Journal

Un article de RomeWiki.

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FC Coldeel FC Carthage  23-02-2006 18:30  
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FC Massilia FC Thierus  23-02-2006 10:30
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Version du 17 février 2006 à 19:49

Sommaire

Le Romain déchainé

Journal de Rome, paraissant toutes les Calendes, sauf celle des Grecs

Préambule

Salve, chers lecteurs. Ici Scribonius Drusus, seul journaliste indépendant de Rome, qui vous présente votre nouvel organe d'information. Ce journal est une tribune libre totalement sous mon contrôle. Toute modification abusive (cad qui me plait pas) entrainera la pose de graffitis sur votre Domus. A part ça, libre à vous d'y ajouter votre propre contribution dans la rubrique concernée, ou de me contacter en "discussion" pour créer une nouvelle rubrique. Et si vous êtes timides, envoyez moi votre contribution à cette adresse: fauad_brami@yahoo.fr

Éditorial

Gloire au Légat Olecranus !

Force est de constater que le Légat Olecranus est le meilleur Légat que Rome ait jamais connu !

En effet, il n a jamais connu la défaite !

Certains argueront qu'il n'a jamais non plus connu la victoire mais ce ne sont que des railleurs jaloux bien installés dans leurs confortables toges signées Gallianus ...

Il est également à l'orgine du plus fabuleux jeu de table de tous les temps ... et qui permet à un massaliote de se faire les testicules en cuivre .

Le légat Olecranus est un bienfait pour Rome !

Signé : Un rédac chef objectif , Cubitus Olecranus ...

Actualité

Actualités

Grande promo sur les cercueils !

Massilia Cercueils, on casse les prix !

Articles

Bientôt, ici même, une grande enquête sur la dure condition de jeune Sénateur.


L'Hellenisme à Rome

Il est encore tres dur pour un sénateur d'analyser le rôle réel d'un novice a Rome. Chacun d'entre nous a surement voulu effacer ce passage de notre mémoire autant traumatisant moralment que physiquement.

Il est convenu que l'hellenisation de la société romaine est une réalité qui s'exprime au plus au point dans les couloirs du Senat.

Je me rappelle encore mon premier jour a la curie, tout les anciens senateurs etaient ensembles et riés a ma premiere intervention aussi inninterressante que décroché de la réalité de notre société. La frustartion et la timidité m'assaillit, je senti ce jour la que mon integration serait difficile. Je remarquais cependant que derrière cette façade cynique il nous jugeait autant moralement que physiquement. Souvent se portait sur moi des regards concupissant et des messes basses se faisaient a mon passage. Il etait evidant que des anciens m'avaient remarqué pour mes qualités politiques ou tout du moins pour mon physique de jeune homme. Un jour a mon grand bonheur, je ne savais pas encore ce qu'il m'attendait un ancien consulaire, dont je tairais le nom (V......s) me contacta me promettant une mission, et me proposa d'en discuter dans son bureau. Trop heureux de cette oportunité je su l'en remercié. Je du aussi monter mais connaissance a nombre de senateur. La pénétaration de la culture grecque au Sénat ne fut jamais aussi marquante pour moi que ce jour là. Certain le refusairent et preferent l'exil et le sucide, ils furent tres peu nombreux... d'autres prirent plaisir à monter leur incompetence pour refaire chaque jour leurs preuves. Ce qui est sur après quelques année de noviciat et une longue periode a Carthage, j'attend avec impatience mon retour au sénat pour affiché ma barbe et initié de nombreux jeunes sénateurs a la politique du Sénat.

Silanus Kaeso (sénateur depuis 319)

Interview

Aujourd'hui, interview du Sénateur Gaius Lucius sur le thèmes des jeunes Sénateurs. Tous les Sénateurs ont-ils été jeune un jour? Apparamment, c'est loin d'être sûr...


SCRIBONIUS : Salve, Sénateur Gaius. Tout d'abord, merci beaucoup d'accepter de nous recevoire. Comme vous le savez, vous allez être interviewé dans le cadre de notre enquête sur la dure condition de jeune Sénateur au Sénat. Pour commencer, pouvez vous nous dire quand vous êtes arrivés au Sénat?


GAIUS : Salve, Citoyen Scribonius. Je suis arrivé au sénat au milieu de l'automne de l'année 330, je ne suis donc pas parmis les plus jeunes sénateurs de la Curie.


SCRIBONIUS : /reprenant ses fiches, bruit de marbre qui s'entrechoquent/

Ah oui, tout de même... Hum... Pas grave, vous devez bien avoir quelques souvenirs de cette période, n'est-ce pas? Pouvez vous nous décrire rapidement votre arrivée au Sénat? Vos impressions quand vous êtes pour la première fois rentré dans ce bâtiment, quand vous avez commencé à croiser tous ces Sénateurs célèbres, qui fut le premier à vous adresser la parole, etc?


GAIUS : A vrai dire je n'ai pas une très bonne mémoire. vous avez une autre question ?


SCRIBONIUS : /regard furibard/

Vous ne vous souvenez même plus de votre arrivée au Sénat, de la première fois que vous avez pris la parole, du premier Sénateur qui vous a répondu?? Rassurez moi, vous avez déjà été au Sénat?


GAIUS : A vrai dire, il me semble que ce fut le sénateur Atreus qui le premier me salua, puis le consul Dobrasus peut-être. Je me souviens que j'ai croisé Marcus Carmanovius peu de temps avant son départ... son dernier départ.


SCRIBONIUS : /faisant la moue, l'air déçu/

Quelle palpitante entrée en matière, n'est-ce pas... Bon... Et en terme d'impression, de ressenti? Vous êtes vous senti tout de suite à l'aise au Sénat? On parle beaucoup de cette espèce d'ignorance dont sont victimes les jeunes Sénateurs... En avez vous été vous même victime? ?

GAIUS : oui mais j'ai heureusement été aidé par d'autre sénateurs, et avec d'autre jeunes arrivants nous nous sommes serré les coudes. Une lecture attentive des archives récentes du sénat et du codex m'a permis d'acquérir rapidement les connaissances de base nécéssaire pour débattre à la curie sans avoir trop l'air bête. Ainsi, j'ai pu voté en mon âme et conscience aux élections de cette même année, sans fonder mes votes sur des premières impressions.


SCRIBONIUS : /Visiblement atterré par son interviewé et pressé d'en voir la fin/

Bon, eh bien, merci mille fois, Sénateur Gaius... Pour finir, si vous aviez un conseil à donner à un jeune Sénateur qui arriverait à la Curie, quel serait-il?


GAIUS : De clore son organe buccal suffisement de temps dans l'intention de ne pas commettre d'erreur lors des élections.

Débat

Nouveau débat: Traces contrastées dans l'Histoire, que retenir: les Gens Andronicus et Poussinus

Nous attendons ici vos contributions.


BAM !

Second débat: Le Triumvirat : Héros ou Dictateur ?'

Pour plus d'informations, voir : Années 250 à 255 AUC


Introduction :

Le plus grand danger qu’ai connu Rome, avant le débarquement de 75.000 Grecs en Italie durant la guerre de 320, avait été la double attaque (mal) coordonnée des Etrusques et des Napolitains, alors maîtres de la Campanie, pendant la guerre de 250. Alors que Rome semblait au fond du gouffre, trois hommes, ACTAE Marcus Lucius, ANDRONICUS Titus et CLAUDIUS Eusèbe, décident d’unir leurs forces dans le but annoncé de sauver la République. Comptant sur le soutien de l’armée, ils prennent le pouvoir de force, et mènent dès lors la politique de Rome. Mais la résistance opiniâtre des « légalistes’ , avec à leur tête Manius Ecritus Stilo, mettra fin à leur expérience originale et sans précédent. La fin trouble du Triumvirat et des Triumvirs, l’importance historique des protagonistes divers et les intérêts clientélistes qui en découlent ont depuis empêché toute analyse non partisane de ce qui fut sans conteste l’événement le plus important du III° siècle à Rome. Nous tenterons de combler ce manque par une analyse impartiale de la Crise, suivant l’approche suivante. La Crise de 250, ou l’apogée d’une schizophrénie bien Romaine. Pour ce faire, nous aborderons d’abord le problème de la situation très particulière que traverse Rome à cette époque. Ensuite, nous présenterons les deux politiques qu’adoptera la République, et nous nous attacherons enfin aux résultats de la Crise, maintenant bien connus.


I- La situation de Rome

A) Extérieure

En 250, Rome n’a jamais été en plus grand danger. 250, c’est l’année ou les armées Grecques campent sous les murs de l’Urbs, après avoir lentement conquis tout le Sud du Latium, profitant de la faiblesse numérique et de la désorganisation des Légions leur faisant face. Rome est vaincue.

Cependant, 250, c’est aussi l’année de la victoire finale en Etrurie, ou les troupes de Tarquin subissent défaites sur défaites, prises entre deux fronts. Au Sud, les forces Etrusques ne se sont jamais remises de la défaite de Castrum Novum. Désorganisées, artificiellement renforcées par des levées impopulaires, elles reprennent Tarquini (Victoriae), mais doivent maintenant faire face à une invasion Gauloise au Nord qui les oblige à diviser leurs forces. Les Légions repartent à l’attaque, reprennent Victoriae, assiègent Saturniae, la capitale. L’Etrusque est vaincu.

B) Intérieure

Mais dans l’Urbs, on ne chante pas ces victoires. En 250, le Censeur est Ecritus, les Consuls sont Actae et Andronicus. Après l’échec de la Dictature du vieux Karlus Marximus de 248, la fonction est discréditée et inutilisable. Face à l’avancée inexorable des hoplites Napolitains dans les plaines du Latium, la panique gagne toutes les couches de la population, et l’affolement règne en maître au Sénat. Devant la toute puissance Napolitaine, certaines voies du Sénat vont jusqu’à proposer la capitulation. Rapidement écartées, elles sont néanmoins symptomatiques de l’état de stress atteint par les élites Romaines. La principale agitation vient du Tribunat de la Plèbe, alors occupé par un Patricien. Talarius, Sénateur sulfureux, brillant et séduisant, mais sur lequel pèsent de lourds soupçons, est élu Tribun par le Sénat. Claudius Eusèbe y oppose son Veto Tribunitien avant de partir sur le front Etrusque superviser la prise de Saturniae. Ce faisant, il déclenche l’explosion de la crise, aggravée par l’avancée Napolitaine. Au Sénat, les Consuls soutiennent Claudius, tandis que le Censeur et une large majorité Sénatoriale prennent le parti de Talarius.

Manipulée par des démagogues, oiseaux de mauvais augure, la foule ne cesse de s’agiter. On vandalise la demeure du Censeur Ecritus. On se bat chaque jour dans les rues de Rome entre bandes rivales à propos de l’élection Tribunitienne, et ces bagarres se transforment bien vite en émeutes générales. Les rumeurs les plus folles circulent à propos de puits empoisonnés, de traîtres à la solde des Napolitains… On lynche des pérégrins dans l’indifférence générale. Les Vigiles sont totalement dépassés, incapable de maîtriser la situation, et la famine menace la Citée qui vit en état de siège.


II- Deux politiques

A) Les « caractériels »

Face au désordre qui règne en maître, les trois futurs Triumvirs mettent rapidement au point leur action. Leur vision des choses, connue par leurs discours de l’époque à la Curie et par la défense d’Andronicus à son retour de Naples, est simple : l’Ordre. Rome leur apparaît en proie au chaos, incapable de faire face à la menace qui pèse sur elle. Actae, prenant le contrôle de la Légion de défense qui campe dans les faubourgs, investit nuitamment la ville aux premiers jours de l’hiver 250. Ayant le contrôle effectif de la Citée, il déclare le lendemain la constitution d’un gouvernement provisoire tant que pèsera sur Rome la menace Napolitaine. Il fait de Talarius un bouc émissaire et le place en résidence (très) surveillée. Andronicus, de son côté, prend le commandement de toutes les troupes du Latium et les rassemble pour faire face aux armées Grecques. Claudius, enfin, a pris Saturniae et a stoppé pacifiquement l’avancée Gauloise. Il ramène à marche forcée la tête de Tarquin et une Légion pour soutenir le pouvoir tout récent du Triumvirat et les troupes d’Andronicus.

Il ressort de toutes ces mesures une énergie sans commune mesure avec celle déployée les années précédentes par le Sénat. Rome est enfin clairement dirigée, l’évolution de la situation s’accélère pour quelques mois, et va dans le sens d’un redressement. Cependant, les conditions du retour à une situation politique normale sont confuses, et les Triumvirs supportent mal les forces d’oppositions, réagissant avec une violence toujours contenue mais tout de même oppressante aux velléités d’autonomie de leurs opposants. On se doute d’ailleurs que si le soutien du peuple de Rome, attaché aux symboles de la République, n’avait pas été aussi important pour eux, ils n’auraient sans doute pas fait preuve de tant de mansuétude.


B) Les « légalistes »

Face au coup d’état d’Actae, c’est tout d’abord la stupeur. Mais rapidement les Sénateurs, manifestent leur désapprobation. L’influence d’Actae et le prestige de la gens Claudius donnent des appuis dans la Curie aux Triumvirs, mais la majorité du Sénat est opposée à cette perte du pouvoir. Ils se regroupent tout d’abord sous la bannière du Censeur Ecritus. Dans la lignée de son soutien à Talarius, qu’il a finalement imposé au Tribunat de la Plèbe en faisant déclarer illégal le veto de Claudius, il refuse de voire le double sacrilège du Triumvirat : Ils ont fait rentrer des hommes en armes dans le Pomerium pour prendre le pouvoir, et ils ont porté la main sur un Magistrat en plaçant de force Talarius en résidence surveillée. Ecritus fait donc déclarer le Triumvirat illégal. Extrêmement populaire, le Censeur n’est pas assassinable. Il est donc placé en résidence surveillée, comme Talarius. S’organise alors une double opposition. Ecritus en est la bannière, tandis qu’au Sénat c’est la jeune génération qui prend le relais, dirigé par Cornelius Scipio Publius. Leur opposition reste cependant assez vaine. La Loi est pour eux, mais pas la force, et le poids de leurs arguments ne suffit pas à faire bouger une Plèbe soulagée par la victoire contre les Napolitains. Et c’est encore Ecritus qui s’illustre. Malgré son emprisonnement, il réussit à persuader le Pontife de déclarer le Triumvirat impie. Profitant de la confusion ainsi crée dans les esprits Romains, il retourne ses gardes et profite de l’éloignement des Légions occupées à reprendre Ostie puis à poursuivre les Campaniens jusqu’à Naples pour reprendre le contrôle de l’Urbs. C’est la fin du Triumvirat. Soutenus par la tradition, les « légalistes » reprennent le contrôle de la situation.


III- Quels résultats ?

A) Rome sauvée

L’action du Triumvirat aura, c’est indéniable, eu le mérite d’accélérer grandement le mécanisme des décisions de Rome. Cette accélération permet de répondre à la crise militaire par le placement sous le commandement unique d’Andronicus, qu’on appellera bientôt Imperator, des Légions de la République. Exceptées celles qui restent en Etrurie maintenir l’ordre dans la nouvelle province et tenir en respect les Gaulois au nord, sous le commandement de Cnaeus Defontis Crassius. Les forces ainsi rassemblées remportent dans la plaine du Latium une grande victoire sur l’envahisseur Napolitains. Puis c’est la reconquête d’Ostie, et enfin la poursuite contre les armées napolitaines débandées. Finalement, Andronicus ne s’arrêtera que sous les murs de Naples, après avoir conquis toute la Campanie. Imprenable sans un blocus maritime, la Citée conservera son indépendance. Par ailleurs, les mesures énergiques des Triumvirs à Rome et dans les provinces permettent de répondre à la famine qui menaçait fortement la ville, leur assurant un surcroît de soutien populaire au passage. Enfin, les institutions Républicaines sont sauvées par le retour au pouvoir du Censeur et la reprise d’un fonctionnement normal de la République.


B) Rome perdue

Malgré tout, cet épisode laisse de cruelles marques dans une Rome encore jeune. La fin inexpliquée de deux des trois Triumvirs, Claudius étant « sucidé » et Actae très franchement assassiné sans que justice soit jamais faîte à ce sujet, la facilité avec laquelle le pouvoir a pu être pris par un homme charismatique avec une seule Légion, le souvenir cuisant du danger qu’on fait peser sur Rome les Napolitains, tout cela se mèle dans l’inconscient collectif Romain après la guerre, et fourni matière à de nombreux abus et à d’innombrables frustrations. En montrant qu’il était possible de résoudre bien des problèmes sans le Sénat, les Triumvirs ont ouverts une boîte de Pandore qui ne se refermera jamais, et leur action a modifié en profondeur la République Romaine, qui aujourd’hui n’a plus grand chose à voire avec la naïve innocence de ses débuts.


Conclusion :


Les Triumvirs se voyaient comme sans conteste comme des Héros dignes d’Hector, d’Énée et de Romulus, mais pour leurs détracteurs, ils étaient aussi nuisibles que des Rois car profitant de la situation pour s’arroger tout le pouvoir sans aucun contrôle. Mais ils n’étaient que des humains qui ont apporté aux problèmes de leurs temps les réponses qu’ils pensaient adaptées. Ce faisant, ils illustrèrent jusqu’à l’absurde la schizophrénie d’une Rome attendant une gestion forte et efficace de ses dirigeants mais viscéralement attachée à ses institutions qui entravent la marge de manœuvre de ces derniers. À ce titre, la Crise de 250 fourni donc un passionnant matériel de réflexion politique, et chaque Sénateur devrait s’attacher à étudier avec attention cet épisode-clé de la vie politique Romaine.

Cependant, par les plaies béantes qu’elle a laissé dans le cœur des Romains et plus particulièrement du Sénat, cette Crise, loin de résoudre toutes les questions, n’a fait qu’empirer un symptôme déjà grave. Rapellons que l'exil d'Andronicus dans les années 20 fut obtenu de haute lutte par Ecritus... Deux descendants des protagonistes de l'époque se déchiraient encore, et le destin de leurs aïeux étaient dans leurs mémoires. Si l'on précise maintenant qu'Andronicus, durant cet exil, est devenu "Traditor", traître à sa patrie, en prenant le commandement d'une force de mercenaires qu'il a fait marcher sur Massalia et Rome, on mesure combien cet épisode douloureux d'une vieille guerre gangrène encore Rome. Gageons donc que tant que cette question n’aura pas été résolue dans un sens ou dans l’autre par la voie légale ou par un changement de mentalité des Sénateurs, Rome se montrera incapable de se forger un destin à la hauteur de ses ambitions.

Portrait

Cornelius Antonicus

Cornelius Antonicus est né en 285 dans la gens Antonicus, comme son nom l’indique si bien. Sa mère, Lucia, a finit par donner un fils à Claudius Porcus Antonicus. Le surnom de ce dernier vient de son goût prononcé pour la viande de porc d’après les Antonicii, de son hygiène de vie d’après les voisins des Antonicii.

Gens mineure s’il en est, les Antonicii prétendent que leurs ancêtres ont côtoyés Romulus. Certains d’entre eux prétendent aussi que la marmotte, elle met le chocolat… En vérité, les Antonicii ont toujours préféré gérer leurs terres et compter leurs as plutôt que se dévouer pour la République comme leur statut de Patricien le leur permettait.

Il aura en fait fallu attendre la série de mauvaise récolte qui frappa le Latium à la fin du III° siècle pour entendre à nouveau parler des Antonicii. Ruinés par cet événement, la gens décline. Et comme elle n’avait déjà pas beaucoup de Virtus, un déclin même relativement bref signifiait rapidement la mort. La mauvaise fortune aidant, Cornelius ne bénéficie pas vraiment d’une éducation exemplaire. Ses parents lui apprennent surtout les bienfaits de la discrétion et de l’humilité. Le jeune Antonicus est bien forcé de les croire, ils ne peuvent de toute façon pas lui fournir de contre exemple.

En 300, son père Claudius Porcus s’éteint. Hanté par l’idée de passer sa vie avec sa vieille mère accrochée à ses basques, Cornelius se lance dans la vie publique. Ses efforts sont récompensés en 313. Le Censeur Cornelius Scipio Publius l’intègre à l’album Sénatorial, pour des raisons sentimentales, apparemment. En effet, les premiers pas du jeune Antonicus (il n’a alors que 28 ans, ce qui en fait un des benjamins du Sénat) marque une incroyable admiration pour le Censeur. Cela permet de mieux comprendre les raisons de son inscription au Sénat.

Petit à petit, il finit par s’affirmer au Sénat, intervenant dans certains débats. Il ne les marque pas encore de son empreinte, mais, comme on dit « le métier rentre ».

En 314, enfin, ses soucis se terminent. Attiré comme une mouche par le miel, un riche Plébéien (négociant en vin) lui marie Julia, sa fille. La dot permet enfin à la gens Antonicii de se sortir du marasme. L’attitude de Cornelius à la Curie s’en ressent : plus sûr de lui , il commence à s’affirmer. Ce tournant se confirme en 315 : à la naissance de son fils, Maximilianus, il organise une fête ou il convie tout le Sénat, qui répond en grande partie. Cornelius en ressent une joie immense. Son éducation provinciale lui faisait encore ignorer que pour qu’un Sénateur rate une fête, il faut une très bonne raison, et non l’inverse.

Cornelius Antonicus continue ensuite sur sa lancée, il grimpe lentement mais sûrement les marches du Sénat : En 316 il participe à une commission sur les infrastructures et dépose son premier projet de Loi.

Il est (enfin) élu à la Questure en 318, à 33 ans. C’est là qu’il se liera d’amitié avec Tibère, le futur traître, puis l’année suivante avec Lucius Carmanovius, le futur Consul. Sans éclat, il fait montre d’une compétence certaine. Et au milieu de la tourmente qui secoue alors toute la République (crises Harpaxienne, Étrusque et Thessalienne), sa lenteur dans la prise de décision passe pour de la sagesse.

Cependant, le Sénat lui refuse l’accès à l’édilité en 320. Mais un Antonicii est habitué aux échecs, et Cornelius ne s’arrête pas pour si peu. A nouveau candidat, il est élu en 321.

A partir de cette date, son ascenscion ne connaître plus d’arrêt. Dans la décennie qui suit, il se fait élire Préteur (322, 323), il lâche son ami Tibère, convaincu de traîtrise dans la campagne Italienne et brouillé avec Tullius, et il se rapproche de son ami Lucius, entrant grâce à lui au PL, qui règne alors sur la vie politique Romaine. Ce réservoir très sûr de voix lui permet d’atteindre la récompense suprême en 325 : l’élection au Consulat, aux côtés de Carmanovius justement. Il traverse presque sans encombre la grave crise qui secoue de nouveau la République, restant à Rome pour « faire tourner la boutique » pendant que Carmanovius, Ecritus et quelques autres se battent dans toute la République. Il prend goût au pouvoir, et se fait réélire en 326, puis en 328 et 329 après une petite pause en 327, mais il faut dire qu’il avait alors face à lui Ecritus le vieux lion et Labienus le vieux fripon.

Profitant du manque de motivation des autres Consulaire, il se fait élire en 330 Censeur. Ce dernier mandat lui assure un certain poids politique pendant 5 ans. Il sera surtout marqué par l’insistance de Cornelius quant au respect de la politesse à la Curie : On ne dit pas « machintrus », mais « Sénateur machintrus », ou « magistrat machintrus » si machintrus est magistrat. Cornelius restera tout son mandat très strict sur ce point.

La Censure étant tout de même un mandat peu prenant, Cornelius, l’âge aidant, s’éloigne peu à peu du pouvoir. Il continue d’animer un PL moribond, qu’il accueille maintenant dans sa Domus, et surveille de loin le Sénat, mais le cœur n’y est plus. Il a terminé son cycle, et il le sait. Depuis la fin de son mandat, à l’hiver 334, on ne le voit d’ailleurs presque plus au Sénat.

Au final, Cornelius Antonicus aura réussi son entreprise : la gens Antonicus est maintenant connue et respectée dans toute la République. Il n’aura brillé ni par l’ardeur ni par l’esprit, mais son calme et sa pondération lui auront permis de toujours se tirer des mauvais pas. On peut lui objecter une gestion peu ambitieuse de la République, il répondra qu’il l’a tout de même rendue en meilleur état qu’il ne l’a trouvée. Entre nous, passant après Harpax, il n’aura pas eu beaucoup d’efforts à fournir pour faire mieux.

Sport

Equirria

Compte rendu

Suite à une décision du comité de rédaction du journal, il a été décidé de ne pas donner de compte rendu de l'épreuve, le salaire du rédacteur ayant été parié sur le cheval de l'Aventin.

Position Finale

En attente des prochaines Equirria

Elections

En attente des élections pour 337.

Football

Récapitulatif des équipes

FC Thierus - Equipe crée par Olecranus Thierus. Première équipe "Romaine" du jeu. Mais ses résultats sont pour le moment très décevants, l'entraineur ne laissant probablement pas assez de place aux entrainements - Entraineur: Thierus

Mot de l'entraineur : Mon équipe a gagné 100% des matchs à domicile à 11/11 ;) J'ai du déprogrammer un entrainement devant le chèque de l'entraineur de l'Olympique Sabin qui voulait nous rencontrer en amical( vu le nombre de zéros, je l'ai laissé gagner aussi :o) )

Olympique Sabin - Equipe crée par Carmanovius Julius. Elle joue peu mais a effectué des débuts en fanfare - Entraineur: Carmanovius

FC Carthage - Equipe crée par MJ Mercure. Elle semble avoir du mal à s'imposer pour le moment, essuyant de sévères défaites à l'extérieur, mais semble sortir de crise. - Entraineur: Hamilcar

FC Coldeel - Equipe crée par Coldeeus. Elle débute discrètement mais efficacement - Entraineur: Coldeel

AS Dobrasus et FC Massalia - Equipes crées respectivement par Dobrasus et par Gaius. Pour le moment elles ronges leurs frein en attendant leurs premiers matchs - Entraineurs respectifs: Dobrasus et Gaius

Amicaux

Olympique Sabin 4-0 FC Thierus - Excellente victoire de l'Olympique Sabin, qui en deuxième mi-temps a pris le dessus sur un FC Thierus largement surclassé.

Alter version: Victoire chanceuse de l' Olympique Sabin sur un terrain bosselé , le FC Thierus a fait l'essentiel du jeu mais les nombreuses taupes du stade avaient choisi leur camp ...

Alter alter version: Le terrain était impecable. Certe le public a très largement poussé son équipe, jouant son rôle de 12° homme, mais les Sabins étaient visiblement techniquement supérieurs, et le FC Thierus s'est démobilisé à la fin du match, encaissant un but stupide.

Alter alter alter version : Tous les joueurs étaient doppés, crévindiou ,leurs maillots sont made in taiwan avec du coton srilankais et fabriqué avec de l argent capitaliste issu des produits mondialistes non diabolisés . J.Bové

Championnat Romejpem

Débute le 23 Février.

FC Coldeel FC Carthage 23-02-2006 18:30

AS Dobrasus Olympique Sabin 23-02-2006 18:30

FC Massilia FC Thierus 23-02-2006 10:30

Culture

Colle ici ton texte, poême, chanson.


Beuh!!! Il a jeté nos oeuvres ...

Divers

Tarantinus et Antonicus, une franche amitié ?

Chacun a pu se rendre compte de la passion des relations entre le vénérable Censeur, 47 ans, et l'Edile Tarantinus, 38 ans. On murmure que la dernière dispute qui a eu lieu n'avait pas vraiment un caractère politique... Et la réconciliation encore moins.

"Bah donc, si on avait dit au gars mézigue que l'maît' il envoyait ses filets des deux côtés du fleuve, j'aurais un peu plus serré le derrière ! D'par ma foi, j'savais ben qu'ses voyages à Naples ça nous l'avait rendu complétement timbré !" nous révèle l'intendant de l'Edile, Monsieur S. Le deuxième intendant de Tarantinus ajoute : "On a souvent vu que notre brave maître s'entourait pas mal d'hommes, mais on avait jamais fait le rapprochement. Je commence à comprendre les moues gênées de Titus Actae lorsqu'il sortait du bureau privé du maître. Et le Questeur Aquila qui parlait à sa femme de ses hémorroides... Que Junon me pardonne !"

Mais laissons le mot de la fin à son beau-père, Quintus V., qui lui aussi à tenu à garder l'anonymat pour éviter à sa respectable famille la honte d'être associé à de telles moeurs. "Je suis déçu. D'habitude c'est moi qui nique"


Les bons comptes du Sénateur Questus

Le Sénateur Questus a courageusement décidé de rendre publique ses comptes. Il est le premier Sénateur a avoir ce courage, le dernier aussi, sans doute.

Il n'en ressort rien de bien palpitant, hormis un très subtil montage financier avec le Sénateur Barbus, retiré depuis quelques années du Sénat, afin de récupérer les terres de ce dernier pour pas un as. Décidément, qu'elles soient d'Illyrie ou d'Italie, au PPTL, on aime beaucoup la terre.

Réclames

Avant, quand je voyais un joueur, je ne ressentais même plus la moindre excitation.

Plus ce petit chatouillis dans la nuque au moment où j'envoyais mon PNJ leur pourrir la vie.

Plus cette montée d'excitation au moment où les armées ennemis allaient piler leurs légats.

J'avais honte.

Depuis j'en ai parlé à mon affranchi-médecin.

Et j'ai pu reprendre une vie normale. J'ai pu à nouveau niquer en toute confiance.


Pour que ce ne soit plus une finalité :

TROUBLES DE L'ERECTION, PARLEZ EN A VOTRE APOTHICAIRE


HJ

Remarques, courrier des lecteurs

Poste ici tes messages. Peine de coeur, difficultée matérielle, âpreté du combat Politique trop épuisante? Mme Irma se fera un plaisir de te répondre en t'éclairant de ses judicieux conseils. N'hésite pas.


Rome HJ

Ici, un enrichissement HJ des articles EJ est prévu, dans la mesure ou ça ne pose pas de problème avec les joueurs et les MJs. Certains sujets ne seront donc peut-être pas traités ici.


TOP INFO !

Certaines rumeurs laisseraient croire que Rome serait en Italie ! Affaire à suivre !