Les Lois sur la Religion – Du Clergé Romain

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''La loi organique régissant la religion à Rome, adoptée en l’an 320 après la fondation sous l’égide et sur proposition du dictateur Benitus Harpax et avec le concours du légat Brutus Laudanum, est applicable imméditament sur tous les territoires de la République.''
''La loi organique régissant la religion à Rome, adoptée en l’an 320 après la fondation sous l’égide et sur proposition du dictateur Benitus Harpax et avec le concours du légat Brutus Laudanum, est applicable imméditament sur tous les territoires de la République.''
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''La Loi sur le collège des Vestales, mise en application en l’an 321 après la fondation de Rome, sous l’égide des Consul Labienus Titus et Tullius Grollius Antonius, sur la proposition du sénateur ATIUS BARNUM Octave, est applicable à partir de ce jour dans toutes les provinces, cités et terres placées sous la juridiction de la République Romaine. Elle amende la loi de TALARIUS Asirius Caius votée en 307''  
''La Loi sur le collège des Vestales, mise en application en l’an 321 après la fondation de Rome, sous l’égide des Consul Labienus Titus et Tullius Grollius Antonius, sur la proposition du sénateur ATIUS BARNUM Octave, est applicable à partir de ce jour dans toutes les provinces, cités et terres placées sous la juridiction de la République Romaine. Elle amende la loi de TALARIUS Asirius Caius votée en 307''  
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''La loi de la donation de terres au clergé, adoptée en l’an 324 après la fondation de Rome, sous l’égide des consuls Antonicus et Carmanovius, sur proposition du Sénateur Carmanovius, est applicable à partir de sa promulgation selon les clauses qu'elle fixe.''
''La loi de la donation de terres au clergé, adoptée en l’an 324 après la fondation de Rome, sous l’égide des consuls Antonicus et Carmanovius, sur proposition du Sénateur Carmanovius, est applicable à partir de sa promulgation selon les clauses qu'elle fixe.''
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<font color=darkred>'''Lex Laudana 325 – De la régulation des constructions religieuses'''</font>
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''La Loi de programmation, d’organisation et de régulation des constructions d’infrastructures religieuses de la République, adoptée en l’an 324 après la fondation de Rome, sous l’égide du Pontifex Maximus, sur proposition du Sénateur Laudanum Brutus, est applicable dés sa promulgation sur tout les territoires sous juridiction romaine.''
''La Loi de programmation, d’organisation et de régulation des constructions d’infrastructures religieuses de la République, adoptée en l’an 324 après la fondation de Rome, sous l’égide du Pontifex Maximus, sur proposition du Sénateur Laudanum Brutus, est applicable dés sa promulgation sur tout les territoires sous juridiction romaine.''

Version du 3 avril 2006 à 18:40

Sommaire

Du Clergé Romain

Livre III - Les Lois sur la Religion ; Titre Premier : Du clergé et de son Organisation ; Chapitre Deux

Lex Harpax 320 – De la Religion

La loi organique régissant la religion à Rome, adoptée en l’an 320 après la fondation sous l’égide et sur proposition du dictateur Benitus Harpax et avec le concours du légat Brutus Laudanum, est applicable imméditament sur tous les territoires de la République.

Préambule :

Soucieux d’assurer un service digne et respectueux quant au culte de ses Dieux, Rome se donne cette loi que devront observés tous les hommes conscients de la puissance divine. Que la foudre de Jupiter s’abatte sur ceux qui y contreviendrait !

I. La République romaine reconnaît le droit pour tout homme résidant sur son territoire d’honorer à titre privé n’importe quelle divinité.

II. Le Sénat peut toutefois proscrire un culte qui nuirait à la paix civile ou aux intérêts de la République.

III. Les Dieux officiels sont ceux qui ont un Flamen et un collège. Ils sont donc au nombre de XVI.

IV. Il existe une égalité totale entre plébéiens et patriciens pour ce qui concerne l’accès aux sacerdoces, les articles suivants s’appliquent donc à tous les citoyens romains sans distinction.

DU CONSEIL DES PONTIFES

V. Ce conseil est composé des Flamines, chefs des collèges ayant la charge d’une divinité. Il a pour rôle de conseiller le Pontife dans la gestion des affaires religieuses.

VI. Le Conseil participe au choix des Flamines et du grand pontife.

VII. Tous les mandats du conseil sont à titre viager ou cessent lors de la révocation ou de la promotion du Flamen. VIII. Le cumul d’une charge religieuse avec une magistrature ou une autre activité n’est pas interdit.

IX. Tous les Pontifes disposent de l’auspicium pour des questions relatives à leur Dieu qui se voit étendu lors de la nécessité d’une consultation pour l’élection du Grand Pontife ou en l’absence de celui-ci.

X. Il y a quatre Flamines majeurs pour Jupiter, Mars, Junon et Mercure, et douze mineurs pour Cères , Vulcain, Neptune, Venus, Bacchus, Pluton, Apollon, Vesta, Minerve, Diane, Quirinus, Esculape.

DES FLAMINES MINEURS

XI. Pour être Flamen mineur il faut être citoyen romain non-sénateur, de sexe masculin, et ne pas avoir été sanctionné par le Censeur pour mauvaises mœurs ou autre faute infâmante. Il faut en outre avoir 5000 as de Cens.

XII. En cas de vacance d’un poste de Flamine mineur, le pontifex Maximus ou à défaut le Conseil fera un appel à candidature parmi les citoyens non sénateurs. Si plusieurs candidats se présentent, le Pontife ou le Conseil choisiront deux candidats puis consulteront les auspices pour les départager. Si un seul candidat se présente, les Auspices seront consultés pour savoir s’il est reconnu par les Dieux comme Flamen du Dieu concerné.

XIII. En cas d’absence de candidat non citoyen, c’est le Pontife ou à défaut un Flamen majeur qui assurera le poste jusqu'à ce qu’un candidat se fasse connaître et soit élu.

XIV. Chaque Flamen doit assurer le culte du Dieu sur l’ensemble du territoire de la République, organiser chaque année des festivités pour ce Dieu en trouvant lui-même les fonds nécessaires et peut à loisir réunir les fidèles pour des prières en l’honneur de ce Dieu.

XV. Pour assurer sa mission, il a autorité sur tous les officiants religieux attachés au culte de son Dieu.

XVI. Tous les deux ans, une consultation des augures aura lieu pour chaque Flamen afin de savoir si les Dieux le reconduisent dans ses fonctions.

DES FLAMINES MAJEURS

XVII. Pour être Flamen majeur, il faut être sénateur et ne pas avoir été condamné par le Censeur pour mauvaises mœurs ou autre faute infâmante.

XVIII. En cas de vacance d’un poste de Flamen majeur, le Pontife ou à défaut le Conseil fera un appel à candidature parmi les sénateurs. Si plusieurs candidats se présentent, le Pontife ou le Conseil choisiront deux candidats puis consulteront les auspices pour les départager. Si un seul candidat se présente, les Auspices seront consultés pour savoir s’il est reconnu par les Dieux comme Flamen du Dieu concerné.

XIX. En cas d’absence de candidat, le Pontife assurera la fonction jusqu’à ce qu’un candidat se fasse savoir. Passé un délai de trois mois, le pontife devra tiré au sort un flamen mineur qui assurera l’intérim si les augures y sont favorables. Il pourra devenir flamen majeur sans être sénateur si aucun sénateur ne s’est porté candidat dans l’année.

XX. Le Flamen mineur intérimaire nommera un membre élevé de son clergé pour le remplacer mais gardera autorité sur lui si besoin est. S’il devient flamen majeur, une élection sera ouverte pour le remplacer.

XXI. Chaque Flamen majeur a le même rôle pour son Dieu qu’un Flamen mineur mais il a autorité pour organiser des festivités réunissant des divinités mineures aux côtés de son Dieu tutélaire.

XXII. Les Flamines majeurs doivent en outre organiser chaque année des festivités conjointes avec l’ensemble du collège des prêtres.

XXIII. Chaque année, une consultation des Augures aura lieu pour un flamen majeur, qui ne peut être le pontife l’année de son élection, afin de savoir s’il est reconduit par les Dieux dans ses fonctions.

XXIV. Les Flamines majeurs, s’ils sont au moins deux, peuvent proposer au conseil de s’opposer à une décision du grand pontife. Le Conseil vote à la majorité simple et le veto court tant qu’il n’est pas levé par un nouveau vote ou jusque à ce que le Pontifex Maximus meurt ou perde la confiance des Dieux.

DU PONTIFEX MAXIMUS

XXV. Le Flamine majeur de Jupiter est toujours le Pontifex Maximus puisque Jupiter est notre Dieu tutélaire.

XXVI. L’auspicium du Grand Pontife est illimité.

XXVII. Il ne peut quitter Rome qu’en cas de péril grave nécessitant la bienveillance de Jupiter en dehors de Rome et si les auspices donnent leur accord.

XXVIII. Son autorité est alors transféré aux trois flamines majeurs restant qui disposent de tous ses pouvoirs et prérogatives.

XXIX. Si le poste de Grand Pontife est vacant, l’intérim est assuré par les trois autres Flamines.

XXX. Le Conseil fait alors un appel à candidature au sein du Sénat mais les flamines majeurs peuvent aussi se porter candidat.

XXXI. Le Conseil retiendra deux noms par un vote à la majorité simple et les Auspices seront consultés pour les départager. Si un seul candidat s’est fait connaître, les Auspices détermineront simplement si le sénateur est reconnu flamen de Jupiter et grand pontife.

XXXII. Le Grand Pontife est responsable du budget religieux dont il recevra le montant de la questure dès que possible.

XXXIII. Ce budget n’a pas vocation à couvrir l’ensemble des dépenses religieuses mais seulement à assurer l’organisation des événements capitaux et mettre en place des projets particuliers.

XXXIV. Le Grand Pontife fait donc un usage discrétionnaire de ce budget quant à sa répartition entre les différents collèges et son utilisation pour des œuvres religieuses.

XXXV. Ce budget n’est cependant pas exclu du contrôle effectué par le Censeur qui doit s’assurer de la bonne gestion des deniers alloués et de leur légale affectation. Si des sommes sont épargnées au cours de l’année, le Pontife peut les conserver mais elles seront ajoutées au budget de l’année suivante et seront toujours sujettes à contrôle.

XXXVI. Le pontifex maximums a autorité sur toute personne appartenant au clergé romain.

XXXVII. Il peut aussi proposer directement une loi à caractère religieux aux débats et les Consuls seront tenus de mettre ce projet aux voix dès que le Grand Pontife en fera la demande.

XXXVIII. Il dispose également d’un veto pontifical qui empêche le Sénat ou tout magistrat de prendre un acte relatif à la religion, c’est à dire tout acte ayant une influence sur les affaires religieuses. Sont donc exclus le simple fait de consulter les augures ou la nécessité d’une approbation de celles-ci.

XXXIX. Le Grand Pontife est pour le reste un Flamen majeur comme un autre qui a donc les mêmes pouvoirs et attributions. Il présidera cependant toutes les cérémonies auxquelles il sera présent.




Lex Atius 321 - Du collège des Vestales

La Loi sur le collège des Vestales, mise en application en l’an 321 après la fondation de Rome, sous l’égide des Consul Labienus Titus et Tullius Grollius Antonius, sur la proposition du sénateur ATIUS BARNUM Octave, est applicable à partir de ce jour dans toutes les provinces, cités et terres placées sous la juridiction de la République Romaine. Elle amende la loi de TALARIUS Asirius Caius votée en 307

Préambule :

Afin que la Tradition soit clairement accessible à chaque sénateur, afin de statuer clairement sur les obligations, les prérogatives et les peines encourues par les vestales en cas de manquement grave à leur titre, le Sénat et le Peuple de Rome décident d'adopter les articles suivants :

Article 1.

Vesta étant une déesse vierge, les prêtresses qui seront chargées de son culte seront nommées Vestales et devront être également vierges. Seules les filles issues de gens patriciennes peuvent devenir vestales, conformément à la volonté des Dieux. Elles devront célébrer et honorer l'ensemble des Divinités romaines sous l'autorité du Grand Pontife. Elles constitueront un Collège qui sera intitulé Collège des Vestales. Ce collège des vestales sera dirigé par la Grande Vestale qui devra avoir plus de 35 ans. Cette dernière sera désignée pas le Grand Pontife en début d'année comme étant la vestale la plus pieuse. Si aucune vestale n’a plus de 35 ans, le Grand Pontife désignera la GrandeVestale parmi les deux vestales les plus âgées. Son choix se devra d'être ratifié par les Augures et elle occupera ce poste jusqu'à la mort ou jusqu'à renvoi de celle-ci.

Article 2.

Ces prêtresses vénéreront le foyer domestique et elles seront toutes d’une morale et d’une éducation religieuse irréprochable. Elles devront être exemptes de tout défaut corporel, n’avoir jamais été réduit en esclavage et être nées de parents libres et citoyens romains. Leur père et leur mère devront être encore vivants, la mort de l'un des parents étant prise traditionnellement pour un signe néfaste de la part des Dieux.

Article 2.1 :

De plus, si la Vestale est la seule descendante de sa famille, et afin de ne pas priver Rome d'enfants de sang patricien, la vestale pourra terminer sa fonction sous demande de la famille et acceptation du Grand Pontife afin de se marier.

Article 3. Le service des Vestales durera 30 années. Pendant les 10 premières années, la jeune vestale apprendra ses devoirs et les cérémonies de son ministère ; dans les dix suivantes, elle les exercera et pendant les dix dernières, les enseignera.

Article 3.1 Elles bénéficieront au terme de ces trente années, d’une rente et d’un logement. Mais elles peuvent également devenir chaperon dans une famille plébéienne dont le cens s’élève à plus de 20 000 as ou une famille patricienne. En ce cas, elle ne bénéficiera plus des prérogatives de l’Etat mentionnées ci-dessus.

Article 3.2. L’âge minimal pour devenir Vestale est de 10 ans. L âge maximal pour devenir vestale est de 25 ans mais la candidate devra néanmoins respecter les clauses ci dessus et en particulier la virginité.

Article 4.

Les fonctions principales des Vestales seront de :

- Veiller sur un foyer qui sera éternellement allumé dans la Villa ou elles logeront (le feu sera allumé dans l'atrium et son extinction sera interprété comme un signe funeste).

- Présenter les offrandes dans le Temple et au Dieu auquel elles seront assignées par le Pontifex Maximus. (Chaque Vestale sera assignée à un dieu qu'elle honorera. Cela n'empêchera pas à la Vestale d'honorer un autre Dieu sous l'injonction du Grand Pontife).

- Animer les fêtes religieuses en compagnie du Pontifex et du Flamine concerné.

Article 5.

La Vestale qui violera son vœu de chasteté sera punie de mort. Elle sera fouettée de verges, habillée comme défunte, et emmurée vivante dans un caveau.

Article 5.1.

Toutefois, s’il est avéré par enquête pontificale et édilitaire que c’est sous la contrainte, la violence, ou les menaces, que la Vestale a perdu sa virginité, elle ne sera que déchue de son titre de Vestale et ne subira aucune autre peine.

Article 5.2.

Le ou les partenaires des Vestales non chastes seront torturés, émasculés, avant d’être battus de verges jusqu’à la mort.

Article 6.

Les Vestales jouiront de prérogatives exceptionnelles. Elles seront entretenues au frais de l’Etat. Elles seront affranchies de l’autorité paternelle et auront le droit d’avoir un licteur devant elles dans la rue. Leur témoignage pourra être reçu en justice sans prêter serment.

N.B. : L'auteur souhaite remercier humblement les Pontifex Maximus précédents, et en particulier feu Forestus, qui avaient eu l'ambition de proposer un projet de constitution religieuse dont l'auteur s'est largement inspiré. A sa mémoire.




Lex Carmanovia 325 – De la donation de terres au Clergé

La loi de la donation de terres au clergé, adoptée en l’an 324 après la fondation de Rome, sous l’égide des consuls Antonicus et Carmanovius, sur proposition du Sénateur Carmanovius, est applicable à partir de sa promulgation selon les clauses qu'elle fixe.

Préambule :

Cette Loi porte sur un don de terre fait par la République à son clergé, afin de remercier Jupiter, Roi des Dieux, d'avoir aidé la République en lui permettant d'utiliser le trésor de Jupiter.

Article I : La République fait un don de 500.000 ares d'Ager Publicus au clergé de Jupiter. Ces terres appartiennent maintenant de plein droit au clergé de Jupiter, et nul ne saurait les lui contester.

Article II : Touché par cet égard, et soucieux d'affirmer l'importance de Rome et de la République à ses yeux, le Roi des Dieux estime que la dette de ladite République à son égard est payée.

Article III : Le Clergé de Jupiter, considéré comme une personne morale et non comme un ensemble d'individu, gère ces terres globalement. Il n'a nul droit de les léguer à titre personnel à ses membres, ou de permettre à ceux-ci de les utiliser à leur seul profit.

Article IV : Le clergé de Jupiter a toute latitude concernant l'exploitation économique de ces terres: vente, exploitation directe ou exploitation indirecte. C'est au Pontifex Maximus, Flamine Majeur de Jupiter, qu'il revient de gérer l'ensemble de ces terres au nom du Roi des Dieux, sous la bienveillante surveillance du Grand Prêtre de Jupiter et du Censeur, qui s'assureront que nul malversation par détournement de ses terres ne sera commise contre Jupiter.

Article V : Le Clergé de Jupiter se doit de veiller sur ce patrimoine, qu'il pourra utiliser comme bon lui semble dans son intérêt et dans celui de la Rome, Citée chérie des Dieux.




Lex Laudana 325 – De la régulation des constructions religieuses

La Loi de programmation, d’organisation et de régulation des constructions d’infrastructures religieuses de la République, adoptée en l’an 324 après la fondation de Rome, sous l’égide du Pontifex Maximus, sur proposition du Sénateur Laudanum Brutus, est applicable dés sa promulgation sur tout les territoires sous juridiction romaine.

Préambule :

Conscient que le manque d’infrastructures religieuses menace gravement le développement de la Piété et de la Vertu des provinces sous juridictions romaines et donc nuie au développement de la République, le Sénat et le Peuple Romain décident des mesures suivantes.

TITRE I : PRINCIPES GENERAUX

Article I : Les Constructions doit avoir l’autorisation expresse du Pontifex Maximus, et du Flamine concerné, faute de quoi en aucun cas, la République ne peut assumer leur entretien.

Article II : L'Etat décide qu’il serait souhaitable la construction dans chaque Province de Droit Romain - D’un Autel dédié à chacune des Divinités doté d’un Flamine Majeur ou Mineur. - D’une maison des pèlerins ( domus pauper ), permettant de cheminer vers les lieux saints La construction de Temple est normalement réservée aux Dieux , dont les officiants sont les Flamines Majeurs.

TITRE II : DES CONSTRUCTIONS RELIGIEUSES ROME

Article I : Les nouvelles constructions d’autel seront privées, sauf approbation par Sénatus Consulte du Sénat.

Article II : L’Etat encourage la construction d’une domus (type Graduata) pour assurer un hébergement digne des Vestales

Article III : L’Etat encourage la construction d’une domus (type Graduata) pour assurer un hébergement digne des Augures

Article IV : L’Etat invite à la construction de 3 domus (type Pauper ) pour assurer un hébergement digne des Pèlerins, la quatrième ayant historiquement son financement et son entretien assurés par la Gens Laudanum

TITRE III : DU FINANCEMENT ET DES COUTS D’ENTRETIENT

Article I : La Somme nécessaire à ces travaux sera mobilisée, sur les sommes perçues au titre de l’As des Dieux, de l’Evergétisme, ou Sénatus Consulte had hoc .

Article II : Les coûts d’entretient seront à la charge de l’Etat, ou des evergétes.Ces coûts seront à intégrer au budget à compter de l'année d’entrer en service de l’infrastructure.