Le Sénat de ROME jpem - Sujet : Procès du citoyen Brindisius

Date du jeu : été 417

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Procès du citoyen Brindisius
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VANSTENUS Julius Autorisation : Modérateur Nb de messages : 4190 Inscrit le : Dim 04 Nov 2007	Posté le : Jeu 05 Nov 2009
	Le préteur s'approche pour écouter. ---------------------- J. Vanstenus Sanctus Quaestor 354 - Legatus in Etruriam 356 - Aedilis 357, 358, 359, 371, 372 - Praetor 360, 361 - Rector provinciarum Apuliae, Bruttii et Calabriae 362, 363, 364 - Legatus in Samnium 364 (surnommé Sanctus, le Vertueux par ses troupes au Samnium) - Consul 366, 367, 368, 379, 384, 385 - Flamen Junonis 369-374 - Legatus in Spoletium atque Saturniam 370. Censor 373, 374, 375, 376, 377, 378, 389, 390, 391 et 392 - Proconsul in Histriam 386.


FUGITIVUS Felix Autorisation : Membre Nb de messages : 2342 Inscrit le : Sam 26 Aoû 2006	Posté le : Mar 10 Nov 2009
	/Le consulaire parle quelques instant avec Brindisius, 2 minutes tout au plus. La réponse de son client semble le laisser perplexe. Il prend une inspiration, caresse un médaillon qu'il tient accroché autour du cou (de loin, on distingue vaguement une forme de dauphin), et s'adresse distinctement au préteur: - Je suis prêt pour la plaidoirie. ---------------------- 81 ans. - Flamine de Mercure de 346 à 368. Pontifex Maximus de 369 a 376. 5 fois consul. Légat durant la campagne contre Tarente (340-345), campagne chez les Anares; Imperator.


VANSTENUS Julius Autorisation : Modérateur Nb de messages : 4190 Inscrit le : Dim 04 Nov 2007	Posté le : Mar 10 Nov 2009
	Le préteur, qui s'était approché, retourne vers son siège. Il réajuste son coussin et se rassoit. Il se racle le fond de la gorge et reprend d'une voix claire : Allons-y, citoyens. La séance est réouverte. Consulaire Fugitivus, tu as la parole pour lancer ta plaidoirie. ---------------------- J. Vanstenus Sanctus Quaestor 354 - Legatus in Etruriam 356 - Aedilis 357, 358, 359, 371, 372 - Praetor 360, 361 - Rector provinciarum Apuliae, Bruttii et Calabriae 362, 363, 364 - Legatus in Samnium 364 (surnommé Sanctus, le Vertueux par ses troupes au Samnium) - Consul 366, 367, 368, 379, 384, 385 - Flamen Junonis 369-374 - Legatus in Spoletium atque Saturniam 370. Censor 373, 374, 375, 376, 377, 378, 389, 390, 391 et 392 - Proconsul in Histriam 386.


FUGITIVUS Felix Autorisation : Membre Nb de messages : 2342 Inscrit le : Sam 26 Aoû 2006	Posté le : Mer 11 Nov 2009
	- Préteur, citoyens... Il m'étais possible, comme la loi l'y autorise, de demander l'exil pour mon client en échange de l'abandon de ses biens et de sa citoyenneté. C'est à mettre à l'honneur de mon client qu'il n'en sera rien fait car, et il en à fait la demande lors de son arrestation, il appelle la mort dans ses vœux. Alors ma défense parait certainement absurde non? Que défendre de plus cher que la vie? Hé bien, d'aucun diront qu'il y a l'honneur, ou encore son nom. Hormis cela pour ma part je veux seulement défendre un homme que tous, même les Dieux , ont abandonné. Oui... L'accusateur veut nous dépeindre mon client comme un monstre et il en veut pour preuve les crimes commis par celui-ci. Seul un monstre pourrait faire cela, non? Même son apparence plaide contre lui (il est brûlé de partout)... Un homme seul aurait il pu faire peur à ce point à toute une ville, à 50 vigiles venus l'arrêter, à un édile? Il faisait tellement peur qu'on me l'a présenté comme une bête couverte de chaînes... Alors, ainsi que je l'ai fait dans les geôles, laissez moi défaire ces chaînes une à une, pour vous montrer l' Homme. Pour cela, rappelez vous qu'il fit parti des légions de Rome, qu'il participa avec elles à la chute de Tarente, du début jusqu'à la fin, soit trois années durant pour le moins. Rappelez vous aussi qu'il s'était fait remarquer par le légat Dobrasus, et qu'il entra de nuit dans Brindisium avec 20 autres braves, des soldats d'élites. Dites vous bien que c’est grâce à ce genre d'homme que nous avons gagné et la guerre, et la paix. Pensez aussi que nos légions sont formées de citoyens, pas de bandits, car ceux là sont veules et sans abnégation. Partant de ce postulat, je lui ai demandé son nom, et son métier, que j'ai vérifié sur le registre des légions. L'accusé ne se nomme pas Brindisius, qui reste un nom d'emprunt, mais Aulus Danateus, boucher de son état, citoyen de Rome (geste bref de la main vers Brindisius). Oui, voilà pourquoi l’homme est redoutable une lame à la main ; car c’est un soldat d’élite à qui profite les connaissances de son métier de citoyen, un homme que la guerre à formé et qui lui à ôté toute forme de pitié. Et pourtant, cette sombre nuit durant laquelle se déroula le massacre de Brindisium, cet homme à connu l’effroi suite à ce qu’il à vu, des Ombres dans la nuit, massacrant tout sur leur passage. Vous qui avez connu la peur infligé par un seul, recueillez vous un instant devant la nuit sans nom qu’ont connu les habitants de Brindisium. Car si la guerre à un prix, celui à payer fut surhumain ; et, au delà des habitants de cette citée de Calabre, nos soldats eurent à l’assumer… 20 braves qui perdirent leur noms, et combien la raison, 20 braves frappés du sceau des Dieux. Mais ce prix, Rome eut aussi à le payer par cette étrange malédiction. Souvenez vous que durant ce terrible conflit, nul ennemi n’entra dans le territoire de la République, qu’aucune citée en notre sein ne vit couler le sang de ses citoyens. Ce prix du sang, i l fut versé par les plus fidèles serviteurs de notre République, par nos aigles qui de retour sur Rome suivirent dans leur perdition leurs légats qui les avaient mené à la victoire. Ce sont les vainqueurs de Tarente qui firent les premiers morts dans Rome , et Aulus Danateus n’a fait que poursuivre cette malédiction, en même temps qu’il y à mis fin. Comment cela ? En mettant fin aux jours de Dobrasus Imperator à qui il était lié corps et âme. Laissez- moi vous lire cette lettre du vainqueur de Tarente à mon client : "Au soldat parmi les soldats, drapé dans les nuages noirs, qui a vu de ses yeux de charbon toute l'étincelante vérité. A cet homme, qui fut parmi les plus proches de mon haleine de souffre, je dédie l'amitié personnelle d'un homme brûlé par toutes les rancœurs. Que ma sécheresse n'assombrisse pas plus le visage de Pluton que je vis ce soir greffé sur ce corps robuste de légionnaire." Je crois en mon âme et conscience que seule la mort de l’imperator pouvait permettre à Rome de tourner la page de ces années sombres que nous avons connu. Et je crois aussi fermement que si l’Imperator n’avait pas reparu, nul meurtre n’aurait été commis par mon client. Je vais reprendre le témoignage du citoyen Crochetus, sur plusieurs points : d’une part, il « était revenu de la campagne du Sud avec des maux de tête affreux, en toute circonstance, qui lui faisaient perdre ses moyens. Il passait alors son temps, avant son retour à Rome, à partir en forêt lorsque ces douleurs le hantait. Il en revenait avec au moins trois bêtes dépouillées, éviscérées, écartelées... ». Dans le dossier concernant cette affaire, Crochetus revient sur les douleurs de Brindisius... Voilà ce qu’il dit : « Il m'a cassé une table de rage la première fois que ma fille chantait près de lui. ». Dans ces deux cas, nous avons la preuve que jusque là mon client luttait contre sa douleur et savait reporter sa rage sur des substituts. A un autre endroit du dossier, il en parle en ces termes : « ce coutelier conçoit les ustensiles que j'utilise chaque jour, des outils précieux » qu’il utilisait pour soigner les vétérans. En d’autres termes, mon client portait en lui d’autres forces qu’il aurait pu mettre au service de ces anciens frères d’armes si sa malédiction ne l’avait pas rattrapé. J’ai précisé qu’elle était liée en partie à la relation qu’entretenaient mon client et l’Imperator Dobrasus. Et je crois que nul dans cette salle ne soupçonne le destin qui liait ces deux hommes. Pour cela, j’en viendrait à la dernière partie de ma plaidoirie. Et pour cela il me faudra évoquer un temps que les moins de vingt ans ne peuvent pas connaître, et je pourrais facilement dire quarante ans. C’est ce qui explique que seuls les vieux barbons comme moi ont frémi dans cette salle à l’évocation du nom honni des DANATEUS. Car mon client, Aulus Danateus, n’est autre que le frère du légat Danateus qui fut jugé en 322 pour avoir comploté contre l’état, et qui se suicida au cours de son procès. Son défenseur était le sénateur Dobrasus… Après ce procès les parents du sénateur Danateus, pétrit de honte, abandonnèrent leur second fils qui n’était alors qu’un enfant. C’est dans la boue qu’il à vécut alors qu’il aurait pu prétendre aux plus hautes fonctions… Oui, c’est dans la rue qu’il à vécut, et il n’aurait pas pu y survivre sans l’aide du sénateur Dobrasus. Quel était son crime alors ? Sommes nous coupables des crimes commis par nos aînés ? de cela, je suis persuadé que non. Alors, pourquoi un jeune enfant fut il mis au ban de la société ? je ne l’explique que d’une seule façon : cet enfant fut l’instrument des Dieux qui le lièrent par ce biais là à celui qui deviendrait l’Imperator Dobrasus, l’homme qui après avoir emmené Rome au plus haut failli faire chuter la République. La main des Dieux, façonné par eux pour n’avoir point de pitié… Alors, peut on demander la clémence pour qui fut un pion sur l ‘échiquier des Dieux ? peut on faire fi des meurtres qu’il perpétra hors sa volonté ? Car chacun aura remarqué que dans son réquisitoire, l’accusation aura omis le meurtre de feu l’Imperator Dobrasus. Non, nous ne pouvons oublier ces victimes, ni demander que leur assassin échappe à son sort. Cependant nous pouvons méditer sur le sens de leur mort, et faire en sorte qu’ils ne soient pas mort pour rien. Je demande que l’on médite sur le prix à payer pour ces guerre que nous faisons quand l’honneur s’éloigne des champs de batailles. Je demande que l’on se souvienne de ces morts innocents de brindisium qui furent pris par la folie des hommes. Je demande que chaque fois qu’une guerre sera envisagée, l’on se souvienne du prix à payer, car il y a toujours un prix à payer. Pour mon client, je demande le pardon des hommes. Je demande que sa mort se fasse sous des auspices religieux, afin que Rome retrouve la Pax Deorum, la paix des Dieux. Que par sa mort le prix soit payé, enfin. Je demanderais enfin qu’on lui accorde le droit de sépulture, qu’il puisse reposer en paix. J’ai dit… ---------------------- 81 ans. - Flamine de Mercure de 346 à 368. Pontifex Maximus de 369 a 376. 5 fois consul. Légat durant la campagne contre Tarente (340-345), campagne chez les Anares; Imperator.


CARNEUS Tiberius Autorisation : Membre Nb de messages : 3227 Inscrit le : Sam 14 Juil 2007	Posté le : Mer 11 Nov 2009
	Le Navarque Carneus ne partage pas les agitations de certaines personnes dans le public. Depuis les premières prises de parole du Consulaire Fugitivus, on le voit pensif. Cette dernière plaidoirie le laisse encore plus songeur... ---------------------- Ti. Carneus Oceanus (dit "Le Navarque"), 49 ans, Navarque de la Zone Ouest 372, Navarque Maximus 373-374. Tribun de la Plèbe 369-371, Navarque 358-362, Navarque Maximus 363, puis Navarque de la Zone Ouest 364-367, Navarque-Adjoint 347-358. °Légat-Adjoint lors de la campagne 364 au Samnium. Surnommé "l'Avatar" par ses hommes° -Cum hoc aut in hoc redi-


VANSTENUS Julius Autorisation : Modérateur Nb de messages : 4190 Inscrit le : Dim 04 Nov 2007	Posté le : Mer 11 Nov 2009
	Je te remercie pour cette plaidoirie, Consulaire. Je vais suspendre la séance. On reprend demain matin pour l'énoncé de la sentence. Le préteur se lève et quitte le tribunal, pour aller préparer son verdict. ---------------------- J. Vanstenus Sanctus Quaestor 354 - Legatus in Etruriam 356 - Aedilis 357, 358, 359, 371, 372 - Praetor 360, 361 - Rector provinciarum Apuliae, Bruttii et Calabriae 362, 363, 364 - Legatus in Samnium 364 (surnommé Sanctus, le Vertueux par ses troupes au Samnium) - Consul 366, 367, 368, 379, 384, 385 - Flamen Junonis 369-374 - Legatus in Spoletium atque Saturniam 370. Censor 373, 374, 375, 376, 377, 378, 389, 390, 391 et 392 - Proconsul in Histriam 386.


VANSTENUS Julius Autorisation : Modérateur Nb de messages : 4190 Inscrit le : Dim 04 Nov 2007	Posté le : Mer 11 Nov 2009
	Le lendemain, le préteur revient à son siège et ouvre la séance. Citoyens de Rome, Voici le verdict quant au procès qui nous occupe. Le préteur déroule un parchemin et en commence la lecture. Devant moi, Julius Vanstenus, préteur de la République, s'est déroulé le procès du citoyen Aulus Danateus, également connu sous le nom de Brindisius, ancien boucher, ancien coutellier. Aulus Danateus répond des accusations de meurtres de : - Publius Sirius Clodius, frère de sang du sénateur Dobrasus, et d'un autre enfant de Suburre - Une jeune femme, un ange du Trastevère - Olivia Calvus, matrone boulangère, habitante du Vélabre, - Une jeune rhégiote rousse, - Un petit garçon du Palatin, - Jordius Ovidius Lemoinus, sénateur de Rome - la veuve du vétéran Asinius et ses trois enfants, et 6 autres femmes et enfants, - Drusilla, épouse de l'Imperator Romanus Dobrasus, - l'Imperator Romanus Dobrasus, - quatre vigiles. Sur base des requisitoire de l'édile Barrezus, plaidoirie du Consulaire Fugitivus et différents témoignages, je, Julius Vanstenus, préteur de la république, peux en conclure que : Attendu que l'édile Barrezus a démontré - que le citoyen Aulus Danateus était bien présent dans la cité quand les crimes ont été commis, - qu'il est affecté d'une douleur permanente à l'oreille, - que cette douleur est accentuée lorsque le citoyen Aulus Danateus entend des sons aigus, provenant des voix de femmes ou d'enfants, - que cette douleur, héritage de la guerre du Sud, provoque chez le citoyen Aulus Danateus un comportement tel qu'il perd le contrôle de lui-même et tue la source du bruit, - qu'il a ainsi assassiné les personnes dont la liste vient d'être évoquée Attendu que le témoin Mucius a décrit la piste qu'il a suivie pour, finalement, découvrir et arrêter le citoyen Aulus Danateus, Attendu que le témoin Crochetus a reconnu que le citoyen Aulus Danateus est revenu de la guerre, avec des cauchemars pleins la tête, des douleurs dans les oreilles et un comportement proche de la folie, Attendu que la Vestale qui a témoigné, a, malgré la peur insigne et le dégoût que lui inspire l'accusé, reconnu être capable de pardon envers l'accusé, Attendu que - nous jugeons ici le citoyen Aulus Danateus pour des faits précis dont il est accusé et non pas la guerre du Sud, - le citoyen Aulus Danateus a été un soldat exemplaire lors de cette guerre du Sud, avec, entre autres, la prise de Brindisium, qui lui a donné son surnom, - la glorieuse guerre du Sud, aussi dure qu'elle ait été, avec son lot de drames et d'infâmies, n'a pas à être remise en question, - ce procès ne peut être considéré comme le procès de la campagne de Tarente, de la prise de Brindisium ou de la guerre du Sud en général, - même si le citoyen Aulus Danateus a subi des séquelles de cette guerre, dont ses douleurs à l'oreille, celles-ci ne justifient en rien le comportement abominable qu'il a eu envers ses victimes, lors de son retour à Rome, - heureusement, tous les vétérans de retour du Sud avec diverses séquelles, que ce soit un membre amputé ou des capacités affectées, n'ont pas eu le comportement du citoyen Aulus Danateus et n'ont pas assassiné des personnes rencontrées au hasard dans les rues, - par conséquent, la participation à la guerre du Sud ou l'appartenance à la famille Danateus ne constituent en aucun cas une circonstance atténuante, Attendu que - le citoyen Aulus Danateus ne conteste pas l'accusation et ne souhaite pas recourir à la faculté d'exil que proposent nos lois, - la défense requière une sépulture digne pour l'accusé, - la défense souhaite que sa mort ait lieu sous des auspices religieux, je prononce le verdict suivant : Etant donné - la reconnaissance de culpabilité de l'accusé pour tous les meurtres des personnes citées en introduction, - le fait qu'il ne demande pas l'exil, le citoyen Aulus Danateus n'est pas déchu de sa citoyenneté et sera donc décapité sur le champ de Mars. Ses biens, s'il en a, seront confisqués et vendus pour être remis à ses victimes ou aux héritiers de ses victimes, en commençant par les plus indigents. Etant donné que nous jugeons ici un homme qui a commis de grands crimes, mais que nous ne jugeons ni un envoyé de Pluton, ni un souvenir de la guerre du Sud, aucune cérémonie religieuse particulière ne sera mise en oeuvre. Eu égard à son passé de vétéran et au pardon de la Vestale, son corps sera enterré, sans honneur particulier, et ne sera donc pas jeté dans une fosse commune. Le présent jugement sera soumis aux augures. Dès approbation de ceux-ci, la sentence sera exécutée. Dixi J. Vanstenus, Préteur, Automne CCCLXI. Le préteur roule alors le parchemin. Ceci clôture ce procès. La séance est levée. ---------------------- J. Vanstenus Sanctus Quaestor 354 - Legatus in Etruriam 356 - Aedilis 357, 358, 359, 371, 372 - Praetor 360, 361 - Rector provinciarum Apuliae, Bruttii et Calabriae 362, 363, 364 - Legatus in Samnium 364 (surnommé Sanctus, le Vertueux par ses troupes au Samnium) - Consul 366, 367, 368, 379, 384, 385 - Flamen Junonis 369-374 - Legatus in Spoletium atque Saturniam 370. Censor 373, 374, 375, 376, 377, 378, 389, 390, 391 et 392 - Proconsul in Histriam 386.


BARREZUS Patronus Collegius Autorisation : Membre Nb de messages : 1846 Inscrit le : Mar 12 Jui 2007	Posté le : Mer 11 Nov 2009
	L'édile semble satisfait de ce jugement. Il vient saluer avec repect le préteur puis son adversaire du jour, le consulaire auquel il glisse un petit mot. Je crois que nous aurons encore bien des paroles à échanger sur le passé, Consulaire. ---------------------- Inexpérimenté jusqu'en 350. Administrateur des travaux dans le sud 350- 352, 355. Secrétaire de la coopérative de Cérès 353-359. Quaestor 356, 357, 358 ; surnommé le financier, puis le Questeur. Aedilis 360, 361, 362. Légat en Samnium 364, surnommé Patronus. Préteur 366, 367, surnommé la Mule. Gouverneur du Samnium 368, 369, 371. Consul 374, 375, 376. Retraité 377-380. Pontife 381-


FUGITIVUS Felix Autorisation : Membre Nb de messages : 2342 Inscrit le : Sam 26 Aoû 2006	Posté le : Mer 11 Nov 2009
	/Fugitivus ne dit rien, il semble ailleurs, peut être dans l'après procès. Il salue le préteur d'un signe de la tête, et s'approche de son client avec lequel il échange un regard./ ---------------------- 81 ans. - Flamine de Mercure de 346 à 368. Pontifex Maximus de 369 a 376. 5 fois consul. Légat durant la campagne contre Tarente (340-345), campagne chez les Anares; Imperator.


CARNEUS Tiberius Autorisation : Membre Nb de messages : 3227 Inscrit le : Sam 14 Juil 2007	Posté le : Jeu 12 Nov 2009
	Le Navarque est un des derniers à quitter les lieux, la sentence l'ayant plongé dans une profonde réflexion... ---------------------- Ti. Carneus Oceanus (dit "Le Navarque"), 49 ans, Navarque de la Zone Ouest 372, Navarque Maximus 373-374. Tribun de la Plèbe 369-371, Navarque 358-362, Navarque Maximus 363, puis Navarque de la Zone Ouest 364-367, Navarque-Adjoint 347-358. °Légat-Adjoint lors de la campagne 364 au Samnium. Surnommé "l'Avatar" par ses hommes° -Cum hoc aut in hoc redi-


VANSTENUS Julius Autorisation : Modérateur Nb de messages : 4190 Inscrit le : Dim 04 Nov 2007	Posté le : Ven 20 Nov 2009
	Quelques jours plus tard, le préteur Vanstenus annonce que les augures ont validé le jugement. ---------------------- J. Vanstenus Sanctus Quaestor 354 - Legatus in Etruriam 356 - Aedilis 357, 358, 359, 371, 372 - Praetor 360, 361 - Rector provinciarum Apuliae, Bruttii et Calabriae 362, 363, 364 - Legatus in Samnium 364 (surnommé Sanctus, le Vertueux par ses troupes au Samnium) - Consul 366, 367, 368, 379, 384, 385 - Flamen Junonis 369-374 - Legatus in Spoletium atque Saturniam 370. Censor 373, 374, 375, 376, 377, 378, 389, 390, 391 et 392 - Proconsul in Histriam 386.


VANSTENUS Julius Autorisation : Modérateur Nb de messages : 4190 Inscrit le : Dim 04 Nov 2007	Posté le : Ven 20 Nov 2009
	Le lendemain, par une journée grise, les assesseurs prétoriens vont chercher Aulus Danateus, dit Brindisius dans sa prison. Il est enchaîné aux mains et aux pieds. Les assesseurs prétoriens, entourant le condamné, accompagnés du préteur Vanstenus, se dirige solennellement vers le champ de Mars. Sur place attendent des esclaves qui ont creusé un trou dans un des cimetières à l'extérieur de la ville. Il ont pris un brancard avec eux. Il se met à pleuvoir quelque peu... Le préteur ajuste sa cape pour se protéger de la pluie. Arrivés au milieu du champ de Mars, un assesseur prétorien déroule un petit parchemin et lit : "Aulus Danateus, Par jugement du préteur Vanstenus, en cet automne CCCLXI, tu as été condamné à mort par décapitation pour le meurtre des personnes suivantes : - Publius Sirius Clodius, frère de sang du sénateur Dobrasus, et d'un autre enfant de Suburre - Une jeune femme, un ange du Trastevère - Olivia Calvus, matrone boulangère, habitante du Vélabre, - Une jeune rhégiote rousse, - Un petit garçon du Palatin, - Jordius Ovidius Lemoinus, sénateur de Rome - la veuve du vétéran Asinius et ses trois enfants, et 6 autres femmes et enfants, - Drusilla, épouse de l'Imperator Romanus Dobrasus, - l'Imperator Romanus Dobrasus, - quatre vigiles. Les Augures ont validé ce jugement. La sentence sera exécuté ce jour". L'assesseur roule le parchemin et fait un geste à deux autres assesseurs. Ils saisissent Aulus Danateus et le mettent à genoux. Un assesseur s'approche et dégaine alors son glaive de son fourreau. Il lui dit : Penche la tête en avant. Aulus s'exécute. Les assesseurs qui le tenaient s'écartent. Le glaive se lève et la lame retombe sur le cou décharné d'Aulus Danateus. Sa tête tombe au sol en faisant un petit bruit sourd. L'assesseur fait alors un geste aux esclaves. Ils viennent ramasser le corps et le mettent sur le brancard Les esclaves emmènent le corps de Danateus pour l'enterrer dans le trou qu'ils ont creusé, sans fioriture comme l'a décidé le préteur. Le préteur regarde le brancard s'en aller. Sous une pluie qui tombe de plus en plus drue, il se dit que cela ne pouvait finir que par un temps de chien... Avant que Vanstenus n'ait fait demi-tour pour s'en aller, la pluie avait déjà lavé le sang de Danateus... Son corps enterré, son sang nettoyé, il ne restait déjà plus rien de Danateus... Les hommes l'avaient déjà oublié... ---------------------- J. Vanstenus Sanctus Quaestor 354 - Legatus in Etruriam 356 - Aedilis 357, 358, 359, 371, 372 - Praetor 360, 361 - Rector provinciarum Apuliae, Bruttii et Calabriae 362, 363, 364 - Legatus in Samnium 364 (surnommé Sanctus, le Vertueux par ses troupes au Samnium) - Consul 366, 367, 368, 379, 384, 385 - Flamen Junonis 369-374 - Legatus in Spoletium atque Saturniam 370. Censor 373, 374, 375, 376, 377, 378, 389, 390, 391 et 392 - Proconsul in Histriam 386.


CARNEUS Tiberius Autorisation : Membre Nb de messages : 3227 Inscrit le : Sam 14 Juil 2007	Posté le : Ven 20 Nov 2009
	Pas de tous. Un homme en cape, plutôt discret, se réjouit de la mort plutôt honorable apportée à un ancien soldat... Malgré la pluie, il resta là, à regarder la tombe fraîchement creusée et rebouchée. ---------------------- Ti. Carneus Oceanus (dit "Le Navarque"), 49 ans, Navarque de la Zone Ouest 372, Navarque Maximus 373-374. Tribun de la Plèbe 369-371, Navarque 358-362, Navarque Maximus 363, puis Navarque de la Zone Ouest 364-367, Navarque-Adjoint 347-358. °Légat-Adjoint lors de la campagne 364 au Samnium. Surnommé "l'Avatar" par ses hommes° -Cum hoc aut in hoc redi-


BUSTOS Dominicus Autorisation : Membre Nb de messages : 2606 Inscrit le : Jeu 02 Mai 2024	Posté le : Ven 20 Nov 2009
	Une forme sombre se tient non loin, enveloppée dans un manteau noir. L'homme semble prier puis vient vers la terre à peine creusée et y enfouit une toute petite lance, taillée dans du bois. Il sort une amphorette de sa poche, verse quelques gouttes de vin, puis en boit une gorgée. ---------------------- Respublica Defensor Historien 360 Questeur 361 Edile 364 Légat lors du siège de 364 Préteur 365, 367, 368 Légat de la Légion Pluton I, en Boviamum 365,366 Consul 370 Flamine de Mars depuis 369 Né patricien, né pour servir


FUGITIVUS Felix Autorisation : Membre Nb de messages : 2342 Inscrit le : Sam 26 Aoû 2006	Posté le : Sam 21 Nov 2009
	(hj: une réaction de belonne pour conclure ce beau rp??) ---------------------- 81 ans. - Flamine de Mercure de 346 à 368. Pontifex Maximus de 369 a 376. 5 fois consul. Légat durant la campagne contre Tarente (340-345), campagne chez les Anares; Imperator.

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