Les guerres Tarentaises

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Par trois fois, Rome et Tarente se sont affrontées dans des guerres de grandes ampleurs pour la domination de l'Italie. Ces guerres représentent des périodes clés pour la compréhension de l'actualité.


La Première guerre Tarentaise: De 310 à 312, elle voit le triomphe de Rome. Le Sénat décide d'attaquer la puissante cité du Sud de l'Italie au vu de son non respect flagrant à l'égard des alliés de Rome et des accords passés. L'année 311 voit la victoire héroïque du Consul Cornélius Scipio qui écrase les grecs à Métaponte, faisant 10 000 morts et plus de 15 000 blessés. A l'issue de cette guerre Tarente, ancienne alliée de l'Epire, deviens vassale de Rome, seule Naples et Rhegium échappent encore à la domination de Rome.


La Seconde guerre Tarentaise: De 319 à 320, elle a tout d'une catastrophe. Alors que Rome est perturbée par des troubles en Etrurie, due aux incursions des gaulois cisalpins, l'Epire et la Thessalie prennent les armes contre Rome et font débarquer 75 000 hommes à Brindisium. Les troupes romaines trop inférieures en nombre sont massacrées et les Consuls Tullius et Valerius sont obligés de négocier un cessez-le-feu. Rome perd tout les territoires conquis et les grecs réinstallent au pouvoir les dirigeants tarentais en exil. Le Samnium devient une zone tampon. Les Romains sont obligés de vers 25 millions d'as aux occupants grecs et de mettre à leur disposition notre flotte.


Campagne de Rhodes De 323 à 324. Le Navarque Iulius, à la tête de la flotte romaine joue un rôle décisif auprès de l'alliance des cités Grecques contre les Perses et contribue à restaurer notre prestige.


Annexion de l'Illyrie: De 329 à 333. Tandis que les troubles en Etrurie s'achèvent, Rome décide de mettre fin aux agissements des pirates illyriens qui s'attaquent au commerce romain en Adriatique. Le Légat Poussinus suppléé par le navarquat prend la province en trois ans après de très nombreux problèmes de ravitaillement, mais l'affaire n'est réglée définitivement qu'en 333 avec la fin des attaques daces sur les positions romaines.


Le Coup de Naples: De 328 à 332. Parallèlement à la campagne du Pro-Consul Poussinus, les diplomates romains, essentiellement les sénateurs Caro, Tarentinus et Detritus, font basculer Naples dans le camp romain après quatre années de négociations. Naples devient une province alliée de Rome.


Bataille du Rhône: De 334 à 337. Massilia, alliée de Rome, est confrontée aux armées du traître Andronicus, ancien Consul de Rome exilé pour ses crimes. Appelée à la rescousse, les légions de Labenius résiste héroïquement à un ennemi qui s'avère être bien supérieur en nombre. Labenius donne ainsi le temps aux renforts romains d'arriver, mené par de jeunes légats tel le sénateur Olecranus ou le sénateur Gaius. Le Consul Coldeeus arrivé en personne pour mener les troupes romaines subit une cuisante défaite au nord de Massilia sur le Rhône, mais les troupes romaines réussissent à se replier dans la cité phocéenne et tenir en respect les mercenaires d'Andronicus. L'aventure d'Andronicus s'achève avec sa mort au cours d'une embuscade tendu par les gaulois.

La Troisième guerre Tarentaise: De 339 à 344, la plus longue et plus difficile guerre mené par Rome. En 339 après une longue préparation diplomatique, les hostilités reprennent contre Tarente et les romains sont déterminé à prendre leur revanche. Carthage doit attaquer par le sud en Sicile, tandis que Rome doit attaquer par le nord en contournant le Samnium. Après les cafouillages de l'entrée en guerre, les romains, mené par le sénateur Caro subissent une lourde défaite en 340. Les troupes du légat Gaius subissent à leur tour un sérieux revers au niveau de Luceria une année plus tard. Mais les premiers succès arrivent à la fin de cette même année avec la prise de Croto par le Pro-Consul Dobrasus. Les Tarentais se retrouvent vite acculés et assiégés dans leur cité. En 344 les troupes romaines donnent l'assaut aux murailles, et finissent par vaincre les hoplites tarentais. Au même moment, Hannibal remporte une grande victoire sous les murs de Syracuse, parachevant ainsi la défaite de l'Hégémonie de la grande grèce. La résistance des Illyriens aux incursions Daces est exemplaire. A la fin de la guerre, tout le sud, à l'exception de Rhegium tombé aux mains de mercenaires grecs, est reconquis, l'Illyrie romaine est malheureusement amputée d'une partie de ses terres envahit par l'Epire.