L'annee 325 restera sans doute dans les memoires en ce qu'elle fut
l'annee de la seconde revolte populaire de Rome.
Etre Tribun dans ces conditions fut un
exercice que je qualifierai de perilleux.
J'ai tente de suivre et servir la
politique decidee au sein de l'Ordre Equestre, de restauration de l'Ordre dans Rome et la
Republique. En revalorisant l'autorite de l'instance gouvernante en place, a savoir le
Senat.
Cela n'a jamais ete sans mal et, paradoxe des paradoxes, il a fallu parfois
entrer en conflit avec le Senat lui-meme, ou du moins certains de ses elements.
Mais le
bilan de cette annee 325 m'apparait au final, plutot positif.
La revolte a ete
matee, et le calme est a peu pres revenu dans la Cite. Il me semble regrettable que le
Senat n'ait pas compris l'interet qu'il y avait, pour lui, de mener lui-meme la
repression, mais la encore, l'Ordre Equestre a su s'y substituer et prendre ses
responsabilites, et l'essentiel est que le calme est revenu a Rome.
Le proces de
Quintus Enimius devrait etre la conclusion de cet episode terriblement malheureux pour
notre Cite.
Le proces de la Questure 324 et sa conclusion amiable, d'un autre
cote, a pu servir a calmer le sentiment d'injustice et d'incomprehension profonde que le
peuple pouvait ressentir, et surtout, le sentiment que le Senat gouverne vis-a-vis de la
Plebe dans la plus totale impunite.
Je continuerai d'ailleurs a placer mon action
future dans cette continuite, en mettant en accusation et demandant reparation chaque fois
que les interets de la Plebe seront ouvertement bafoues.
Sur le plan institutionnel,
les reformes semblent aujourd'hui etre en meilleure voie.
Il aura fallu attendre que
les provinces se revoltent pour que le Senat commence a penser a la reforme de
l'Administration, tellement necessaire, mais elle semble aujourd'hui avoir reellement ete
prise en mains.
J'espere qu'elle se doublera de l'introduction de l'affermage,
enfin, apres tant d'annees, qui semble pourtant l'unique moyen pour alleger durablement
les depenses de l'Etat et retrouver une marge de manoeuvre budgetaire.
Sur le plan
economique, on peut esperer que la folie "marchande" du Senat soit calmee, et que les
constructions d'infrastructures commerciales, effroyablement dispendieuses et
majoritairement superflues, vont cesser.
On voit naitre de nouvelles idees qui
restent a creuser mais qui annoncent peut-etre une future politique economique plus
coherente et pragmatique.
Pour cette annee 326, je m'assigne comme tache la
continuite, et en particulier, presser le Senat d'achever les quelques reformes
engagees.
---------------------- UN MJ JUSTE ET LIBERAL POUR UN JEU JUSTE ET LIBERAL.
et un peu faux cul aussi |