Publius Cornelius Scipio
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 Censor
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 Consul
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 Praetor
| 386 - 387 - 388 |
 Aedilis
| 382 - 383 - 384 |
 Quaestor
| 380 - 381 |
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 Magister Populi
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 Magister Equitum
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 Pontifex Maximus
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 Flamen
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 Tribunus plebis
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 Navarchus
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 Missum Extraordinarium
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 Pro Consul
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 Legatus
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 Magister opus
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 Rerum gestarum scriptor
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 Scriniarii Reipublicae
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 Rector provinciae
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 Geographum
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Naissance et mort
Publius Cornelius Scipio est né à Rome sous le consulat de Marcus Septimus, pour la 3e fois, et de Benitus Darus, pour la deuxième fois, en 349 ab Urbe condita.
Il appartient à la prestigieuse famille des Cornelii Scipiones dont le nom proviendrait du mot scipio signifiant «bâton», puisqu'un ancêtre des Scipions aurait, par piété filiale, servi de bâton à son père vieux et aveugle, qui ne pouvait plus se soutenir seul.
Il est donc un descendant de deux des plus grandes personnalités de l'histoire Rome, Publius Cornelius Scipio Sr et Publius Cornelius Scipio Jr.
Biographie
Jeunesse et éducation
La gloire et la richesse de la famille de Publius Cornelius Scipio s'étaient beaucoup amenuisées depuis le début du siècle, puisqu'aucun membre de la famille n'avait plus atteint aucune haute magistrature depuis Publius Cornelius Scipio le Jeune, mais il n'en reçut pas moins, avec son jeune frère Lucius, une éducation aristocratique soignée, romaine et grecque. Cette éducation valut à Publius Cornelius Scipio une grande attirance pour la culture grecque, trait caractéristique de sa famille depuis les temps anciens. C'est pourquoi il aime s'entourer de philosophes, poètes et hommes de lettres grecs, qu'il entretient et reçoit régulièrement chez lui.
Parallèlement, Publius reçut une éducation militaire poussée, ayant attentivement étudié avec son précepteur les plus grandes batailles auxquelles participèrent jadis les armées romaines, ainsi que les évolutions tactiques et stratégiques qui transformèrent jusqu'à aujourd'hui l'art de conduire une guerre.
Carrière politique
Parvenu à l'âge adulte, Publius entreprit de redonner à sa famille son lustre d'antan; en s'engageant dans la carrière politique et en briguant les magistratures du cursus honorum.
Fidèle aux origines de sa famille et au parcours de ses illustres ancêtres, il choisit une ligne de conduite politique indépendante, avec pour seul objectif la grandeur de la République, qui doit passer selon lui par l'amélioration des conditions de vie du Peuple romain et l'affirmation de Rome sur la scène internationale.
Entré au Sénat en 379, il fut élu questeur suffect dès l'année suivante en 380. En raison de l'absentéisme total de ses collègues, il dut ainsi, pour son baptême du feu, gérer seul la questure, ce dont il s'acquitta très bien. Confronté en fin d'année à un détournement des sommes affectées à l'aide à la plèbe, ainsi qu'à des détournements des fonds versés par la Ligue latine,il s'attela, lors de sa seconde questure en 381, à débarrasser la questure de ses éléments corrompus et à retrouver les coupables, qui furent livrés à la justice.
Ces premiers bons résultats valurent à Publius l'estime de plusieurs sénateurs, et la confiance du Peuple qui l'élut édile pour l'année 382. Après une première année, où il s'attache notamment à réorganiser et renforcer le corps des vigiles, Publius est réélu à l'édilité pour les années 383 et 384, lors desquelles il se consacre principalement à la lutte contre la pègre et les réseaux criminels de Rome, en reprenant notamment l'enquête sur l'assassinat du sénateur Gaius quelques années plus tôt. Il est ensuite élu préteur trois années consécutivement en 386, 387 et 388.
Famille
Publius Cornelius Scipio a un jeune frère, Lucius, de deux ans son cadet, qui, en raison de sa connaissance approfondie de la culture grecque, fut choisie en 382 comme ambassadeur romain en Grèce, renouant ainsi avec la tradition autrefois inaugurée par Publius Cornelius Scipio l'Ancien.
Publius épousa en 380 Livia Bransonia, fille du riche chevalier Bransonius, célèbre pour ses prodigalités et sa farouche indépendance politique, similaire à celle de son beau-fils. Le couple a, en 382, une première fille, Cornelia. En 386, Livia Bransonia donne à son mari un premier héritier mâle, auquel est donné le même prénom que son père et ses illustres aïeux, Publius. Un an plus tard, naît un deuxième fils, Lucius.
