Année 348 AUC
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"Faut-il amnistier les fuyards ? C'est en ces termes que la question fut posée tout au long de l'année 348. | "Faut-il amnistier les fuyards ? C'est en ces termes que la question fut posée tout au long de l'année 348. | ||
- | Partisan de l'amnistie, le sénateur Marius, n'eut de cesse de vouloir présenter les félons comme des héros, oublieux sans doute des crimes qu'ils avaient commis à Rome. Il faut dire que ses intérêts et ceux des généraux sont très liés, lui-même ayant épousé la fille de l'Imperator en fuite. | + | Partisan de l'amnistie, le sénateur Marius, n'eut de cesse de vouloir présenter les félons comme des héros, oublieux sans doute des crimes qu'ils avaient commis à Rome. Il faut dire que ses intérêts et ceux des généraux sont très liés, lui-même ayant épousé la fille de l'[[Dobrasus Romanus|Imperator]] en fuite. |
Le parti contraire arguait, quant à lui, que les exploits au service de Rome ne pouvaient pas être un blanc seing pour des particuliers, que les fuyards avaient tourné leurs armes contre Rome et à ce titre devaient être considérés comme des ennemis. | Le parti contraire arguait, quant à lui, que les exploits au service de Rome ne pouvaient pas être un blanc seing pour des particuliers, que les fuyards avaient tourné leurs armes contre Rome et à ce titre devaient être considérés comme des ennemis. | ||
- | On envisageait une sortie de crise, le sénateur Plinius Le Jeune proposant non l'amnistie mais le pardon, pour peu que les criminels reconnaîssent leurs crimes. Une lettre présentée par le Flamine de Mercure Fugitivus, provenant du prétorien Gaius en fuite, annihila cette ouverture, ce dernier ne demandant rien moins à Rome que de se purifier pour espérer son retour. | + | On envisageait une sortie de crise, le sénateur [[Lucius Plinius Victor Le Jeune|Plinius Le Jeune]] proposant non l'amnistie mais le pardon, pour peu que les criminels reconnaîssent leurs crimes. Une lettre présentée par le Flamine de Mercure [[Fugitivus Felix|Fugitivus]], provenant du prétorien Gaius en fuite, annihila cette ouverture, ce dernier ne demandant rien moins à Rome que de se purifier pour espérer son retour. |
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- | Dans ce rapport, le légat Poussinus annonçait avoir exécuté le légat Pompeius, lui même ayant tenté de l'assassiner. Il apparaissait clairement que les troubles en Campanie étaient orchestrés par des membres éminents de la vie publique romaine. | + | La situation semblait bien confuse en Campanie. Un rapport du légat Poussinus plongea le Sénat tout entier dans le doute. |
- | La situation devint plus confuse encore après l'intervention, sur place, du prétorien Decimus. Son départ, déjà très controversé, ne fut rien au regard de son retour. Il annonça en effet au Sénat l'éventuelle trahison du légat Poussinus. | + | |
+ | Dans ce rapport, le légat [[Poussinus Actarus|Poussinus]] annonçait avoir exécuté le légat Pompeius, lui même ayant tenté de l'assassiner. Il apparaissait clairement que les troubles en Campanie étaient orchestrés par des membres éminents de la vie publique romaine. | ||
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Le Sénat était dans l'expectative, attendant de pouvoir entendre l'ensemble des protagonistes encore vivants de cette triste affaire. | Le Sénat était dans l'expectative, attendant de pouvoir entendre l'ensemble des protagonistes encore vivants de cette triste affaire. | ||
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Politique Intérieure
Les deux points essentiels de l'année 348 furent les débats autour de la question des généraux en fuite et la situation en Campanie.
Amnistie ou pas ?
"Faut-il amnistier les fuyards ? C'est en ces termes que la question fut posée tout au long de l'année 348.
Partisan de l'amnistie, le sénateur Marius, n'eut de cesse de vouloir présenter les félons comme des héros, oublieux sans doute des crimes qu'ils avaient commis à Rome. Il faut dire que ses intérêts et ceux des généraux sont très liés, lui-même ayant épousé la fille de l'Imperator en fuite.
Le parti contraire arguait, quant à lui, que les exploits au service de Rome ne pouvaient pas être un blanc seing pour des particuliers, que les fuyards avaient tourné leurs armes contre Rome et à ce titre devaient être considérés comme des ennemis.
On envisageait une sortie de crise, le sénateur Plinius Le Jeune proposant non l'amnistie mais le pardon, pour peu que les criminels reconnaîssent leurs crimes. Une lettre présentée par le Flamine de Mercure Fugitivus, provenant du prétorien Gaius en fuite, annihila cette ouverture, ce dernier ne demandant rien moins à Rome que de se purifier pour espérer son retour.
Situation opaque en Campanie
La situation semblait bien confuse en Campanie. Un rapport du légat Poussinus plongea le Sénat tout entier dans le doute.
Dans ce rapport, le légat Poussinus annonçait avoir exécuté le légat Pompeius, lui même ayant tenté de l'assassiner. Il apparaissait clairement que les troubles en Campanie étaient orchestrés par des membres éminents de la vie publique romaine. La situation devint plus confuse encore après l'intervention, sur place, du prétorien Decimus. Son départ, déjà très controversé, ne fut rien au regard de son retour. Il annonça en effet au Sénat l'éventuelle trahison du légat Poussinus. Le Sénat était dans l'expectative, attendant de pouvoir entendre l'ensemble des protagonistes encore vivants de cette triste affaire.
Et pendant ce temps, les exactions se poursuivaient.
Politique Extérieure
Principales lois
Divers
Plinius Victor Lucius dit "Le Jeune", historien de Rome ab 349
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