Registre des Lois abrogées – Les Lois sur la Religion

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Registre des Lois abrogées, Les Lois sur la Religion
Toutes ces lois ne furent pas abrogées clairement, mais une loi plus récente sur le même sujet existant, elles sont de facto rendues caduques

Sommaire

Lex Carmanovia 325 – De la donation de terres au Clergé     
Abrogée par Lex Tubbsaria 342 – De la Religion civique

La loi de la donation de terres au clergé, adoptée en l’an 324 après la fondation de Rome, sous l’égide des consuls Antonicus et Carmanovius, sur proposition du Sénateur Carmanovius, est applicable à partir de sa promulgation selon les clauses qu'elle fixe.

Préambule :

Cette Loi porte sur un don de terre fait par la République à son clergé, afin de remercier Jupiter, Roi des Dieux, d'avoir aidé la République en lui permettant d'utiliser le trésor de Jupiter.

Article I : La République fait un don de 500.000 ares d'Ager Publicus au clergé de Jupiter. Ces terres appartiennent maintenant de plein droit au clergé de Jupiter, et nul ne saurait les lui contester.

Article II : Touché par cet égard, et soucieux d'affirmer l'importance de Rome et de la République à ses yeux, le Roi des Dieux estime que la dette de ladite République à son égard est payée.

Article III : Le Clergé de Jupiter, considéré comme une personne morale et non comme un ensemble d'individu, gère ces terres globalement. Il n'a nul droit de les léguer à titre personnel à ses membres, ou de permettre à ceux-ci de les utiliser à leur seul profit.

Article IV : Le clergé de Jupiter a toute latitude concernant l'exploitation économique de ces terres: vente, exploitation directe ou exploitation indirecte. C'est au Pontifex Maximus, Flamine Majeur de Jupiter, qu'il revient de gérer l'ensemble de ces terres au nom du Roi des Dieux, sous la bienveillante surveillance du Grand Prêtre de Jupiter et du Censeur, qui s'assureront que nul malversation par détournement de ses terres ne sera commise contre Jupiter.

Article V : Le Clergé de Jupiter se doit de veiller sur ce patrimoine, qu'il pourra utiliser comme bon lui semble dans son intérêt et dans celui de la Rome, Citée chérie des Dieux.


Lex Atius 321 – Du budget religieux et des fêtes     
Abrogée par Lex Tubbsaria 342 – De la Religion civique

La loi sur le budget religieux et les fêtes religieuses adoptée en l'an 321 après la fondation de Rome, sous l'égide des consuls Titus Labienus et Antonius Grollius Tullius, sur proposition du Antonius Grollius Tullius, est mise en oeuvre à compter de son adoption dans les conditions prévues aux articles suivants.

Préambule :

Cette loi sur le budget religieux et les fêtes religieuses amende les lois de Publius CORNELIUS SCIPIO de 307 ("Amendement financier à la loi") et de Germanicus de 204 (« Organisation de fêtes à nos dieux » ).

Article 1 : Les Fêtes annuelles sont : Au printemps, en l'honneur de Mars. En été, à la gloire de Jupiter. A l'automne, en l'honneur de Junon. En hiver, célébrant Mercure. Chacune de ces fêtes coûtera 100 000 as, excepté celle de Jupiter qui coûtera 200 000 as (afin de montrer la primauté de ce Dieu sur les 3 autres et le fait qu'il est le Dieu tutélaire de notre cité). Cette loi n'interdira pas au sénat de décréter d'autres fêtes.

Article 2 : Cette loi prononce la création d une fête annuelle dédiée à Cérès à la fin de l’été : budget de 20 000 as .

Article 3 : Cette loi prononce la Création d une fête annuelle dédiée à Neptune (avec présence du Navarque s’il se trouve à Rome ) à la fin printemps : budget de 20 000 as .

Article 4 : Le Pontifex Maximus se voit attribuer par le Sénat de Rome la somme forfaitaire annuelle de 20 000 as afin de régler les dépenses occasionnées par l'exercice de sa charge, tels les sacrifices aux dieux et les dépenses des augures.

Article 5 : Au total 560 000 as seront versés par la questure au Pontifex Maximus chaque Printemps. Le Pontifex Maximus pourra dépenser plus pour honorer les dieux en complétant avec ses deniers personnels. Chaque fête sera organisée par le Pontifex Maximus et le Flamine concerné.


Lex Atius 321 – Du collège des Vestales     
Abrogée par Lex Tubbsaria 342 – De la Religion civique

La Loi sur le collège des Vestales, mise en application en l’an 321 après la fondation de Rome, sous l’égide des Consul Labienus Titus et Tullius Grollius Antonius, sur la proposition du sénateur ATIUS BARNUM Octave, est applicable à partir de ce jour dans toutes les provinces, cités et terres placées sous la juridiction de la République Romaine. Elle amende la loi de TALARIUS Asirius Caius votée en 307

Préambule :

Afin que la Tradition soit clairement accessible à chaque sénateur, afin de statuer clairement sur les obligations, les prérogatives et les peines encourues par les vestales en cas de manquement grave à leur titre, le Sénat et le Peuple de Rome décident d'adopter les articles suivants :

Article 1.

Vesta étant une déesse vierge, les prêtresses qui seront chargées de son culte seront nommées Vestales et devront être également vierges. Seules les filles issues de gens patriciennes peuvent devenir vestales, conformément à la volonté des Dieux. Elles devront célébrer et honorer l'ensemble des Divinités romaines sous l'autorité du Grand Pontife. Elles constitueront un Collège qui sera intitulé Collège des Vestales. Ce collège des vestales sera dirigé par la Grande Vestale qui devra avoir plus de 35 ans. Cette dernière sera désignée pas le Grand Pontife en début d'année comme étant la vestale la plus pieuse. Si aucune vestale n’a plus de 35 ans, le Grand Pontife désignera la GrandeVestale parmi les deux vestales les plus âgées. Son choix se devra d'être ratifié par les Augures et elle occupera ce poste jusqu'à la mort ou jusqu'à renvoi de celle-ci.

Article 2.

Ces prêtresses vénéreront le foyer domestique et elles seront toutes d’une morale et d’une éducation religieuse irréprochable. Elles devront être exemptes de tout défaut corporel, n’avoir jamais été réduit en esclavage et être nées de parents libres et citoyens romains. Leur père et leur mère devront être encore vivants, la mort de l'un des parents étant prise traditionnellement pour un signe néfaste de la part des Dieux.

Article 2.1 :

De plus, si la Vestale est la seule descendante de sa famille, et afin de ne pas priver Rome d'enfants de sang patricien, la vestale pourra terminer sa fonction sous demande de la famille et acceptation du Grand Pontife afin de se marier.

Article 3. Le service des Vestales durera 30 années. Pendant les 10 premières années, la jeune vestale apprendra ses devoirs et les cérémonies de son ministère ; dans les dix suivantes, elle les exercera et pendant les dix dernières, les enseignera.

Article 3.1 Elles bénéficieront au terme de ces trente années, d’une rente et d’un logement. Mais elles peuvent également devenir chaperon dans une famille plébéienne dont le cens s’élève à plus de 20 000 as ou une famille patricienne. En ce cas, elle ne bénéficiera plus des prérogatives de l’Etat mentionnées ci-dessus.

Article 3.2. L’âge minimal pour devenir Vestale est de 10 ans. L âge maximal pour devenir vestale est de 25 ans mais la candidate devra néanmoins respecter les clauses ci dessus et en particulier la virginité.

Article 4.

Les fonctions principales des Vestales seront de :

- Veiller sur un foyer qui sera éternellement allumé dans la Villa ou elles logeront (le feu sera allumé dans l'atrium et son extinction sera interprété comme un signe funeste).

- Présenter les offrandes dans le Temple et au Dieu auquel elles seront assignées par le Pontifex Maximus. (Chaque Vestale sera assignée à un dieu qu'elle honorera. Cela n'empêchera pas à la Vestale d'honorer un autre Dieu sous l'injonction du Grand Pontife).

- Animer les fêtes religieuses en compagnie du Pontifex et du Flamine concerné.

Article 5.

La Vestale qui violera son vœu de chasteté sera punie de mort. Elle sera fouettée de verges, habillée comme défunte, et emmurée vivante dans un caveau.

Article 5.1.

Toutefois, s’il est avéré par enquête pontificale et édilitaire que c’est sous la contrainte, la violence, ou les menaces, que la Vestale a perdu sa virginité, elle ne sera que déchue de son titre de Vestale et ne subira aucune autre peine.

Article 5.2.

Le ou les partenaires des Vestales non chastes seront torturés, émasculés, avant d’être battus de verges jusqu’à la mort.

Article 6.

Les Vestales jouiront de prérogatives exceptionnelles. Elles seront entretenues au frais de l’Etat. Elles seront affranchies de l’autorité paternelle et auront le droit d’avoir un licteur devant elles dans la rue. Leur témoignage pourra être reçu en justice sans prêter serment.

N.B. : L'auteur souhaite remercier humblement les Pontifex Maximus précédents, et en particulier feu Forestus, qui avaient eu l'ambition de proposer un projet de constitution religieuse dont l'auteur s'est largement inspiré. A sa mémoire.


Lex Tullia 321 – Remboursement du Trésor de Jupiter     
Abrogée par Lex Carmanovia 325 – De la donation de terres au Clergé

La loi sur le remboursement des fonds empruntés au Trésor de Jupiter, adoptée en l'an 321 après la fondation de Rome, sous l'égide des consuls Titus Labienus et Antonius Grollius Tullius, sur proposition du sénateur Antonius Grollius Tullius, est mise en oeuvre à compter de son adoption dans les conditions prévues aux articles suivants.

Préambule :

Sur les années 318 à 320, le Sénat a pu prendre 30.000.000 d'as au Trésor de Jupiter. La somme a été prété par le Dieu. Il faut donc le rembourser. Suite à un versement d'Antonius Grollius Tullius pris sur le butin de la guerre contre les Etrusques, 3.000.000 d'as ont été remboursés. Reste 27.000.000 au printemps 321.

art 1 : Les 5.000.000 d'ares faisant parti du butin de guerre et versés à l'Ager Publicus par le Consul Tullius deviendront à ce jour et pour 6 années, une concession d'état dont les récoltes serviront à rembourser les 27.000.000 dû au trésor de Jupiter.

art 2 : Tous les ans, au printemps, les Ediles appelleront les sénateurs qui voudront mettre en culture ces 5.000.000 d'ares. Ils répartiront le plus équitablement possible la surface entre tous les candidats.

art 3 : L'état avancera alors la somme de mise en culture sur la base de la culture de l'orge, soit 0,1 as par Sénateur.

art 4 : Les sénateurs devront alors mettre en culture les terres en y semant impérativement de l'orge et après la récolte vendre le dit orge. Tout le revenu devra alors être reversé à l'Etat qui le reversera au Temple de Jupiter. Les sénateurs cultivant ces terres devront enregistrer le total des récolte et le total des recettes.

art 5 : Les Questeurs seront chargés de vérifier les versements à l'état. Ceux-ci devront se faire au plus tard au printemps suivant la récolte.

art 6 : En cas de non versement, les Questeurs saisiront les Ediles qui pourront alors, sur autorisation des Préteurs, saisir les récoltes non reversées.

art 7 : Celui qui n'aura pas reversé l'argent ou qui aura essayé de tromper l'Etat sera alors poursuivis en justice par les Préteur. S'ils sont reconnus coupables il seront d'office Sacer, et subiront le châtiment qui est associé à cet état.

art 8 : Les Questeurs tiendront les listes des remboursements et tous les ans, après avoir enregistrés les versements faits, ils publieront en été, l'état des versements et les sommes restantes.

art 9 : Au bout de 6 années, soit au printemps 327, les Questeurs auront à charge de faire le point sur ces versements afin de voir si tout a été remboursé.

- Si avant cette date, l'Etat a remboursé la somme, il continuera ce système jusqu'à cette date et l'argent reçu en plus sera versé au trésor de Jupiter en guise de dédommagement.

- Si à cette date, l'Etat n'a pas remboursé la somme, il devra alors faire le point sur la somme restant et voir quelle solution adopter pour finir de rembourser.


Lex Harpax 320 – De la Religion     
Abrogée par Lex Tubbsaria 342 – De la Religion civique

La loi organique régissant la religion à Rome, adoptée en l’an 320 après la fondation sous l’égide et sur proposition du dictateur Benitus Harpax et avec le concours du légat Brutus Laudanum, est applicable imméditament sur tous les territoires de la République.

Préambule :

Soucieux d’assurer un service digne et respectueux quant au culte de ses Dieux, Rome se donne cette loi que devront observés tous les hommes conscients de la puissance divine. Que la foudre de Jupiter s’abatte sur ceux qui y contreviendrait !

I. La République romaine reconnaît le droit pour tout homme résidant sur son territoire d’honorer à titre privé n’importe quelle divinité.

II. Le Sénat peut toutefois proscrire un culte qui nuirait à la paix civile ou aux intérêts de la République.

III. Les Dieux officiels sont ceux qui ont un Flamen et un collège. Ils sont donc au nombre de XVI.

IV. Il existe une égalité totale entre plébéiens et patriciens pour ce qui concerne l’accès aux sacerdoces, les articles suivants s’appliquent donc à tous les citoyens romains sans distinction.

DU CONSEIL DES PONTIFES

V. Ce conseil est composé des Flamines, chefs des collèges ayant la charge d’une divinité. Il a pour rôle de conseiller le Pontife dans la gestion des affaires religieuses.

VI. Le Conseil participe au choix des Flamines et du grand pontife.

VII. Tous les mandats du conseil sont à titre viager ou cessent lors de la révocation ou de la promotion du Flamen. VIII. Le cumul d’une charge religieuse avec une magistrature ou une autre activité n’est pas interdit.

IX. Tous les Pontifes disposent de l’auspicium pour des questions relatives à leur Dieu qui se voit étendu lors de la nécessité d’une consultation pour l’élection du Grand Pontife ou en l’absence de celui-ci.

X. Il y a quatre Flamines majeurs pour Jupiter, Mars, Junon et Mercure, et douze mineurs pour Cères , Vulcain, Neptune, Venus, Bacchus, Pluton, Apollon, Vesta, Minerve, Diane, Quirinus, Esculape.

DES FLAMINES MINEURS

XI. Pour être Flamen mineur il faut être citoyen romain non-sénateur, de sexe masculin, et ne pas avoir été sanctionné par le Censeur pour mauvaises mœurs ou autre faute infâmante. Il faut en outre avoir 5000 as de Cens.

XII. En cas de vacance d’un poste de Flamine mineur, le pontifex Maximus ou à défaut le Conseil fera un appel à candidature parmi les citoyens non sénateurs. Si plusieurs candidats se présentent, le Pontife ou le Conseil choisiront deux candidats puis consulteront les auspices pour les départager. Si un seul candidat se présente, les Auspices seront consultés pour savoir s’il est reconnu par les Dieux comme Flamen du Dieu concerné.

XIII. En cas d’absence de candidat non citoyen, c’est le Pontife ou à défaut un Flamen majeur qui assurera le poste jusqu'à ce qu’un candidat se fasse connaître et soit élu.

XIV. Chaque Flamen doit assurer le culte du Dieu sur l’ensemble du territoire de la République, organiser chaque année des festivités pour ce Dieu en trouvant lui-même les fonds nécessaires et peut à loisir réunir les fidèles pour des prières en l’honneur de ce Dieu.

XV. Pour assurer sa mission, il a autorité sur tous les officiants religieux attachés au culte de son Dieu.

XVI. Tous les deux ans, une consultation des augures aura lieu pour chaque Flamen afin de savoir si les Dieux le reconduisent dans ses fonctions.

DES FLAMINES MAJEURS

XVII. Pour être Flamen majeur, il faut être sénateur et ne pas avoir été condamné par le Censeur pour mauvaises mœurs ou autre faute infâmante.

XVIII. En cas de vacance d’un poste de Flamen majeur, le Pontife ou à défaut le Conseil fera un appel à candidature parmi les sénateurs. Si plusieurs candidats se présentent, le Pontife ou le Conseil choisiront deux candidats puis consulteront les auspices pour les départager. Si un seul candidat se présente, les Auspices seront consultés pour savoir s’il est reconnu par les Dieux comme Flamen du Dieu concerné.

XIX. En cas d’absence de candidat, le Pontife assurera la fonction jusqu’à ce qu’un candidat se fasse savoir. Passé un délai de trois mois, le pontife devra tiré au sort un flamen mineur qui assurera l’intérim si les augures y sont favorables. Il pourra devenir flamen majeur sans être sénateur si aucun sénateur ne s’est porté candidat dans l’année.

XX. Le Flamen mineur intérimaire nommera un membre élevé de son clergé pour le remplacer mais gardera autorité sur lui si besoin est. S’il devient flamen majeur, une élection sera ouverte pour le remplacer.

XXI. Chaque Flamen majeur a le même rôle pour son Dieu qu’un Flamen mineur mais il a autorité pour organiser des festivités réunissant des divinités mineures aux côtés de son Dieu tutélaire.

XXII. Les Flamines majeurs doivent en outre organiser chaque année des festivités conjointes avec l’ensemble du collège des prêtres.

XXIII. Chaque année, une consultation des Augures aura lieu pour un flamen majeur, qui ne peut être le pontife l’année de son élection, afin de savoir s’il est reconduit par les Dieux dans ses fonctions.

XXIV. Les Flamines majeurs, s’ils sont au moins deux, peuvent proposer au conseil de s’opposer à une décision du grand pontife. Le Conseil vote à la majorité simple et le veto court tant qu’il n’est pas levé par un nouveau vote ou jusque à ce que le Pontifex Maximus meurt ou perde la confiance des Dieux.

DU PONTIFEX MAXIMUS

XXV. Le Flamine majeur de Jupiter est toujours le Pontifex Maximus puisque Jupiter est notre Dieu tutélaire.

XXVI. L’auspicium du Grand Pontife est illimité.

XXVII. Il ne peut quitter Rome qu’en cas de péril grave nécessitant la bienveillance de Jupiter en dehors de Rome et si les auspices donnent leur accord.

XXVIII. Son autorité est alors transféré aux trois flamines majeurs restant qui disposent de tous ses pouvoirs et prérogatives.

XXIX. Si le poste de Grand Pontife est vacant, l’intérim est assuré par les trois autres Flamines.

XXX. Le Conseil fait alors un appel à candidature au sein du Sénat mais les flamines majeurs peuvent aussi se porter candidat.

XXXI. Le Conseil retiendra deux noms par un vote à la majorité simple et les Auspices seront consultés pour les départager. Si un seul candidat s’est fait connaître, les Auspices détermineront simplement si le sénateur est reconnu flamen de Jupiter et grand pontife.

XXXII. Le Grand Pontife est responsable du budget religieux dont il recevra le montant de la questure dès que possible.

XXXIII. Ce budget n’a pas vocation à couvrir l’ensemble des dépenses religieuses mais seulement à assurer l’organisation des événements capitaux et mettre en place des projets particuliers.

XXXIV. Le Grand Pontife fait donc un usage discrétionnaire de ce budget quant à sa répartition entre les différents collèges et son utilisation pour des œuvres religieuses.

XXXV. Ce budget n’est cependant pas exclu du contrôle effectué par le Censeur qui doit s’assurer de la bonne gestion des deniers alloués et de leur légale affectation. Si des sommes sont épargnées au cours de l’année, le Pontife peut les conserver mais elles seront ajoutées au budget de l’année suivante et seront toujours sujettes à contrôle.

XXXVI. Le pontifex maximums a autorité sur toute personne appartenant au clergé romain.

XXXVII. Il peut aussi proposer directement une loi à caractère religieux aux débats et les Consuls seront tenus de mettre ce projet aux voix dès que le Grand Pontife en fera la demande.

XXXVIII. Il dispose également d’un veto pontifical qui empêche le Sénat ou tout magistrat de prendre un acte relatif à la religion, c’est à dire tout acte ayant une influence sur les affaires religieuses. Sont donc exclus le simple fait de consulter les augures ou la nécessité d’une approbation de celles-ci.

XXXIX. Le Grand Pontife est pour le reste un Flamen majeur comme un autre qui a donc les mêmes pouvoirs et attributions. Il présidera cependant toutes les cérémonies auxquelles il sera présent.


Lex Foresta 310 – Construction religieuse : 10 autels     
Loi ponctuelle

La loi sur la Construction de 10 autels , mise en application en l'an 310 après la fondation de Rome, sous l'égide des Consuls Caecillius Metellus Marcus et Cornelius Scipio Publius, sur la proposition du Pontifex Maximus Tarentus Forestus, est applicable à partir de maintenant dans toutes les provinces et terres sous juridiction romaine.

Cette loi ponctuelle prononce la Construction à Rome de 10 autels à Rome (un par dieu mineur autre que Neptune et Ceres : Vulcain, Venus, Bacchus, Pluton, Apollon, Vesta, Minerve, Diane, Quirinus, Esculape.

Au total, cette loi revet un cout de 500 000 as dont 20% soit 100 000 as sont amenés par le rédacteur. L'entretien est nul et déjà compris dans le budget de Rome.

Avant construction, après les récoltes 310 ,le rédacteur fera un appel à la générosité des riches sénateurs pendant environ un trimestre, réceptionnera les dons puis enverra le tout à l Etat qui complètera si besoin et débutera la construction ensuite.


Lex Talaria 307 – De la création d'un collège des Vestales     
Abrogée par Lex Atius 321 – Du collège des Vestales

La loi sur la création d'un Collège des Vestales, mise en application en l'an 306 après la fondation de Rome, sous l'égide des consuls Manius ECRITUS STILO et Publius CORNELIUS SCIPIO, sur la proposition du Pontife TALARIUS Asirius Caius, est applicable à partir de maintenant dans toutes les provinces et terres sous juridiction romaine.

Préambule : Afin d’honorer nos Dieux, ce texte a pour objet de préciser les conditions de recrutement, les droits et les devoirs des prêtresses de Rome et de la République.

Art. I : Vesta étant une déesse vierge, les prêtresses qui seront chargées de son culte seront nommées Vestales et devront être elles aussi vierges. Elles devront célébrer et honorer l'ensemble des Divinités romaine sous l'autorité du Pontife. Elles constitueront un Collège qui sera intitulé Collège des Vestales. Ce collège des vestales sera dirigé par la Grande Vestale qui devra avoir plus de 35 ans, celle-ci sera désignée pas le Pontife en début d'année comme étant la vestale la plus Pieuse. Son choix se devra d'être ratifié par les Augures et elle occupera se poste jusqu'à la mort où jusqu'à renvoit de celle-ci ou du Pontife qui l'aura désigné.

Art. II : Ces prêtresses vénéreront le foyer domestique et elles seront toutes d’une morale et d’une éducation religieuse irréprochable. Elles devront être exemptes de tout défaut corporel, n’avoir jamais été réduit en esclavage et être né de parents libres et citoyens romains. Leur père et leur mère devront être encore vivants, c'est à dire que la mort de l'un des parents sera prit pour un signe néfaste de la part des Dieux. De plus, si la Vestale est la seule descendante de sa famille, pour ne pas priver Rome d'enfants de sang sénatorial, la vestale pourra terminer sa fonction sous demande de la famille et acceptation du Ponfife afin de se marier.

Art. III : Le service des Vestales durera 30 années. Pendant les 10 premières années, la jeune vestale apprendra ses devoirs et les cérémonies de son ministère ; dans les dix suivantes, elle les exercera et pendant les dix dernières, les enseignera.

L’âge minimal pour devenir Vestale est compris entre 10 et 15 ans.

Art. IV : Les fonctions principales des Vestales seront de :

- Veiller sur un foyer qui sera éternellement allumé dans la Villae ou elles logeront (le feu sera allumé dans l'atrium et son extinction sera interprété comme un signe funeste).

- Présenter les offrandes dans le Temple et au Dieu auquel elles seront assignées par le Pontifex Maximus. (Chaque Vestale sera assignée à un dieu qu'elle honorera. Cela n'empêchera pas à la Vestale d'honorer un autre Dieu sous l'injonction du Pontife.

Art. V : La Vestale qui violera son vœu de chasteté sera punie de mort. Elle sera fouettée de verges, habillée comme défunte, et emmuré vivante dans un caveau. Quant à son complice, il sera battu de verges jusqu’à la mort.

Art. VI : Les Vestales jouiront de prérogatives exceptionnelles. Elles seront entretenues au frais de l’Etat. Elles seront affranchies de l’autorité paternelle et auront le droit d’avoir un licteur devant elles dans la rue. Leur témoignage pourra être reçu en justice sans prêter serment.


Lex Cornelia 249 – Sacrifice exceptionnel     
Loi Ponctuelle

La loi sur l'organisation d'un sacrifice exceptionnel aux dieux, mise en application en l'an 249 après la fondation de Rome, sous l'égide du consul Marcus Lucius ACTAE, sur la proposition du sénateur Publius CORNELIUS SCIPIO, est applicable à partir de maintenant dans l'enceinte sacrée de la ville de Rome.

Préambule : Rome, attaquée par de multiples ennemis, fait face à une situation critique. Sinon afin de calmer la colère des dieux, du moins afin d'attirer leur bienveillance sur la cité, un sacrifice exceptionnel sera accompli.

Article I : Deux couples d'esclaves napolitains seront enterrés vivants sur le forum de Rome dans les trois jours qui suivront la promulgation de la présente loi.

Article II : Les frais d'achat des quatre esclaves à sacrifier et les frais d'organisation du sacrifice sont pris en charge par l'Etat.

Article III : Le grand pontife et les questeurs sont responsables, chacun pour ce qui le concerne, de l'organisation de ce sacrifice.


Lex Junia 214 – De la création du Pontificat     
Abrogée par Lex Tubbsaria 342 – De la Religion civique

AMENDEE EN 307 PAR LE SENAT SUR PROPOSITION DU SENATEUR P. CORNELIUS SCIPIO
La Loi sur la création d’un poste de Pontifex Maximus, mise en application en l’an 214 après la fondation de Rome, sous l’égide des Consuls Tullius Antonius Grollius et Marximus Karlus, par la proposition du Sénateur Quintus Junius est applicable à partir de maintenant dans toutes le provinces et terres de la République Romaine

A. RESPONSABILITES

1. Le Pontifex Maximus est le représentant du Sénat de Rome chargé d'encadrer les affaires religieuses.

2. Le Pontifex Maximus est le représentant du sénat auprès du peuple et des Dieux au sujet des affaires religieuses et manifestations divines.

3. Le Pontifex Maximus gère au nom du sénat les affaires religieuses et les organise comme il le semble le mieux (hj bref c'est lui qui gère le budget religieux).

4. Le Pontifex Maximus dispose d'un veto sur toute décision concernant les affaires religieuses (construction de temple, organisation de fêtes).

5. Le Pontifex Maximus a la possibilité de demander au Sénat de se prononcer sur l'organisation religieuses (fêtes et temples) sans en référer aux Consuls (hj ce ne sont pas les consuls qui demandent et organisent les votes religieux).

6. Le Pontifex Maximus a pour tâche de consulter les augures et de recueillir les auspices concernant les affaires d'état (départ en guerre, ...) préalablement aux débats du Sénat.

B. ELECTIONS & NOMINATION DU POSTE DE PONTIFEX MAXIMUS

1. Le Pontifex Maximus est désigné au sein du Sénat de Rome.

2. Le Pontifex Maximus est une charge attribuée à vie ou jusqu'à révocation.

3. La procédure de nomination est la suivante :

- Les sénateurs qui s'estiment dignes de cette charge se présentent publiquement.
- Les candidats ne doivent pas au moment de la nomination détenir une magistrature de le République.
- Deux noms seront tirés au hasard parmi l'ensemble des candidats.
- Ces deux noms seront présentés aux augures qui détermineront auquel des deux va la préférence des Dieux.
- La nomination du Pontifex Maximus ne peut se faire sans des auspices favorables que réaliseront les augures. Des auspices défavorables annulent et rendent caduque l'élection du Pontifex Maximus.

4. Dans le cas où il n'y aurait pas au moins deux candidats au poste de Pontifex Maximus, les deux noms présentés aux Augures seront déterminés au hasard parmi tous les sénateurs ne détenant pas de magistrature. .

5. Tous les ans, les augures ressembleront les auspices concernant la confiance qu'accorde les Dieux dans le Pontifex Maximus. Si les auspices sont positifs lors le Pontifex Maximus reste en charge, et si les auspices sont défavorables, le Pontifex Maximus est révoqué de ses fonctions.

6. Dans ce dernier cas, une nouvelle procédure de nomination sera lancée.

C. REPRESENTATION ET ROLE DU PONTIFEX MAXIMUS

1. Le Pontifex Maximus est un magistrat de Rome.

2. En tant que tel, le Pontifex Maximus a droit à la toge prétexte, et bénéficie d'une place d'honneur à la Curie.

3. Le Pontifex Maximus peut se faire précéder dans ses déplacements officiels par un annonceur portant les emblèmes de sa charge.

4. Le Pontifex Maximus se voit attribuer par le Sénat de Rome la somme forfaitaire annuelle de 50000 as afin de régler les dépenses occasionnées par l'exercice de sa charge, tels les sacrifices aux dieux et les dépenses des augures

[L'article 4. modifié par l'Amendement Cornelia 307 financier]

5. Le Pontifex Maximus en charge ne peut briguer aucune autre magistrature de la République, il ne peut briguer aucune autre charge de la République.

6. Le Pontifex Maximus ne peut quitter Rome sans l'accord du Sénat et sans des auspices favorables.


Lex Germanica 204 – Organisation de fêtes à nos dieux     
Abrogée par Lex Atius 321 – Du budget religieux et des fêtes

La Loi sur l’organisation de fêtes à nos Dieux, mise en application en l’an 204 après la fondation de Rome, sous l’égide des Consuls Drusus Lucius et Valerius Caius, par la proposition du sénateur Germanicus Julius est applicable à partir de maintenant dans toutes le provinces et terres de l’Empire Romain.

Pour satisfaire nos dieux, je propose d'instaurer des fêtes qui auront lieu chaque années sans que le sénat ait à les décréter, elles se dérouleront suivant ce calendrier:

- Au printemps, en l'honneur de Mars.
- En été, à la gloire de Jupiter.
- A l'automne, en l'honneur de Junon.
- En hiver, célébrant Mercure.

Chacune de ces fêtes coûtera 100000 as excepté celle de Jupiter qui coûtera 200 000 as (afin de montrer la primauté de ce dieu sur les 3 autres et le fait qu'il est le dieu tutélaire de notre cité). Cette loi n'interdira pas au sénat de décréter d'autres fêtes.



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CODEX CIVILIS ROMANORUM ADNEXUS
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