(Aulus Brutus Verres, préteur 346)
L'année 346 fut à l'image de l'année 345 une année particulièrement pertubée. De nombreuses affaires ont largement troublé l'ordre public et force est de constater que les services de la justice furent trés sollicités.
Outres les fonctions habituelles d'un préteur et le suivi de nombreuses affaires mineures, j'ai pu assurer avec diligence et efficacité le jugement de l'ex-sénateur Agrippa et décider ainsi de sa condamnation à mort.
La forme utilisée fut et est encore trés contestée mais la Répbulique n'a pas de temps à perdre avec des assassins clairement identifiés.
Cette condamnation a permis de mettre en place une réflexion sur la réforme de nos procès, trop longs, trop fastidieux et surtout qui otent tout pouvoir des mains du préteur pourtant traditionnellement garant de la justice de Rome.
Mon année à la préture m'a permis également de mettre le doigt sur une chose trés grave - mais hélas pas trés nouvelle - pour la pérénité de notre République : le non respect des magistrats, notamment des magistrats supérieurs déténteurs de l'imperium.
J'invite l'ensemble des sénateur à réfléchir à leur motivation et à leur présence parmi nous. Notre République ne pourra vivre que dans l'union de toutes ses forces.
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