Tullius Cicero Marcus
Un article de RomeWiki.
| | |
|---|---|
 Consulat
| 314 |
 Préture
| 310 - 311 - 312 |
 Edilité
| 309 |
 Questure
| 308 - |
| | |
 Censure
| - |
 Tribunat de la Plèbe
| - |
 Pontificat
| - |
 Navarquat
| - |
 Autres
| - |
Sommaire |
Naissance et mort
Biographie
On peut dire de Marcus Tullius Cicero qu'il fut l'un des proches de Publius Cornelius Scipio et de Manius Ecritus Stilo.
Edile en 309, Marcus Tullius Cicero se révéla un bon organisateur : Il créa une cohorte d'intervention des vigiles, et sut prendre quelques décisions judicieuses afin de maitriser le prix du pain.
Mais Cicero était d'abord un spécialiste de la chose juridique. En 311, il fut Préteur dans deux affaires importantes, mettant en cause d'anciens magistrats, les procès Saturninus et Actae. La manière dont il mena ces deux affaires est sujet à controverse.
Saturninus, convaincu que le procès Talarius avait été conduit injustement et contestant le verdict, s'était lancé dans une campagne qui visait à ssoulever la Plèbe contre certains magistrats de Rome -en l'occurence, les amis de Cornelius Scipio. Lors du procès qui s'ensuivit, Cicero se montra particulièrement sévère, et décréta la peine de mort.
Actae, lui, avait été accusé par Manius Ecritus Stilo, en plein Sénat, de complot contre la République. L'affaire tournait autour d'une lettre qu'Ecritus prétendait écrite par Actae, tandis que celui-ci affirmait tout en ignorer. Actae, pour obliger Ecritus à justifier ses accusations et laver son honneur, déposa une plainte pour diffamation. Mais les Préteurs Quintus Valerius et Valerius Scipio, tous deux amis d'Ecritus, refusent d'enregistrer la plainte. Ces méthodes conduiront Actae à quitter Rome, mais Ecritus et ses amis ne s'arrêteront pas là : Ils intenteront un procès à Actae pour dépot de plainte illicite et tentative de diffamation. Le procès sera conduit par Cicero. En l'absence d'Actae, certains de ses amis se proposèrent pour le représenter, et être son avocat : Cicéro s'y opposa. Il refusa également de nommer un avocat d'office, comme la loi l'y obligeait. Et il rendit encore un verdict très sévère, qui concluait à la culpabilité d'Actae, et le condamnait à l'inéligibilité à vie.
Marcus Tullius Cicero laissa ainsi le souvenir d'un juge partisan, habile à déguiser la partialité sous les oripeaux de la terminologie juridique.
