Journal

Un article de RomeWiki.

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En attente des élections pour 337.
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En attente des élections pour 340.
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Version du 10 mai 2006 à 10:49

Sommaire

Le Romain déchainé

Journal de Rome, paraissant toutes les Calendes, sauf celle des Grecs

Préambule

Salve, chers lecteurs. Ici Scribonius Drusus, seul journaliste indépendant de Rome, qui vous présente votre nouvel organe d'information. Ce journal est une tribune libre totalement sous mon contrôle. Toute modification abusive (cad qui me plait pas) entrainera la pose de graffitis sur votre Domus. A part ça, libre à vous d'y ajouter votre propre contribution dans la rubrique concernée, ou de me contacter en "discussion" pour créer une nouvelle rubrique. Et si vous êtes timides, envoyez moi votre contribution à cette adresse: fauad_brami@yahoo.fr

Éditorial

Actualité

Actualités

Grande promo sur les cercueils !

Massilia Cercueils, on casse les prix !

Articles

Bientôt, ici même, une grande enquête sur la dure condition de jeune Sénateur.


L'Hellenisme à Rome

Il est encore tres dur pour un sénateur d'analyser le rôle réel d'un novice a Rome. Chacun d'entre nous a surement voulu effacer ce passage de notre mémoire autant traumatisant moralment que physiquement.

Il est convenu que l'hellenisation de la société romaine est une réalité qui s'exprime au plus au point dans les couloirs du Senat.

Je me rappelle encore mon premier jour a la curie, tout les anciens senateurs etaient ensembles et riés a ma premiere intervention aussi inninterressante que décroché de la réalité de notre société. La frustartion et la timidité m'assaillit, je senti ce jour la que mon integration serait difficile. Je remarquais cependant que derrière cette façade cynique il nous jugeait autant moralement que physiquement. Souvent se portait sur moi des regards concupissant et des messes basses se faisaient a mon passage. Il etait evidant que des anciens m'avaient remarqué pour mes qualités politiques ou tout du moins pour mon physique de jeune homme. Un jour a mon grand bonheur, je ne savais pas encore ce qu'il m'attendait un ancien consulaire, dont je tairais le nom (V......s) me contacta me promettant une mission, et me proposa d'en discuter dans son bureau. Trop heureux de cette oportunité je su l'en remercié. Je du aussi monter mais connaissance a nombre de senateur. La pénétaration de la culture grecque au Sénat ne fut jamais aussi marquante pour moi que ce jour là. Certain le refusairent et preferent l'exil et le sucide, ils furent tres peu nombreux... d'autres prirent plaisir à monter leur incompetence pour refaire chaque jour leurs preuves. Ce qui est sur après quelques année de noviciat et une longue periode a Carthage, j'attend avec impatience mon retour au sénat pour affiché ma barbe et initié de nombreux jeunes sénateurs a la politique du Sénat.

Silanus Kaeso (sénateur depuis 319)

Interview

Débat

Nouveau débat: Traces contrastées dans l'Histoire, que retenir: les Gens Andronicus et Poussinus

Nous attendons ici vos contributions.



Deux Gens que tout oppose , deux hommes déterminés à servir Rome et qui finalement s'en seront servis. Des exemples à ne pas suivre sous peine d'Icarisme .

Pirus Cresus, le cousin du grand Poussinus

Second débat: Le Triumvirat : Héros ou Dictateur ?'

Pour plus d'informations, voir : Années 250 à 255 AUC


Introduction :

Le plus grand danger qu’ai connu Rome, avant le débarquement de 75.000 Grecs en Italie durant la guerre de 320, avait été la double attaque (mal) coordonnée des Etrusques et des Napolitains, alors maîtres de la Campanie, pendant la guerre de 250. Alors que Rome semblait au fond du gouffre, trois hommes, ACTAE Marcus Lucius, ANDRONICUS Titus et CLAUDIUS Eusèbe, décident d’unir leurs forces dans le but annoncé de sauver la République. Comptant sur le soutien de l’armée, ils prennent le pouvoir de force, et mènent dès lors la politique de Rome. Mais la résistance opiniâtre des « légalistes’ , avec à leur tête Manius Ecritus Stilo, mettra fin à leur expérience originale et sans précédent. La fin trouble du Triumvirat et des Triumvirs, l’importance historique des protagonistes divers et les intérêts clientélistes qui en découlent ont depuis empêché toute analyse non partisane de ce qui fut sans conteste l’événement le plus important du III° siècle à Rome. Nous tenterons de combler ce manque par une analyse impartiale de la Crise, suivant l’approche suivante. La Crise de 250, ou l’apogée d’une schizophrénie bien Romaine. Pour ce faire, nous aborderons d’abord le problème de la situation très particulière que traverse Rome à cette époque. Ensuite, nous présenterons les deux politiques qu’adoptera la République, et nous nous attacherons enfin aux résultats de la Crise, maintenant bien connus.


I- La situation de Rome

A) Extérieure

En 250, Rome n’a jamais été en plus grand danger. 250, c’est l’année ou les armées Grecques campent sous les murs de l’Urbs, après avoir lentement conquis tout le Sud du Latium, profitant de la faiblesse numérique et de la désorganisation des Légions leur faisant face. Rome est vaincue.

Cependant, 250, c’est aussi l’année de la victoire finale en Etrurie, ou les troupes de Tarquin subissent défaites sur défaites, prises entre deux fronts. Au Sud, les forces Etrusques ne se sont jamais remises de la défaite de Castrum Novum. Désorganisées, artificiellement renforcées par des levées impopulaires, elles reprennent Tarquini (Victoriae), mais doivent maintenant faire face à une invasion Gauloise au Nord qui les oblige à diviser leurs forces. Les Légions repartent à l’attaque, reprennent Victoriae, assiègent Saturniae, la capitale. L’Etrusque est vaincu.

B) Intérieure

Mais dans l’Urbs, on ne chante pas ces victoires. En 250, le Censeur est Ecritus, les Consuls sont Actae et Andronicus. Après l’échec de la Dictature du vieux Karlus Marximus de 248, la fonction est discréditée et inutilisable. Face à l’avancée inexorable des hoplites Napolitains dans les plaines du Latium, la panique gagne toutes les couches de la population, et l’affolement règne en maître au Sénat. Devant la toute puissance Napolitaine, certaines voies du Sénat vont jusqu’à proposer la capitulation. Rapidement écartées, elles sont néanmoins symptomatiques de l’état de stress atteint par les élites Romaines. La principale agitation vient du Tribunat de la Plèbe, alors occupé par un Patricien. Talarius, Sénateur sulfureux, brillant et séduisant, mais sur lequel pèsent de lourds soupçons, est élu Tribun par le Sénat. Claudius Eusèbe y oppose son Veto Tribunitien avant de partir sur le front Etrusque superviser la prise de Saturniae. Ce faisant, il déclenche l’explosion de la crise, aggravée par l’avancée Napolitaine. Au Sénat, les Consuls soutiennent Claudius, tandis que le Censeur et une large majorité Sénatoriale prennent le parti de Talarius.

Manipulée par des démagogues, oiseaux de mauvais augure, la foule ne cesse de s’agiter. On vandalise la demeure du Censeur Ecritus. On se bat chaque jour dans les rues de Rome entre bandes rivales à propos de l’élection Tribunitienne, et ces bagarres se transforment bien vite en émeutes générales. Les rumeurs les plus folles circulent à propos de puits empoisonnés, de traîtres à la solde des Napolitains… On lynche des pérégrins dans l’indifférence générale. Les Vigiles sont totalement dépassés, incapable de maîtriser la situation, et la famine menace la Citée qui vit en état de siège.


II- Deux politiques

A) Les « caractériels »

Face au désordre qui règne en maître, les trois futurs Triumvirs mettent rapidement au point leur action. Leur vision des choses, connue par leurs discours de l’époque à la Curie et par la défense d’Andronicus à son retour de Naples, est simple : l’Ordre. Rome leur apparaît en proie au chaos, incapable de faire face à la menace qui pèse sur elle. Actae, prenant le contrôle de la Légion de défense qui campe dans les faubourgs, investit nuitamment la ville aux premiers jours de l’hiver 250. Ayant le contrôle effectif de la Citée, il déclare le lendemain la constitution d’un gouvernement provisoire tant que pèsera sur Rome la menace Napolitaine. Il fait de Talarius un bouc émissaire et le place en résidence (très) surveillée. Andronicus, de son côté, prend le commandement de toutes les troupes du Latium et les rassemble pour faire face aux armées Grecques. Claudius, enfin, a pris Saturniae et a stoppé pacifiquement l’avancée Gauloise. Il ramène à marche forcée la tête de Tarquin et une Légion pour soutenir le pouvoir tout récent du Triumvirat et les troupes d’Andronicus.

Il ressort de toutes ces mesures une énergie sans commune mesure avec celle déployée les années précédentes par le Sénat. Rome est enfin clairement dirigée, l’évolution de la situation s’accélère pour quelques mois, et va dans le sens d’un redressement. Cependant, les conditions du retour à une situation politique normale sont confuses, et les Triumvirs supportent mal les forces d’oppositions, réagissant avec une violence toujours contenue mais tout de même oppressante aux velléités d’autonomie de leurs opposants. On se doute d’ailleurs que si le soutien du peuple de Rome, attaché aux symboles de la République, n’avait pas été aussi important pour eux, ils n’auraient sans doute pas fait preuve de tant de mansuétude.


B) Les « légalistes »

Face au coup d’état d’Actae, c’est tout d’abord la stupeur. Mais rapidement les Sénateurs, manifestent leur désapprobation. L’influence d’Actae et le prestige de la gens Claudius donnent des appuis dans la Curie aux Triumvirs, mais la majorité du Sénat est opposée à cette perte du pouvoir. Ils se regroupent tout d’abord sous la bannière du Censeur Ecritus. Dans la lignée de son soutien à Talarius, qu’il a finalement imposé au Tribunat de la Plèbe en faisant déclarer illégal le veto de Claudius, il refuse de voire le double sacrilège du Triumvirat : Ils ont fait rentrer des hommes en armes dans le Pomerium pour prendre le pouvoir, et ils ont porté la main sur un Magistrat en plaçant de force Talarius en résidence surveillée. Ecritus fait donc déclarer le Triumvirat illégal. Extrêmement populaire, le Censeur n’est pas assassinable. Il est donc placé en résidence surveillée, comme Talarius. S’organise alors une double opposition. Ecritus en est la bannière, tandis qu’au Sénat c’est la jeune génération qui prend le relais, dirigé par Cornelius Scipio Publius. Leur opposition reste cependant assez vaine. La Loi est pour eux, mais pas la force, et le poids de leurs arguments ne suffit pas à faire bouger une Plèbe soulagée par la victoire contre les Napolitains. Et c’est encore Ecritus qui s’illustre. Malgré son emprisonnement, il réussit à persuader le Pontife de déclarer le Triumvirat impie. Profitant de la confusion ainsi crée dans les esprits Romains, il retourne ses gardes et profite de l’éloignement des Légions occupées à reprendre Ostie puis à poursuivre les Campaniens jusqu’à Naples pour reprendre le contrôle de l’Urbs. C’est la fin du Triumvirat. Soutenus par la tradition, les « légalistes » reprennent le contrôle de la situation.


III- Quels résultats ?

A) Rome sauvée

L’action du Triumvirat aura, c’est indéniable, eu le mérite d’accélérer grandement le mécanisme des décisions de Rome. Cette accélération permet de répondre à la crise militaire par le placement sous le commandement unique d’Andronicus, qu’on appellera bientôt Imperator, des Légions de la République. Exceptées celles qui restent en Etrurie maintenir l’ordre dans la nouvelle province et tenir en respect les Gaulois au nord, sous le commandement de Cnaeus Defontis Crassius. Les forces ainsi rassemblées remportent dans la plaine du Latium une grande victoire sur l’envahisseur Napolitains. Puis c’est la reconquête d’Ostie, et enfin la poursuite contre les armées napolitaines débandées. Finalement, Andronicus ne s’arrêtera que sous les murs de Naples, après avoir conquis toute la Campanie. Imprenable sans un blocus maritime, la Citée conservera son indépendance. Par ailleurs, les mesures énergiques des Triumvirs à Rome et dans les provinces permettent de répondre à la famine qui menaçait fortement la ville, leur assurant un surcroît de soutien populaire au passage. Enfin, les institutions Républicaines sont sauvées par le retour au pouvoir du Censeur et la reprise d’un fonctionnement normal de la République.


B) Rome perdue

Malgré tout, cet épisode laisse de cruelles marques dans une Rome encore jeune. La fin inexpliquée de deux des trois Triumvirs, Claudius étant « sucidé » et Actae très franchement assassiné sans que justice soit jamais faîte à ce sujet, la facilité avec laquelle le pouvoir a pu être pris par un homme charismatique avec une seule Légion, le souvenir cuisant du danger qu’on fait peser sur Rome les Napolitains, tout cela se mèle dans l’inconscient collectif Romain après la guerre, et fourni matière à de nombreux abus et à d’innombrables frustrations. En montrant qu’il était possible de résoudre bien des problèmes sans le Sénat, les Triumvirs ont ouverts une boîte de Pandore qui ne se refermera jamais, et leur action a modifié en profondeur la République Romaine, qui aujourd’hui n’a plus grand chose à voire avec la naïve innocence de ses débuts.


Conclusion :


Les Triumvirs se voyaient comme sans conteste comme des Héros dignes d’Hector, d’Énée et de Romulus, mais pour leurs détracteurs, ils étaient aussi nuisibles que des Rois car profitant de la situation pour s’arroger tout le pouvoir sans aucun contrôle. Mais ils n’étaient que des humains qui ont apporté aux problèmes de leurs temps les réponses qu’ils pensaient adaptées. Ce faisant, ils illustrèrent jusqu’à l’absurde la schizophrénie d’une Rome attendant une gestion forte et efficace de ses dirigeants mais viscéralement attachée à ses institutions qui entravent la marge de manœuvre de ces derniers. À ce titre, la Crise de 250 fourni donc un passionnant matériel de réflexion politique, et chaque Sénateur devrait s’attacher à étudier avec attention cet épisode-clé de la vie politique Romaine.

Cependant, par les plaies béantes qu’elle a laissé dans le cœur des Romains et plus particulièrement du Sénat, cette Crise, loin de résoudre toutes les questions, n’a fait qu’empirer un symptôme déjà grave. Rapellons que l'exil d'Andronicus dans les années 20 fut obtenu de haute lutte par Ecritus... Deux descendants des protagonistes de l'époque se déchiraient encore, et le destin de leurs aïeux étaient dans leurs mémoires. Si l'on précise maintenant qu'Andronicus, durant cet exil, est devenu "Traditor", traître à sa patrie, en prenant le commandement d'une force de mercenaires qu'il a fait marcher sur Massalia et Rome, on mesure combien cet épisode douloureux d'une vieille guerre gangrène encore Rome. Gageons donc que tant que cette question n’aura pas été résolue dans un sens ou dans l’autre par la voie légale ou par un changement de mentalité des Sénateurs, Rome se montrera incapable de se forger un destin à la hauteur de ses ambitions.

Portrait

Cornelius Antonicus

Cornelius Antonicus est né en 285 dans la gens Antonicus, comme son nom l’indique si bien. Sa mère, Lucia, a finit par donner un fils à Claudius Porcus Antonicus. Le surnom de ce dernier vient de son goût prononcé pour la viande de porc d’après les Antonicii, de son hygiène de vie d’après les voisins des Antonicii.

Gens mineure s’il en est, les Antonicii prétendent que leurs ancêtres ont côtoyés Romulus. Certains d’entre eux prétendent aussi que la marmotte, elle met le chocolat… En vérité, les Antonicii ont toujours préféré gérer leurs terres et compter leurs as plutôt que se dévouer pour la République comme leur statut de Patricien le leur permettait.

Il aura en fait fallu attendre la série de mauvaise récolte qui frappa le Latium à la fin du III° siècle pour entendre à nouveau parler des Antonicii. Ruinés par cet événement, la gens décline. Et comme elle n’avait déjà pas beaucoup de Virtus, un déclin même relativement bref signifiait rapidement la mort. La mauvaise fortune aidant, Cornelius ne bénéficie pas vraiment d’une éducation exemplaire. Ses parents lui apprennent surtout les bienfaits de la discrétion et de l’humilité. Le jeune Antonicus est bien forcé de les croire, ils ne peuvent de toute façon pas lui fournir de contre exemple.

En 300, son père Claudius Porcus s’éteint. Hanté par l’idée de passer sa vie avec sa vieille mère accrochée à ses basques, Cornelius se lance dans la vie publique. Ses efforts sont récompensés en 313. Le Censeur Cornelius Scipio Publius l’intègre à l’album Sénatorial, pour des raisons sentimentales, apparemment. En effet, les premiers pas du jeune Antonicus (il n’a alors que 28 ans, ce qui en fait un des benjamins du Sénat) marque une incroyable admiration pour le Censeur. Cela permet de mieux comprendre les raisons de son inscription au Sénat.

Petit à petit, il finit par s’affirmer au Sénat, intervenant dans certains débats. Il ne les marque pas encore de son empreinte, mais, comme on dit « le métier rentre ».

En 314, enfin, ses soucis se terminent. Attiré comme une mouche par le miel, un riche Plébéien (négociant en vin) lui marie Julia, sa fille. La dot permet enfin à la gens Antonicii de se sortir du marasme. L’attitude de Cornelius à la Curie s’en ressent : plus sûr de lui , il commence à s’affirmer. Ce tournant se confirme en 315 : à la naissance de son fils, Maximilianus, il organise une fête ou il convie tout le Sénat, qui répond en grande partie. Cornelius en ressent une joie immense. Son éducation provinciale lui faisait encore ignorer que pour qu’un Sénateur rate une fête, il faut une très bonne raison, et non l’inverse.

Cornelius Antonicus continue ensuite sur sa lancée, il grimpe lentement mais sûrement les marches du Sénat : En 316 il participe à une commission sur les infrastructures et dépose son premier projet de Loi.

Il est (enfin) élu à la Questure en 318, à 33 ans. C’est là qu’il se liera d’amitié avec Tibère, le futur traître, puis l’année suivante avec Lucius Carmanovius, le futur Consul. Sans éclat, il fait montre d’une compétence certaine. Et au milieu de la tourmente qui secoue alors toute la République (crises Harpaxienne, Étrusque et Thessalienne), sa lenteur dans la prise de décision passe pour de la sagesse.

Cependant, le Sénat lui refuse l’accès à l’édilité en 320. Mais un Antonicii est habitué aux échecs, et Cornelius ne s’arrête pas pour si peu. A nouveau candidat, il est élu en 321.

A partir de cette date, son ascenscion ne connaître plus d’arrêt. Dans la décennie qui suit, il se fait élire Préteur (322, 323), il lâche son ami Tibère, convaincu de traîtrise dans la campagne Italienne et brouillé avec Tullius, et il se rapproche de son ami Lucius, entrant grâce à lui au PL, qui règne alors sur la vie politique Romaine. Ce réservoir très sûr de voix lui permet d’atteindre la récompense suprême en 325 : l’élection au Consulat, aux côtés de Carmanovius justement. Il traverse presque sans encombre la grave crise qui secoue de nouveau la République, restant à Rome pour « faire tourner la boutique » pendant que Carmanovius, Ecritus et quelques autres se battent dans toute la République. Il prend goût au pouvoir, et se fait réélire en 326, puis en 328 et 329 après une petite pause en 327, mais il faut dire qu’il avait alors face à lui Ecritus le vieux lion et Labienus le vieux fripon.

Profitant du manque de motivation des autres Consulaire, il se fait élire en 330 Censeur. Ce dernier mandat lui assure un certain poids politique pendant 5 ans. Il sera surtout marqué par l’insistance de Cornelius quant au respect de la politesse à la Curie : On ne dit pas « machintrus », mais « Sénateur machintrus », ou « magistrat machintrus » si machintrus est magistrat. Cornelius restera tout son mandat très strict sur ce point.

La Censure étant tout de même un mandat peu prenant, Cornelius, l’âge aidant, s’éloigne peu à peu du pouvoir. Il continue d’animer un PL moribond, qu’il accueille maintenant dans sa Domus, et surveille de loin le Sénat, mais le cœur n’y est plus. Il a terminé son cycle, et il le sait. Depuis la fin de son mandat, à l’hiver 334, on ne le voit d’ailleurs presque plus au Sénat.

Au final, Cornelius Antonicus aura réussi son entreprise : la gens Antonicus est maintenant connue et respectée dans toute la République. Il n’aura brillé ni par l’ardeur ni par l’esprit, mais son calme et sa pondération lui auront permis de toujours se tirer des mauvais pas. On peut lui objecter une gestion peu ambitieuse de la République, il répondra qu’il l’a tout de même rendue en meilleur état qu’il ne l’a trouvée. Entre nous, passant après Harpax, il n’aura pas eu beaucoup d’efforts à fournir pour faire mieux.

Sport

Equirria

Compte rendu

Suite à une décision du comité de rédaction du journal, il a été décidé de ne pas donner de compte rendu de l'épreuve, le salaire du rédacteur ayant été parié sur le cheval de l'Aventin.

Position Finale

1 Aulus HORATIUS ==> Bennitus DARUS ==> Palatin

2 Publius MARCIUS ==> Emilius IULIUS ==> Trastevère

3 Decimus Marcellus ==> Caius TARANTINUS ==> Caelius

4 Tiberius RABIRIUS ==> Kaeso AEMILIUS ==> Emporium

5 Spurius POMPONIUS ==> Romanus DOBRASUS ==> Subure

6 PTAHHOTEP ==> Oppius RUPITUS ==> Vélabre

7 Manius CASSIUS ==> Julius CARMANOVIUS ==> Aventin

8 Servius VALERIUS ==> Titus PUBLICOLA ==> Capitole

9 Cnaeus TULLIUS ==> Sextus CAELIUS ==> Argilete

10 Podarces PHILOPATOR ==> Phidias DE DELIUM ==> Murcia

11 Aurelius ANTONICUS ==> Cornelius ANTONICUS ==> Esquilin

12 Appius DOMITIUS ==> Nicolaeus COLDEEUS ==> Viminal

13 Caius LIVIUS ==> Mamercus SPULCIUS ==> Porte Capène

14 Quintus VOLUSIUS ==> Manius MANLIUS ==> Cispius

Elections

En attente des élections pour 340.

Football

Récapitulatif des équipes

FC Thierus - Equipe crée par Olecranus Thierus. Première équipe "Romaine" du jeu. Mais ses résultats furent très décevants au début, une ENORME amélioration depuis ! - Entraineur: Thierus


Olympique Sabin - Equipe crée par Carmanovius Julius. Elle joue peu mais a effectué des débuts en fanfare , la suite est moins glorieuse ...- Entraineur: Carmanovius

FC Carthage - Equipe crée par MJ Mercure. Elle prit un mauvais départ, essuyant de sévères défaites à l'extérieur, mais semble sortir de crise et s'impose brillament par deux fois. - Entraineur: Hamilcar

FC Coldeel - Equipe crée par Coldeeus. Elle débute discrètement mais efficacement - Entraineur: Coldeel

AS Dobrasus - Quipe crée par Dobrasus, qui n'a encaissé aucun but lors de ses indiscutables victoires - Entraineur: Dobrasus

Imperial Athletique - Equipe barbare venue du nord. Son style offensif et la qualité de son jeu lui ont permis de gagner la totalité de ses matchs avec 7 buts marqués pour un seul encaissé. Sous l'impulsion de la star Sojiro l'IA a déjà annoncé sa volonté de participer au championnat romain - Entraineur: Daruch

FC Massalia - Match nul pour commencer pour cette équipe créé par Gaius - Entraineur: Gaius

FC Actarus - Equipe crée par Actarus. Pour le moment elle ronge son frein en attendant son premier match - Entraineur: Actarus

AS PQR - Equipé créé par Publicola. Des matchs difficiles pour débuter, mais seulement deux buts d'encaissé ... mais un seul but de marqué en deux matchs ! - Entraineur: Publicola

AS Septi - Un seul match, une défaite 2-1 pour cette jeune équipe - Entraineur: Septimus

SL Benfica - Un seul match également, mais une défaite plus sévère de 4-1 - Entraineur: Pirus

RSC Arsenia - Equipe créé par Caius Julius Marcus. Toute jeune équipe

Amicaux

Olympique Sabin 4-0 FC Thierus - Excellente victoire de l'Olympique Sabin, qui en deuxième mi-temps a pris le dessus sur un FC Thierus largement surclassé.

Alter version: Victoire chanceuse de l' Olympique Sabin sur un terrain bosselé , le FC Thierus a fait l'essentiel du jeu mais les nombreuses taupes du stade avaient choisi leur camp ...

Alter alter version: Le terrain était impecable. Certe le public a très largement poussé son équipe, jouant son rôle de 12° homme, mais les Sabins étaient visiblement techniquement supérieurs, et le FC Thierus s'est démobilisé à la fin du match, encaissant un but stupide.

Alter alter alter version : Tous les joueurs étaient doppés, crévindiou ,leurs maillots sont made in taiwan avec du coton srilankais et fabriqué avec de l argent capitaliste issu des produits mondialistes non diabolisés . J.Bové

Championnat Romejpem

Première journée, 23 Février 2006

Nous recevons comme commentateur l'attaquant Guymauve, meneur de jeu de l'Imperial Athletique. Sire Mauve, quelle est votre opinion sur cette première journée du championnat ?

FC Coldeel FC Carthage 23-02-2006 18:30 FC Carthage, après des débuts très difficiles, a réussit une série de 3 matchs sans défaite et ses résultats vont en s'améliorant. Le FC Coldeel, avec une victoire en un match, est difficile à juger.

Hamilcar a fait preuve d'une audace et d'un orgueil démesuré en jouant à 10 contre 11 après avoir laissé dans sa sélection un joueur sous le coup d'une exclusion. La punition ne s'est pas faite attendre et le FC Coldeel en a profité pour prendre un net avantage qui lui servira pour tenir ses adversaires à bonne distance pendant la suite de ce championnat. J'attends le match retour pour apprécier le véritable potentiel de ces deux équipes face à face.

Score : FC Coldeel 5 - 0 FC Carthage

AS Dobrasus Olympique Sabin 23-02-2006 18:30 AS Dobrasus a commencé en fanfare la saison avec deux victoires incontestables, et vont rencontrer l'Olympique Sabin qui n'a pas non plus de défaites, et qui a fait des débuts prometteurs.

Les Sabins de Carmanovius ont été dépassés par la régularité et la motivation des chauves, qui n'ont rappelons le pas encaissé un seul but en trois matchs. Sous la pression ils ont commis quatre fautes et ne se sont ménagés que deux occasions dont une seule était cadrée, quand on voit la domination on sait qui sera vainqueur.

Score : AS Dobrasus 2 - 0 Olympique Sabin

FC Massilia FC Thierus 23-02-2006 10:30 Malgré des débuts décevants, le FC Thierus remonte la pente et va rencontrer une équipe a un match nul difficile à juger

Les hommes de Thierus ont joué un jeu très agressif, ce qui se traduit par cinq fautes bien sûr, mais aussi par un but dès la deuxième minute ! C'est une jeu qui se rapproche de celui de l'IA, avec une attaque moins importante toutefois, mais les deux équipes ne disposent pas d'une endurance suffisante pour ce genre d'affrontement très physique, ce qui a donné une seconde mi-temps assez plate : une seule occasion en plus de deux coups-franc. Au final une victoire assez serrée 2 à 1, un résultat assez maigre pour une équipe largement plus motivée, plus expérimentée et disposant de plus de moyens.

Score : FC Massilia 1 - 2 FC Thierus

Deuxième journée, 25 Février 2006

FC Carthage FC Dobrasus 25-02-2006 6:30 Les Puniques ont récupéré leur onzième joueur, ce qui pourrait suffire à effacer leur défaite en première journée. Je m'attends à une domination des chauves et de leur attaque plus imposante, reste à savoir si la défense adverse saura arrêter le tribun qui est la pièce maîtresse du FC Dobrasus.

Hamilcar, après le, sacré revers pris en première journée, fait entrer 11 joueurs sur le terrain, pour augmenter ses chances de vaincre, mais l'AS Dobrasus reste invaincu. L'équipe de Dobrasus ménera rapidment 1-0 et multipliera les actions en première mi-temps, alors que le FC Carthage n'a pas une seule fois tiré au but de la première mi-temps ! L'AS Dobrasus, dominateur, marquera trois autres buts en deuxième mi-temps, mais le FC Carthage transfomera ses deux seules actions par un but.

Score : FC Carthage 2 - 4 AS Dobrasus

Olympique Sabin FC Massilia 25-02-2006 14:30 Les Sabins ont un collectif très hétérogène, tant en motivation qu'au niveau de l'entraînement, ce qui ne laisse rien présager de bon ! Ils comptent plusieurs joueurs de bien plus haut niveau mais je parie que la régularité de leurs adversaires qui sauront assurer un jeu moins individuel pour contrer ces stars.

Deux tirs, deux buts dans les dix premières minutes pour l'Olympique Sabin ! Malgré une large domination du FC Massalia, le score en restera là en première mi-temps. Le FC Massalia, dominateur, se libère en deuxième mi-temps en marquant deux buts coup sur coup pour l'égalisation, alors que l'Olympique Sabin ne cadrera plus un seul tir, et c'est une juste victoire que s'offre le FC Massalia en marquant un troisième but, après avoit largement dominé ce match !

Score : Olympique Sabin 2 - 3 FC Massalia

FC Thierus FC Coldeel 25-02-2006 17:30 Les deux équipes sont très motivées et bien entraînées, tout dépendra de la disponibilité de Pirus et Caro, deux blessés du FC Thierus.

Dès le début du match le FC Coldeel, à l'extérieur, ouvre le score. Première mi-temps totalement dominé par les hommes de Codeel, celui-ci aura l'avantage de 2-0 à la mi-temps. Le match reste à leur avantage après le retour des vestiaires, et un troisième but assome le match. Mais le FC Thierus joue à domicile, et ne se laisse pas anéantir, en dominant la fin de match, maisle but marqué ne les relancera pas, car l'équipe adverse repondit immédiatement par un autre but. Anoter ce superbe coup-franc à la dernière minute pour le FC Thierus !

Score : FC Thierus 2 - 4 FC Coldeel

Troisième journée, 27 Février 2006

Olympique Sabin FC Thierus 27-02-2006 15:30 L'Olympique Sabin rencontre d'énormes difficultés en ce début de championnat et rencontre une équipe du FC Thierus gonflé à bloque, mais l'Olympique Sabin aura a coeur de bien faire devant son public

D'ailleurs, l'Olympique Sabin ouvrira le score assez rapidement, mais le FC Thierus égalisera peu de temps après. Peu d'actions ponctueront ce match, légérement dominé par le FC Thierus.

Score : Olympique Sabin 1 - 1 FC Thierus

AS Dobrasus FC Coldeel 27-02-2006 15:30 Match au sommet pour cette troisième journée entre les deux leaders. Le FC Coldeel a l'avantage d'un excellente motivation et d'un bon entraînement, mais l'AS Dobrasus joue devant son public !

But dès le début du match pour l'AS Dobrasus, mais le match sera rapidement largement dominé par le FC Coldeel qui égalisera. Mais l'AS Dobrasus n'aura que trois actions, transformés en trois buts dans ce match, alors que le FC Coldeel dominateur, courrant après le score, n'aura marqué que deux buts malgré neufs actions !

Score : AS Dobrasus 3 - 2 FC Coldeel

FC Massalia FC Carthage 27-02-2006 16:30 Les joueurs du FC Massalia n'ont aucune motivation et le FC Carthage pourrait profiter de ce match pour remonter dans le classement

Match dominé par le FC Carthage, sans suprise, dont le but fétiche, Hamilcar, marquera les trois buts du match.

Score : FC Massalia 0 - 3 FC Carthage

Quatrième journée, 01 Mars 2006

FC Coldeel FC Massilia 01-03-2006 06:30 La motivation du FC Massalia étant très basse face aux joueurs surmotivés du deuxième du classement jouant à domicile, la victoire devrait être assurée pour le FC Coldeel

C'est donc sans surprise que le FC Coldeel ouvre le score et domine ce match sans laisser une seule occasion franche à ses adversaires.

Score : FC Coldeel 4 - 0 FC Massilia

FC Thierus AS Dobrasus 01-03-2006 13:30 Le FC Thierus a quelques difficultés à s'imposer en ce début de championnat, mais les joueurs motivés jouant à domicile pourrait bien tenir en échec le leader invaincu !

Dès le début du match, la domination des hommes de Thierus se fait sentir, et les cages du goal de l'AS Dobrasus ne reste que peu de temps inviolé. La première mi-temps sera sous dominance du FC Thierus qui marquera un second but ! C'est toujours le troisième du championnat qui mène le match, et le carton rouge d'un des joueurs de l'AS Dobrasus anéantira l'équipe leader, qui encaissera un nouveau but. Dans les dernières minutes, cependant, les hommes de Dobrasus sauvent l'honneur.

Score : FC Thierus 3 - 1 AS Dobrasus

FC Carthage Olympique Sabin 01-03-2006 21:30 Match entre les deux dernier du classement. Le FC Carthage, fort de sa première victoire, et jouant à domicile, pourrait bien se relancer dans le championnat face au dernier, avec un match nul, peu motivé

Le FC Carthage commence très fort se match et domine largement cette première mi-temps, en inscrivant un but, mais l'Olympique Sabin se montra assez aggressif ! D'ailleurs, dès le retour des vestiaires, les Sabins marquent un magnifique but égalisateur. La domination revient à l'équipe de Carmanovius qui inscrira un deuxième but peu de temps après. Malgré la domination des Sabins, le FC Carthage marquera un second but mérité au vu du match, pour arriver tranquillement à un match nul.

Score : FC Carthage 2 - 2 Olympique Sabin


Cinquième, sixième, septième, huitième, neuvième, dixième journée'

Temps pluvieux et déprimant... possibilité de légère éclaircie lors de la neuvième journée, mais rien n'est moins sur.


Champion FC Coldeeus qui devance le FC Thierus à la différence de buts ! l AS Dobrasus termine troisième à 1 pont des leaders. Les trois bons derniers sont Carthage OSC (qui se console avec le meilleur buteur Hannibal) , le FC Massalia et l'Olympique Sabin .

Culture

OLECRANUS

Et dans 150 ans, on s'en souviendra pas

De ta première rixe, de ta première Loi , Du Sénat qui nous hante, de tous ces usuriers ,

Des types qui haranguent pour de simples lauriers ,

De cette plèbe qui grouille , des Equites qui crient ,

Des morts qui nous souillent , de la mélancolie,

La chaleur des étés et ces chars qui roulent ,

Et ces soldats blessés et ces toges qui coulent ,

Alors vote pour moi .


Dans 150 ans, on s'en souviendra pas

Du bon dieu Pan, de Poussinus Sylla,

Du fils Olecranus, de Théos Audifredi

De Cornelius Drusus , des Carmanovii,

De Caius Tarantinus , et des Flaminii,

Du Tribun Dobrasus, de son cousin Pirus

De tant et tant d'autres , mortels éphémères

Qui condamnent les notres pour un seul monastère

Alors vote pour moi .


Et dans 150 ans, on n'y pensera même plus

Aux terres brulées , ni au Sud perdu,

Allez buvons du vin pour les égorgeurs de Subure !

Et bien sur du Sabin , ou on va dans le mur !

Et regarde ces squelettes qui nous regardent de travers,

Y a Radius qui te jette, y a Nepos qui te serre ,

Il leur restera rien de nous, pas plus que d'eux,

Alors bois donc un coup , moi j'en veux deux.

Alors vote pour moi .


Et dans 150 ans, tous les sénateurs

Dans'ront avec Pluton, n'auront plus de peurs,

Plus de Tributum, et plus jamais de carnage,

Tous les hommes appartiendront à Carthage

Mercure se frotte les mains, je veux bien y croire,

Et c'est pas pour demain qu'on ira le revoir

Vulcain s'est fait niquer , je veux bien y croire

Mais c'est pas pour demain ni pour ce soir

Alors vote pour moi.


VARUS

Romejpem ton univers impitoyable

Romejpem glorifie la loi du plus fort

Romejpem et sous ton soleil implacable

Romejpem tu ne redoutes que la mort

Romejpem patrie des as de l'ager

Romejpem tu ne connais pas la pitié

Romejpem le glaive est ton idole

Romejpem tu te raccroches à ton passé


Romejpem malheur à celui qui n'a pas compris

Romejpem un jour il y perdra la vie

Romejpem ton univers impitoyable

Romejpem glorifie la loi du plus fort


Romejpem malheur à celui qui n'a pas compris

Romejpem un jour il y perdra la vie

Romejpem ton univers impitoyable



VULCAIN :

quand on niquait en ce temps là

bien sur c'était pas la joie

mais on savait y faire

par derrière

on pouvait les buter


Aujourd'hui c'est banal

Sans morale

c'est du dépassé


Et valerius venait de débarqué

Olecranus déjà nous embetait

On savait pas ou on allait

dans le forum on en faisait des tonnes


L'oncle thierry était déjà passé,

Harpax allait décanillé

Vulcain ne se doutait pas, qu'un jour viendrait les cadets



VULCAIN :

C'est nous les cadets de rome

Bavardeurs et buveurs sans vergogne

C'est nous les cadets de rome

Déblateurs gouailleurs et pas économes

nous sommes les cadets de rome


Niqués par avance

car à Vulcain on fait offense

nous continuons cette dérision

car être niqués nous aimons

C'est nous les cadets de rOme



VULCAIN :

Oh qu'ils sont charmants tous ces petits joueurs

ces senateurs, ces légats

avec leur orgueil leur gens et leur femme

ils n'ont qu'un seul défaut

c'est de croire leur mot

c'est de croire que chacun les regarde

les uns avec envie

les autres avec jalousie

Les imbeciles heureux qui haranguent quelque part



OLECRANUS :

Les sénateurs qui haranguent sur les bans publics, bans publics

en disant des promesses pathétiques

à la plèbe honnêêête

Les sénateurs qui haranguent sur les bans publics, bans publics

qui s'insultent et s'envoient des piques

ont des p'tites gueules bien trop tragiques !


VULCAIN :

A rome sans prétention

j'ai mauvaise réputation

qu'j'me démène

ou reste coit

je passe pour un je ne sais quoi


je ne fais pourtant de tort à personne

en niquant le gars du forum


mais les joueurs n'aiment pas que

les intriguent se retournenet contre eux


bis



ANGUS :

Sous le ciel pour toute l' éternité

Le luth qu' Apollon m' a bien daigné donné

Ne se lassera pas de jouer


Tu peux me couvrir d' opprobre

Ta gloire avec le temps se dérobe

Tu n as point l' antique honneur du peuple à longue robe



PUBLICOLA :

Viens boire un petit coup dans notre sénat

Y a du vin, du rouge et du bon pinard

Et Gracchus avec sa petite lyre jaune

Vive les bouteilles et les sénateurs et leur petit'femmes


OLECRANUS :

Je te donne , je te donne

je te donne tous mes posts foireux

toutes ces harangues dont personn' ne veut

on sera jamais des standards

des sénateurs comme il faut


je te donne ce que j ai, ce que je vaux

Je te donne mes as, je te donne mes ares

Quand le cens m emporte au delà du plafond !

Forte , solide et souple à la fois

je te donne ma toge même si tu la veux pas !


Je te donne , dooonnne .


TARANTINUS :

Moi je t'offrirais,

des grosses niqueries,

venus de Pays

d'ou il ne pleut pas.


Je creuserais la terre,

jusqu'après ma mort

pour couvrir ton corps

de casseroles et d'emmerdes


Ne me nique pas... Ne me nique pas...


NE ME NIIIIIIIIIIIIIIIQUE PAS !


PUBLICOLA :

Je serai là, toujours pour vous

N'importe où vous voudrez

Je serai, toujours le même

un grand romain

Prêt à faire de nouvel'lois

Je serai, même si la distance

nous sépare

Celui qui redonnera l'espoir

On ne laissera rien au hasard

Car tu sais que je resterai

le meilleur sénateur



COCCEIUS :

au debut des années 333;

je me souvient des debats;

où l'ambiance etait chaude et les sénateurs rentraient;

sandales mise au pied les regards froid;

ils scrutaient le senat, la toge entouré autour du bras;

lauriet sur la tete, toge lavé du midi;

pour les plus classe, des orfevreries de numidie;


je te propose un voyage dans le temps via planete Roma, je danse en plein milieu du senat;

jusqu'a ce que les débat vacillent;

une dispute au fond et tous le monde s'éparpille;

on ralait que s'était nul, que ça crainiait;

mais le landemain on revenait car on avait une republique a faire avancer.



ANGUS :

Vous messieurs dames les sénateurs

Vous vous traitez tous comme des golden retriever

J' en ai marre que la plèbe crève la dalle

Pendant que vous vous baignez dans vos scandales


Vous vous en mettez tous toujours plein vos fouilles

Moi je dis que vous me cassez les couilles

C' est pour ca que je vous le reproche

Même si j' y risque la roche

Vous les sénateurs

Vous êtes vraiment des chieurs


A part Cornelius Drusus qui est un bon questeur

Nicolaeus Coldéeus qui est un bon préteur

Et Lupus et Cocceius qui sont de bons orateurs

Et pour le censeur faut avouer qu' il a fait beaucoup pour notre cité

Quant à Thierus Olecranus il arrète pas de parler


Vous voulez juste me piquer mes voies

Ca me révolte et je me casse la voix

Et avec toutes vos magouilles

On peut dire que vous me cassez les couilles


La république nous fait payer des taxes

Et on en craches un max

Poussynus a peut être fait des erreurs

Mais il faut dire que c' est un sacré bosseur

Mais y en a un qui est vraiment un enfoiré

Mais je préfère pas dire qui c' est...



OLECRANUS :

Hé mec

Je me présente

Je m'appelle Olecranus T.

J'habite à Ostie

Dans un quartier mal paumé

Je suis simple orphelin

Dans une domus bien fréquentée

C'est la croix, la bannière

Pour me sustenter.

Pas un samaritain du coin

Ni un bon marché.


Rome ,Cosa,Ostie, tel est notre guetto !

Hé mec, mon nom à moi

C'est Carmanovius,

Karmhanovius ou

bien Sa-bi-nus

A 5 ans et guère plus

J'avais déjà ma Domus

J'pouvais pas habiter dedans

Fallait remplir la cave avant!


As-tu saisi mon pote

Notre envie de révolte?

J'ai envie de crier

"Zutus, flûtus, crottus, chierus..."


Rome ,Cosa, Ostie, c'est pas du gateau

Rome ,Cosa,Ostie, tel est notre guetto !


Avé , tu - vas - bien ?

Salve, tu - vas - bien ?


Y en a marre du pinard ,

Des gaulois , des Tarquins , des taulards


Salut, c'est Patrick,

A l'appareil

Ouais, c'est Pat',

Tu vas bien?


Et moi? Et moi?

Tu ne sais pas quelle est ma vie?

A côtoyer Vulcain , Saturne

Ou bien MJ Mercure

A faire l'arbitre

A des joueurs mal lunés

Enfin, j'ai voulu dire

A des sénateurs inexpérimentés...


Je veux être un voyou,

Vrai de vrai hors la loi.

Mais quand t'es né ici Pater ,

Tu n as pas vraiment le choix

Y en a marre des Lucia, des Julia

des Unia , Olivia, Leona,

Valeria-Catalia...


Y en a marre, Patres ,

On a de gros problèmes.

Y en a marre, Patres ,

De subir le système.


Mon avenir à moi est déja tout tracé :

ASLR, Sénat, Consul ou Légat

Et dans le pire des cas

Si je ne travaille pas,

Faudra que je reprenne

Le cursus de papa.


Rome ,Cosa, Ostie, c'est pas du gateau

Rome ,Cosa,Ostie, tel est notre guetto !


Avé, tu vas bien?

Nous sommes tous les produits

D'une république désargentée dépendante

Des grecs et de Carthage

Qui déstabilisent le marché.

Oui mec!

Et pour sortir de ce carcan

Optimate , Populiste

Il faut savoir dire non, non, non, mec!


Rome ,Cosa, Ostie, c'est pas du gateau

Rome ,Cosa,Ostie, tel est notre guetto !


Avé, tu vas bien?

Nous sommes issus d'une famille

Qui n'a jamais souffert

Nous sommes issus d'une famille

Qu'on ne peut plus souffrir...


Rome ,Cosa, Ostie, c'est pas du gateau

Rome ,Cosa,Ostie, tel est notre guetto !


TUBBSARIUS :

(Tubbsarius)

Tout a débuté un matin quand à X heures X

Je fus tiré du lit par le Censeur de service

Mon voisin du dessus, en bon fan d'Olecranus-Fils

Passe ses week-ends à hurler ses chants pour sa "Gladyss"


Le pire, c'est que je n'ai quasiment pas dormi de la nuit.

Sache qu'hier, avec Flam, on a banni le vice Jusqu'à VI heures du mat.

Tu imagines ça ?

Ça ne me fait pas plus de quatre heures de sommeil, exact !!

lui s'est fait porter souffrant, moi j'dois aller au senat.

En plus, j'ai à présenter mon programme, car au tournant, Dob m'attend...

Ça risque d'être chaud, je suis de mauvaise humeur tu m'comprends?


Mais j'assume. Je contrôle.

D'ailleurs, je suis déjà aux commandes de mon char,

Direction l'sénat et ses lascars,

Où j'ai rendez-vous avec

L'homme que l'on nomme Coldeeus, du peuple la star.


Mais j'ai pas fait 500 mètres que les Vigiles m'arrêtent,

Et me prient de me mettre sur le coté afin de me soumettre

À un contrôle d'identité,

simple formalité,

Quand consul connu tu es.

Mais voila, là,

j'suis l'consul qu'on n'connait pas.

J'ai donc été invité à l'édilité, où là,


Ils m'ont mis la fièvre pendant, pendant des heures...

MAIS ILS M'ONT MIS LA FIÈVRE...

PENDANT DES HEURES et DES HEURES...


(Coldeeus)

Putain, trois heures maintenant que je l'attends...

Marre de faire la borne kilomètrique comme trop souvent.

Le revoyant, me précisant, en insistant,

Qu'il me faut arriver dans les temps pour mener rome de l'avant.


Quand se déclare d'vant l'senat une rixe.

C'est mal barré pour que je reste planté là,

C'est mal barré, faut que je me décide et fasse mon choix,

Temps de réaction: très net, c'est net.

J'ai plus qu'une seule idée en tête:

Faut qu'j'les serre !!

Avant qu'je n'sois en manque, il faut que j'remplisse une galère.

Mais il faut que je tempère mon excitation,

Car j'ai déjà la fièvre à imaginer ces gars en prison.


Donc sous hypnose,

trop contemplatif, je n'ose...

Non, non, non, laissez-moi un peu de temps, c'est pas le bon moment !

Je sais, j'ai pas la journée mais je peux prendre tout mon temps,

tant il me plait a moi de mettre des menottes a des mendiants.

Ces Hommes qui se martellent, pieds et poings nus,

tant pis pour Tubbsarius,

Je prends mon pied, j'les enchaîne, comme se le doit l'orfèvre.

l'un apres l'autre, Jamais, jamais d'un coup deux lièvres.

Alors, pendant des heures...


MAIS CA M'A MIS LA FIÈVRE...

PENDANT DES HEURES, DES HEURES...

(Tubbsarius)

Oh, mais ils m'ont mis la fièvre, pendant des heures.

Je suis resté assis sur un banc, devant un preteur.

J'avais pourtant des choses à faire.

J'avais beau leur répéter, mais y'avait rien à faire.


C'était définitivement pas mon jour:

Déjà Cornelius au réveil, j'étais pas vraiment pour...

Y'a des jours comme ça où tout ne va pas pour le mieux,

Y'a des jours où tout part en couille, tout coule...


(Coldeeus)

Parle pour toi, Fla', car pour moi ce fut terrible,

J'ai passé la journée dans une bataille horrible!!

Arrestations sur fond de tabassage, ergo sum et vae victis ,

Bien plus excitant qu'une bataille à l'académissss!!


Donc, je te laisse imaginer la suite,

J'te l'grave pas dans le marbre, mais c'était mieux qu'une bonne cuite,

Mais bon, il n'y eut pas de répit, pas de trève...

Pendant des heures et des heures,


JE LEUR AI MIS LA FIÈVRE...

PENDANT DES HEURES, DES HEURES...



ANGUS :

Si vous y tenez tant parlez moi de la politique

Encore que ce sujet me rende un peu mélancolique

Parlez m' en toujours sans crainte que je vous engueule

Parlez moi de vertu et je vous fous mon poing sur la gueule

Sauf le respect que je vous dois


Fi de Crabouillum qui taquine la muse érotique

Des orateurs qui ne font que des critiques

Des sénateurs qui vont en se bourrant la gueule

Parlez moi de vertu et je vous fous mon poing dans la gueule

Sauf le respect que je vous dois


Naguère mes idées reposaient sur la non violence

Mon agressivité je l' avait réduite au silence

Mais tout tourne court je me suis fait niquer

Parlez moi de Vulcain et je vais vous frapper

Sauf le respect que je vous dois



OLECRANUS :

A dix-huit ans j'ai quitté ma province

Bien décidé à épater les Hommes

Le cœur léger et le bagage mince

J'étais certain de conquérir Rome


Chez le tailleur le plus chic j'ai fait faire

Cett" bell" toge qu'était du dernier cri

Les bustes, les dons et la foire aux pignons

Ont eu raison de mes économies


Je m'voyais déjà en haut du cursus

En dix fois plus gros que n'importe qui mon nom s'étalait

Je m'voyais déjà adulé et riche

Signant mordicus aux plébéiens qui se bousculaient


J'étais le plus grand des grands sénateurs

Faisant un succès si fort que les gens m'acclamaient debout

Je m'voyais déjà cherchant par bonheur

Celle qui le soir pourrait par faveur se pendre à mon cou


Mes traits ont vieilli, bien sûr, sous mon maquillage

Mais la voix est là, l' harangue est précise et j'ai du ressort

Mon cœur s'est aigri un peu en prenant de l'âge

Mais j'ai des idées, j'connais mon métier et j'y crois encor


Rien que sous mes pieds de sentir le marbre

De voir devant moi le sénat assis, j'ai le cœur battant

On m'a pas aidé, j ai dormi sous un arbre

Mais au fond de moi, je suis sur d'avoir du talent


Cett' toge Diorus, elle va avoir trente ans

Et mes bons mots ne font rire que moi

Je loue de l'ager , j'fais des tas d'concessions

Mais mes vignes n'font pas d' moi le roi


Je n'ai connu que des succès faciles

Des combats de nuit et des filles à légats

Les minables domus, les togettes à porter

Les p'tites terre à blé et les maigres repas


Je m'voyais déjà en haut de l hémicycle

Gens la meilleure, l'hiver dans la neige, l'été au soleil

Je m'voyais déjà racontant mes périples

L'air désabusé à des débutants friands de conseils


J'ouvrais calmement les soirs de guerre

Mille papyrus de ce Tout-Rome qui nous fait si peur

Et mourant de peur devant ce parterre

c'est mes légions que j envoyais au labeur !


J'ai tout essayé pourtant pour sortir de l'ombre

J'ai fait des lois bidons, j'ai fait du comique et d'la fantaisie

Si tout a raté pour moi, si je suis dans l'ombre

Ce n'est pas ma faut' mais cell' de la plèbe qui n'a rien compris


On ne m'a jamais accordé ma chance

D'autres ont réussi avec un peu de pop et beaucoup d'argent

Moi j'étais trop pur ou trop en avance

Mais un jour viendra je leur montrerai que j'ai du talent !



TARANTINUS :

C'est moi, c'est le Romain

Est-ce qu'il y a quelqu'un

Est-ce qu'il y a quelqu'une

D'ici j'entends le chien

Et si tu n'es pas morte

Ouvre-moi sans rancune

Je rentre un peu tard je sais

18 ans de retard c'est vrai

Mais j'ai trouvé mes oeufs au plat

Dans une ruelle de Massalia

Il est fatiguant le voyage

Pour un enfant de mon âge


Ouvre-moi, ouvre-moi la porte

Io non ne posso proprio più

Se ci sei, aprimi la porta

Non sai come è stato laggiù


Je reviens au logis

J'ai fais tous les métiers

Préteur, équilibriste

ambassadeur et édile

Comédien, braconnier

Dictateur et joueur de lyr-euh.

J'ai connu des femmes, oui mais

Je joue bien mal aux dames, tu sais

Du temps que j'étais gouverneur

Elles m'ont tout pris, j'en pleure encore

Là-dessus le temps est passé

Quand j'avais le dos tourné


Ouvre-moi, ouvre-moi la porte

Io non ne posso proprio più

Se ci sei, aprimi la porta

Diro come è stato laggiù


C'est moi, c'est le Romain

Je reviens de si loin

La route était mauvaise

Et tant d'années après

Tant de chagrins après

Je rêve d'une chaise

Ouvre, tu es là, je sais

Je suis tellement las, tu sais

Il ne me reste qu'une chance

C'est que tu n'aies pas eu ta chance

Mais ce n'est plus le même chien

Et la lumière s'éteint


Ouvrez-moi, ouvrez une porte

Io non ne posso proprio più

Se ci siete, aprite una porta

Diro come è stato laggiù


CARMANOVIUS

Si tu es né dans une Villa Pauper

Je te dédicace ce poème

En espérant qu'au fond d'ton visage glabre

Tu puisses y voir un petit brin d’marbre

Et les mânes faut faire la part des choses

Il est grand temps de faire une pause

De troquer cette vie morose

Contre le Cursus d’un Andros


{Refrain:}

C'est l'hymne de nos campagnes

De nos misères,ç de nos récitals

De la vie man, du monde propagandal

Crie-le bien fort, use tes cordes vocales!


Pas de boulot, pas de diplômes

Apprenti Légat, t'es dans la zone

Plus rien n'agite tes neurones

Pas même le vin que tu mets dans tes paumes

Va voir ailleurs, rien ne te retient

Va vite tuer quelqu’un de tes mains

Ne te retourne pas à Rome tu n'as rien

Et sois le premier à chanter ce refrain


{au Refrain}

Assieds-toi près d'une rivière

Ecoute le coulis de l'eau sur la terre

Dis-toi qu'au bout, hé ! il y a la mer

Navarque ça n’a rien d'éphémère

Tu comprendras alors que ce job c’est bien

Mais que d’autres avant toi, l’ont rempli très bien

Mais le liquide qui coule dans tes mains

Pourras t'servir à les noyer demain!


{au Refrain}

Assieds-toi près d'un vieux chêne

Et compare le à la race Romaine

L'oxygène et l'ombre qu'il t'amène

Mérite-t-il les coups de hache qui le saigne ?

Lève la tête, regarde ces feuilles

Tu verras peut-être un grand licteur

Qui te regarde de tout son orgueuil

Le Consul est là, dégage vite de ce seuil...


{au Refrain}

Peut-être que je parle pour ne rien dire

Que quand tu m'écoutes tu as envie de rire

Mais si les orgies sont ton avenir

Dis-toi que c'est la Virtus qui fait que tu respires

J'aimerais pour tous les Romano

Que tu captes le message de mes mots

Car un lopin de terre, une tige de vignô

Servira la croissance de tes marmots !


{au Refrain}


OLECRANUS

Egaré dans la Rome des Tullius

Le héros s'appelle Antonicus

A la recherche de la Louve noire

Le bandit s'appelle Gregus le Loir

Avec l'ami Olecranus

Sauvé de justesse de Tellus

Stop au scandale des graffitis

Escale dans l'opération Illyrie.


nananananana nananananana nanananana nananananana _us

Le cœur tendre dans le lit de Julia

Retenue prisonnière à Massilia

Il partira pour la sauver

L'ennemi s'est démasqué

Emprisonnant Andronicus

Couronné Imperatorus...

On a volé la statue de Remus

Il sera dénoncé par Papyrus !


Et soudain surgit face au vent

Le vrai héros de tous les temps

Antonicus contre tout Gaulois

L'aventurier contre tout guerrier

Antonicus contre tout Illyrien

L'aventurier contre tout guerrier


Dérivant à bord de la trirème

L'aventurier des sports extrêmes

Son surnom, Censeur sans pitié

En démantelant le gang des Actae

L'otage des guerriers du roi Tarquin

Il s'en sortira toujours à point

Tel l'aventurier solitaire

Antonicus est le roi de la Terre.


Et soudain surgit face au vent

Le vrai héros de tous les temps

Antonicus contre tout Carthage

L'aventurier contre tout guerrier

Antonicus contre tous les Grecs

L'aventurier contre tout guerrier



ANGUS :

Le vent souffle sur la péninsule romaine

Je jette un dernier regard sur ma femme, mon fils et mon domaine

Géronimus, l' esclave de Caius est venu me chercher

Le pontife a décidé de mener le combat dans le Latium

Là où tous nos ancêtres,

de grands guerriers romains,

Après de longues batailles se sont imposés en maitres

C' est l' heure maintenant de défendre notre cité

Contre une armée de grecs prête à croiser l' épée.


Tout le sénat s' est réuni dans les temples

Pour invoquer les dieux tous ensemble

Après cette prière avec mes frère sans faire état de zèle

les flamines nous ont donné a tous des gorgées d' hydromel

Pour le courage pour pas qu' il y ait de faille

Pour rester grands et forts quand nous serons dans la bataille

C' est la première fois pour moi que je pars au combat

Et j' espère être digne de la grande Roma


Sur la plaine lala de Rome lalilala

Sur la plaine de Rome, j' ai pu entendre les échos

Sur la plaine lala de Rome lalilala

Sur la plaine de Rome, les cris de guerre près des tombeaux


Après quelques prières du pontife et des flamines

Tout le sénat le glaive en main courait vers l' ennemi

La lutte était terrible et je ne voyais que les ombres

Tranchant les grecs qui revenaient toujours en surnombre

Les sénateurs tombaient l' un après l' autre devant mon regard

Sous le poids des armes que possédaient tous ces barbares

Des lances des haches et des épées dans le Latium

Qui écoulait du sang sur l' herbe verte de Rome

Comme ses jours de peine

Où l' homme se traine

A la limite du règne

Du mùal et de la haine

Fallait il continuer ce combat déjà pardu

Mais telle était notre vertu


La lutte a continué comme ca jusqu' au soleil couchant

De férocité extrème en plus d' acharnement

Fallait défendre la terre de nos ancètres enterrés là

Et pour toutes les lois de notre sénat


Dans la valléé lala de Rome lalilala

Dans la vallée de Rome j' ai pu entendre les échos

Dans la vallée lala de Rome lalilala

Dans la vallée de Rome, des cris de guerre près des tombeaux


Au bout de la vallée on entendait le son d' un cor

Le chef grecs qui rappelait toute sa horde

Avait il compris qu' on lutterait même chez Pluton

Et qu' aux romains appartenaient ces maisons

Les grecs repartaient je ne comprenais pas

Tout le chemin qu' ils avaient fait pour en arriver là

Quant mon regard se posa tout autour de moi

J' étais le seul vivant de tout le sénat voila pourquoi


Mes doigts se sont écartés et tout en lachant mes armes

Le long de mes joues se sont mises à couler des larmes

J' ai tout de suite compris pourquoi les dieux m' ont épargnés

De ce jour noir de notre histoire que j' ai contée

Le vent souffle toujours sur la péninsule romaine

Et j' ai rejoins ma femme, mon fils et mon domaine

Et avec l' aide des dieux et des hommes

Je suis devenu dictateur de Rome



CARMANOVIUS

Les coups de poings dans l'âme

Le froid de la lame qui court

Chaque jour me pousse

Un peu plus vers la fin

Quand je monte sur les Rostres

Comme on prend une dernière rosse.


Même les soirs de drame

Il faut trouver la flamme qui brûle

Pour toucher les chwal

Qui me tendent les mains

Qui me crient qu’ils m'aiment

Et dont je ne sais rien


C'est pour ça qu'aujourd'hui

Je suis fatigué

C'est pour ça qu'aujourd'hui

Je voudrais crier


Je n'suis pas un héros

Mes batailles me collent à la peau

Je n'suis pas un héros

Il faut croire ce que disent les journaux

Je n'suis pas un héros

Un héros

Je n'suis pas un héros

Mes batailles me collent à la peau

Je n'suis pas un héros

Il faut croire ce que disent les journaux

Je n'suis pas un héros

Un héros


Quand les cris des chwals

S'accrochent à mes larmes je sais

Que c'est pour m'aider

A porter tous mes chagrins

Et je me dis qu'ils rêvent

Mais ça leur fait du bien


A coups de poings dans l'âme

J'ai trouvé la trame qu'il faut

Pour mourir célèbre

Il ne faut rien emporter

Que ce que les autres

N'ont pas voulu garder


C'est pour ça qu'aujourd'hui

Je suis fatigué

C'est pour ça qu'aujourd'hui

Je voudrais crier


Je n'suis pas un héros

Mes batailles me collent à la peau

Je n'suis pas un héros

Il faut croire ce que disent les journaux

Je n'suis pas un héros

Un héros

Je n'suis pas un héros

Mes batailles me collent à la peau

Je n'suis pas un héros

Il faut croire ce que disent les journaux

Je n'suis pas un héros

Un héros


Je n'suis pas un héros

Je n'suis pas un héros

Un héros

Je ne suis, je n'suis pas un héros

Je n'suis pas un héros

Un héros

Je ne suis, je n'suis pas un héros

Je n'suis pas un héros



CARMANOVIUS :

C'est une fameuse Trirème fine comme un oiseau.

Hisse et ho, Santiano !

Quarante pieds, quatre cent matelots :

Je suis fier d’pas être au godillot.


{Refrain:}

Tiens bon la vague tiens bon le vent.

Hisse et ho, Santiano !

Si Pan veut toujours droit devant,

Nous irons jusqu'à Carthago.


Je pars pour de longs mois en laissant Julia.

Hisse et ho, Santaclara !

D'y penser j'avais le cœur gras

En doublant les feux de Populonia.

{Refrain}

On prétend que là-bas l'argent coule à flots.

Hisse et ho, Santiano !

On trouve l'or au fond d’éléphanteaux.

J'en ramènerai plusieurs lingots.

{Refrain}

Un jour, je reviendrai chargé de cadeaux.

Hisse et ho, Santiano !

Au pays, j'irai voir Julia.

A son XXX, je passerai XXXXX.


Tiens bon la vague tiens bon le vent.

{Tiens bon le cap tiens bon le flot.}

Hisse et ho, Santiano !

Sur la mer qui fait le gros dos,

Nous irons jusqu'à Carthago.



CARMANOVIUS

Va dire à Rome l'invincible

Que ses soldats sont morts jusqu'à l'avant dernier

Que le dernier, c'est toi

Va dire à Rome

Que le monde a changé de loi

Va dire à Rome l'infaillible

Que les bras qui portaient, les mains qui travaillaient

Se sont armés contre elle

Va dire à Rome

Qu'il n'y a pas de vie éternelle


Le feu soufflera ses maisons

Je m'appelle Andronicus, souviens-toi de mon nom


Va dire à Rome la glorieuse

Que les rôles ont changé dans ses jeux de malheur

Qu'elle peut lâcher les chiens

Va dire à Rome

Que le traître n'a peur de rien


Va dire à Rome l'orgueilleuse

Que mon sang et le tien sont de la même couleur

Aussi blanche soit-elle

Va dire à Rome

Qu'il n'y a pas de vie éternelle


L'air est trop doux pour la saison

Je m'appelle Andronicus, souviens-toi de mon nom


Va dire à Rome la sanglante

Que les outils parlants sont devenus des hommes

Que son temps va finir

Va dire à Rome

Que rien ne peut nous retenir


Va dire à Rome la mourante

Que tout ce qui remue sur la terre où nous sommes

Est forcément mortel

Va dire à Rome

Qu'il n'y a pas de ville éternelle


Ta musique a changé de ton

Je m'appelle Andronicus, souviens-toi de mon nom

Divers

Tarantinus et Antonicus, une franche amitié ?

Chacun a pu se rendre compte de la passion des relations entre le vénérable Censeur, 47 ans, et l'Edile Tarantinus, 38 ans. On murmure que la dernière dispute qui a eu lieu n'avait pas vraiment un caractère politique... Et la réconciliation encore moins.

"Bah donc, si on avait dit au gars mézigue que l'maît' il envoyait ses filets des deux côtés du fleuve, j'aurais un peu plus serré le derrière ! D'par ma foi, j'savais ben qu'ses voyages à Naples ça nous l'avait rendu complétement timbré !" nous révèle l'intendant de l'Edile, Monsieur S. Le deuxième intendant de Tarantinus ajoute : "On a souvent vu que notre brave maître s'entourait pas mal d'hommes, mais on avait jamais fait le rapprochement. Je commence à comprendre les moues gênées de Titus Actae lorsqu'il sortait du bureau privé du maître. Et le Questeur Aquila qui parlait à sa femme de ses hémorroides... Que Junon me pardonne !"

Mais laissons le mot de la fin à son beau-père, Quintus V., qui lui aussi à tenu à garder l'anonymat pour éviter à sa respectable famille la honte d'être associé à de telles moeurs. "Je suis déçu. D'habitude c'est moi qui nique"


Les bons comptes du Sénateur Questus

Le Sénateur Questus a courageusement décidé de rendre publique ses comptes. Il est le premier Sénateur a avoir ce courage, le dernier aussi, sans doute.

Il n'en ressort rien de bien palpitant, hormis un très subtil montage financier avec le Sénateur Barbus, retiré depuis quelques années du Sénat, afin de récupérer les terres de ce dernier pour pas un as. Décidément, qu'elles soient d'Illyrie ou d'Italie, au PPTL, on aime beaucoup la terre.

Réclames

Avant, quand je voyais un joueur, je ne ressentais même plus la moindre excitation.

Plus ce petit chatouillis dans la nuque au moment où j'envoyais mon PNJ leur pourrir la vie.

Plus cette montée d'excitation au moment où les armées ennemis allaient piler leurs légats.

J'avais honte.

Depuis j'en ai parlé à mon affranchi-médecin.

Et j'ai pu reprendre une vie normale. J'ai pu à nouveau niquer en toute confiance.


Pour que ce ne soit plus une finalité :

TROUBLES DE L'ERECTION, PARLEZ EN A VOTRE APOTHICAIRE


HJ

Remarques, courrier des lecteurs

Poste ici tes messages. Peine de coeur, difficultée matérielle, âpreté du combat Politique trop épuisante? Mme Irma se fera un plaisir de te répondre en t'éclairant de ses judicieux conseils. N'hésite pas.


Rome HJ

Ici, un enrichissement HJ des articles EJ est prévu, dans la mesure ou ça ne pose pas de problème avec les joueurs et les MJs. Certains sujets ne seront donc peut-être pas traités ici.


TOP INFO !

Certaines rumeurs laisseraient croire que Rome serait en Italie ! Affaire à suivre !