assise sur la pratique et l'exercice du fonctionnement de la République. Ce même bon sens induit qu'on ne peut confier la vie de citoyens romains à un légat inexpérimenté. Ce projet de loi, s'inspirant de l'expérience de l'ASLR réformée puis supprimée, a pour objet de mettre en place des exigeances de formation des citoyens en vue de leur accession à la charge de légat.
ARTICLE I : De l'accès à la légature
alinéa I-II: accession de citoyens ayant déjà exercé la légature.
Tout citoyen majeur, agé de XXI ans ou plus, peut, s'il a, avant le vote de cette loi, fait fonction de légat dans le cadre de campagnes militaires, prétendre au titre de légat sauf opposition expresse du consul ou du proconsul sous les ordres duquel il a officié. En cas d'opposition, le-dit citoyen pourra prétendre à une accession ultérieure à la légature telle que précisée par l'alinéa I-II
Alinéa I-II: accession de tous les autres citoyens
Tout citoyen peut prétendre à l'accession à la légature à la condition expresse d'avoir reçu une formation militaire telle que précisée dans la présente loi. Cette formation donne lieu à une évaluation suivi d'une validation. Dans cette loi, le-dit citoyen sera mentionné sous l'appelation « élève légat »
ARTICLE II: de la formation
La formation est avant tout pratique. Néanmoins des compétences théoriques peuvent être demandées. Cette formation est gratuite.
Alinéa II-I: de la formation pratique
L'élève légat, après en avoir fait la demande auprès d'un des consuls, est affecté par les consuls, en qualité d'adjoint, auprès d'un légat en charge d'une légion. Durant une année civile, sous le tutorat du légat en exercice, il apprend les principes fondamentaux de la conduite d'hommes en armes. Sur des périodes courtes, de un à deux mois, il exerce le commandement de la légion, sauf si cette légion doit être engagée dans un combat. Le légat de légion, qui doit organiser régulièrement des manoeuvres militaires, confie à plusieurs reprises la conduite de la légion durant ces manoeuvres à l'élève légat.
Cette formation pratique donne lieu à une évaluation des qualités de l'élève légat par le légat en charge du tutorat, sous la forme d'un rapport adressé aux consuls et mis à la connaissance du sénat.
Alinéa II-II: de la formation théorique.
Un bon légat est un légat capable d'analyser avec objectivité le déroulement d'une campagne militaire ou d'un engagement.
L'élève légat devra fournir au consulat au choix, soit un mémoire d'analyse d'un engagement tactique de son choix (Hj: bataille livrée par lui sur le module), soit un mémoire d'analyse d'une campagne militaire.
Le consulat en évaluera la pertinence et la recevabilité.
Un bon légat doit aussi savoir motiver ses hommes. D'après un cas d'école fourni par le consulat, l'élève légat rédigera un discours à l'adresse de soldat.
Le consulat en évaluera la pertinence et la recevabilité.
ARTICLE III :de la validation
Les consuls, à l'examen du rapport fourni par le légat en charge du tutorat, du mémoire d'analyse et du modèle de discours fournis par l'élève légat, décident collégialement de donner au postulant l'accessibilité à la légature.
L'accès définitf à la légature sera ouvert pour l'élève légat après qu'il aura solennellement, devant le Sénat, prêté le serment suivant:
« Par Jupiter Stator, je jure fidélité à Rome, à la République et à ses institutions. Je jure de combattre avec acharnement les ennemis de la République, de ne quitter le champ de bataille que mort, blessé ou victorieux .»
SPQR
---------------------- Marcus Septimus Severus
Senator ab 326
Quaestor 327-336
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Consul 343-345-349-352
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Archiviste de la République 333-334-335-336.
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GAIUS Lucius
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Posté le : Jeu 30 Nov 2006 |
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Je suis contre forcé un légat à se charger d'un adjoint. Celui ci n'a souvent rien à faire, s'ennui au final, sauf bien sûr en tant de guerre, et encore, s'il ne peut pas prendre part à une bataille c'est inutile...
---------------------- Sénateur depuis 330
Questeur 338
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Emilius MALTUS MAGNUM
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Posté le : Ven 01 Déc 2006 |
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J'ai les meme reserves que le Preteur Gaius, mais pas seulement.
La légature est a présent ouverte a tous les citoyens ? Dans notre société il y a des regles, celles ci disent que la place de chacun dans l'armée est conditionnée par sa place dans la société. Aux plébéiens la ligne, aux chevaliers la cavalerie, aux patriciens le commandement.
Je suis contre le fait de réclamer un travail théorique pour l'accession a une légature. Pourquoi cela ? Nos meilleurs généraux ne s'embarassaient pas de savoir écrire des discours ou un travail d'érudition sur les maniere de mener les soldats. Un général, s'il est guidé par les dieux, trouveras de lui meme les mots pour gonfler le coeur de ses soldats, et il verra les failles d'une stratégie comme nous voyons le jour se lever.
D'autre part, confier une telle tache a un Consul est quelque peu ... dégradant. Il a autre chose a faire qu'a évaluer de jeunes citoyens qui croient avoir tout appris de la guerre en une année.
Tu cherches toujours des pré requis a la légature, sénateur Plinius. Ne peux tu pas faire confiance en la pertinence du choix d'un Consul ? Te faut il vraiment que chaque légat soit estampillé "Senatus approved" pour etre valide ?
---------------------- Sur ma ch'mise, y'a pas d'taches de gras,
Y'a des fleurs, mais elles n'se voient pas.
"On peut violer les lois sans qu'elles crient." (Talleyrand) |
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AGRIPPA Lucilius
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Posté le : Ven 01 Déc 2006 |
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Agrippa pouffe de rire en entendant ce mot bizarre "Sénateur Approved", même s'il ne comprend pas du tout ce que ça veut dire :
Je trouve cette Loi on ne peut plus inutile. Elle alourdirat une fois de plus notre Codex.
De tous temps ce sont les Consuls qui partaient en campagne ou qui dirigeaient la guerre de loin à Rome, qui décidaient quels légats étaient envoyés au front.
Le Consul dirige la guerre, quand il y a, qu'il le fasse pleinement en son âme et conscience et sans qu'on lui impose des contraintes ennuyeuses et inutiles.
---------------------- Car l'éclat des richesses et de la beauté est chose fragile et périssable ; la vertu, elle, assure la gloire et l'immortalité.
SALLUSTE, Cat, I |
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AELIUS PROBUS Marcus
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Posté le : Ven 01 Déc 2006 |
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Je suis d'accord avec les arguments avancés par le sénateur Magnum : cette loi semble bien inutile.
---------------------- Sénateur depuis 342.
Historien de la République en 343.
Biographie |
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VARUS Spurius
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Posté le : Ven 01 Déc 2006 |
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A moi aussi cette loi me semble inutile. A t'on besoin d'une formation théorique pour devenir magistrat ? Alors pourquoi devrait-il en être autrement pour devenir légat? Si on s'est débarassé de l'ASLR ce n'est pas pour la voir réapparaitre sous forme déguisée.
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SEPTIMUS Marcus
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Posté le : Ven 01 Déc 2006 |
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Je suis egalement peu favorable a une telle mesure, specialement en ce qui concerne l'enseignement theorique. Nous sommes patriciens et nos peres nous on tous donnés une instruction militaire. De plus un magistrat revetu de l'imperium militiae est tout a fait capable de mener ses troupes sans cette formation.
---------------------- Marcus Septimus Severus
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PLINIUS VICTOR
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Posté le : Ven 01 Déc 2006 |
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Et bien !
Quelle levée de bouclier !
A croire que le cas du sénateur Ganganus n'a pas été un exemple?
Excusez-moi, mais je ne vous comprends vraiment pas.
Pour résumer l'essentiel de vos interventions, il serait inutile de vérifier et de renforcer ses connaissances tant pratiques que théoriques pour confier des troupes à un légat ?
Je ne vois vraiment pas en quoi s'assurer des compétences d'un homme, lui faire partager l'expérience d'un autre, vérifier son sens de l'analyse peut être néfaste.
Le consul doit donc toujours se fier à la bonne mine de tel ou tel pour lui confier la vie de milliers de citoyens ?
J'entends, sénateur Maltus, ton discours sur le respect de l'ordre social. Effectivement, nous pouvons restreindre l'accès à la légature aux seuls patriciens. Néanmoins, je ne le partage pas du tout quant au fait qu'il ne soit pas nécessaire au consul de s'assurer des compétences de celui à qui il confie la vie de citoyens romains.
Sénateur Varus, la légature n'est pas une charge comme une autre. Des décisions du légat dépend la vie de milliers d'individu. Nos institutions ne confient la charge de l'armée aux consuls qu'après un long parcours de formation que l'on nomme le cursus honorum. Tu ne t'indignes pas de ce parcours, pourtant, in fine, la responsabilité d'un consul ou d'un légat est la même, à des échelles différentes: assurer la victoire de Rome dans le monde, pour l'un, de ces hommes sur le champ de bataille pour l'autre.
Accordez-vous si peu d'importance à l'existence de vos frères romains que vous vous interdisez de prendre quelques précautions quand il s'agit de la remettre dans les mains d'un seul homme?
Tribuns, quelle est votre opinion à ce sujet ? Elle m'intéresse particulièrement ? Pensez vous, comme les orateurs qui viennent de s'exprimer sur ce texte, qu'il est inutile de vérifier les compétences d'un homme et de lui donner une expérience pratique avant de lui confier la conduite d'une légion ?
---------------------- 18 V/ 6 D
Flamine de Mars 344-345-346
Carmanovius à la Roche !
Alias Dreyfus |
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GAIUS Lucius
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Posté le : Ven 01 Déc 2006 |
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Personellement la seule chose qui me gêne est d'encombrer un légat avec un adjoint dont il ne saura pas quoi faire. Je parle en connaissance de cause, ayant été une fois légat adjoint et ayant eu une fois un adjoint...
---------------------- Sénateur depuis 330
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AELIUS PROBUS Marcus
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Inscrit le : Dim 22 Oct 2006
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Posté le : Ven 01 Déc 2006 |
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Je suis d'accord sur un point avec toi, sénateur Plinius : un général ne saurait prendre la tête de son armée sans des connaissances militaires de base. A celà, le consul Septimus t'a répondu : cette formation, nous la recevons tous pendant notre jeunesse. J'imagine qu'en tant que futur sénateur, chacun a comme toi et moi, servi de Tribun des Soldats dans une légion pendant un an.
Quand au contrôle des capacités d'un futur légat, rien n'interdit à un consul ou à un de ses collaborateurs d'aligner des figurines d'ivoire sur une table pour vérfier le raisonnement stratégique d'un futur légat.
---------------------- Sénateur depuis 342.
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L.Faustus Flamininus
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Posté le : Ven 01 Déc 2006 |
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Même si la volonté de cette loi est louable , il est vrai qu'en réalité , elle est inutile , nous sommes tous censé avoir une formation militaire durant notre jeunesse , nous sommes patriciens, et certains l'oublient trop souvent , nous portons le glaive , c'est notre honneur , notre rôle , nous sommes l'élite guerrière de Rome ....
Rien n'empêche un sénateur d'accompagner un légat , ou un consul en guerre , lui servant d'escorte , dans la cavalerie , afin d'apprendre les ficelles de la guerre , rien ne l'empêche de participer à la conduite d'un conflit , aucune loi ne l'interdit , c'est notre privilège ....
Je pense que si une loi doit être faite sur la formation de nos légats , nous devrions pousser les jeunes patriciens à servir obligatoirement dans une aile de cavalerie ou dans la garde consulaire lors des conflits ...
MAis cela relève de l'initiative de chacun , faire une loi est inutile , malgré toute ta bonne volonté tu ne pourras pas empêcher que certains patriciens préfèrent brandir un éventail qu'une lance ...
---------------------- Epoux de Luna Pirus
Ambassadeur en Grèce 338-340
Premier Légat du Sud 345-346...
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Epargner ceux qui se soumettent et dompter les superbes. |
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PLINIUS VICTOR
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Posté le : Ven 01 Déc 2006 |
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Citer : AELIUS PROBUS Marcus | Je suis d'accord sur un point avec toi, sénateur Plinius : un général ne saurait prendre la tête de son armée sans des connaissances militaires de base. A celà, le consul Septimus t'a répondu : cette formation, nous la recevons tous pendant notre jeunesse. J'imagine qu'en tant que futur sénateur, chacun a comme toi et moi, servi de Tribun des Soldats dans une légion pendant un an.
Quand au contrôle des capacités d'un futur légat, rien n'interdit à un consul ou à un de ses collaborateurs d'aligner des figurines d'ivoire sur une table pour vérfier le raisonnement stratégique d'un futur légat. |
Sénateurs, vous me parlez de tribun des soldats quand je vous parle de légat:
C'est une chose d'exécuter les ordres qu'on nous donne et de les transmettre à des soldats, s'en est une autre de les concevoir et de les donner ! En tant que tribun des soldats, vous dirigez, sous le commandement du légat, des manipules, des centuries, vous ne dirigez pas une légion ! Et, ne soyez pas hypocrites: combien de guerre Rome a-t-elle à laquelle vous avez pris part en tant que tribun des soldats. Pour ma part, l'Illyrie fut ma première expérience de la guerre. J'aurais aimé, alors, avoir eu une expérience plus assise sur la pratique, même si je ne m'en suis pas si mal tiré.
Quant à notre éducation militaire par nos pères,vous semblez l'ériger en valeur absolue.
Mais, parmi vous, quels sont les pères qui ont eu une activité militaire en tant que légat? Sont-ils nombreux ? Au demeurant, comment vous ont-ils fait part de cette expérience ? Par leurs récits. Pour peu donc qu'il y en ait eu parmi vous pour avoir reçu de vos pères les récits de leurs exploits militaires en tant que légat, cette ébauche de formation est purement théorique, et fondée sur l'expérience d'un seul homme.
De ce fait, et je diverge là fondamentalement avec toi, ces deux ébauches de formation, aucune ne saurait suffir à faire un bon légat. L'expérience, c'est sur le terrain qu'elle se gagne, aux côtés de qui la possède.
Regardez nos artisans: le forgeron confie-t-il sa forge dès le premier jour à un inconnu ? Non, il en fait son apprentis, il lui montre comment on prend le fer dans la braise, comment on le frappe sur l'enclume, lui confie d'abord le gros oeuvre d'une pièce, puis, petit à petit l'amène vers la finition.
Avant de devenir un maître mosaïste, il faut d'abord apprendre à faire la chaux, à couper les tesselles, à appliquer le mortier, à reproduire en changeant d'échelle et tracer l'ébauche du dessin, à placer les tesselles puis enfin à concevoir l'oeuvre en tant que telle.
Ce que le bon sens populaire exige pour des métiers qui n'engagent que des objets, vous le refuser pour une charge dont l'exercice implique que l'on travaille sur la vie humaine !
Tu me dis encore, sénateur Aelius Probus qu'un Consul peut vérifier les compétences d'un légat avec des pièces d'ivoire. Non seulement, certes, il le peut, mais il le doit ! Et encore, tu penses suffisant qu'un consul apprécie ainsi les capacités stratégiques d'un homme sur un jeu: dans le jeu, on peut avoir des moments de génie. Moi je propose un mémoire d'analyse, réfléchi, qui dépasse le simple constat du moment de génie pour le décortiquer, le conceptualiser et le faire sien. Parce que ce travail d'analyse aura été fait, parce que le moment de génie aura été expliqué, et par la même rendu conscient chez celui qui l'a eut ou l'a constaté, le consul pourra en toute confiance détecter le sens stratégique et tactique d'un homme, ce qu'il ne pourra pas faire s'il en reste au constat du "bon coup joué".
Préteur Gaius, j'ai eu le plaisir, pour ma part, d'avoir l'équivalent d'un légat adjoint en la personne du navarque Rucius. Ce n'a pas été une expérience aussi traumatisante que cela, ni pour lui, ni pour moi. S'il était là, il te le confirmerait.
---------------------- 18 V/ 6 D
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Alias Dreyfus |
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VARUS Spurius
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Posté le : Ven 01 Déc 2006 |
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Le génie militaire cela ne s'apprends pas par des cours. Il y a simplement des hommes qui ont le charisme pour commnader les troupes et l'instinct stratégique et d'autres qui ne l'on pas et qui ne l'auront jamais quelque soit le nombre de cours et de formations qu'on leur fera suivre. C'est une des tâches des consuls que de s'avoir bien s'entourer de légats compétents lorsqu'ils partent à la guerre.
Par contre il est une chose qui m'a profondément choqué dans la présente guerre c'est le fait qu'on ait pu confier le commandement de la plus vaste campagne militaire que Rome ait jamais lancé à un homme qui n'avait pas accompli la moindre magistrature, à savoir l'ex-sénateur Caro nommé primus legatus au début de la guerre. C'est aux consuls qu'il incombe de mener les légions au combat et pas a un simple sénateur. J'espère que l'échec subi par le primus légatus servira de leçon et qu'à l'avenir les consuls ne délégueront plus la conduite des armées a quelqu'un dénué de l'impérium.
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PLINIUS VICTOR
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Posté le : Ven 01 Déc 2006 |
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C'est bien pour cela, sénateur Varus, qu'il ne s'agit plus de proposer des cours, mais de vérifier les capacités militaires d'un homme à qui l'on confie une charge très importante et également de les renforcer par une expérience de terrain auprès de ceux qui justement la possède, cette expérience.
Ce projet permettrait d'éviter que des erreurs comme celle que tu relèves ne se reproduisent, ou du moins d'avoir au moins le sentiment d'avoir essayé d'y parer.
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PLINIUS VICTOR
Autorisation : Membre
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Posté le : Ven 01 Déc 2006 |
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En outre, ce projet donne également aux consuls des outils pour bien s'entourer, comme tu le préconises.
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