Sergii
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| - | '''Appius Sergius Ahenobarbus''', est né en l'an [[Année 339 AUC|339]] à partir de la fondation de la Ville, lors du premier consulat de '''Bennitus Darus'''. '''Appius''' est l'un de ces nombreux '''patriciens''' désargentés qui survivent tant bien que mal. '''Appius''' se présenta aux élections pour l'année [[Année 371 AUC|371]], en tant que candidat à la '''questure'''. Mais il ne réussit pas a avoir les votes nécessaires pour être parmi les trois candidats élus par les '''comices'''. Il décida donc de se consacrer à sa situation financière, plus qu'à son '''cursus honorum'''. C'est ainsi qu'il commença a racheter les terres laissées à l'abandon par d'autres sénateurs en manque d'argent. Il épousa en première noce '''Thalia Semperclara''', fille du sénateur '''Petrus Semperclarius'''. Ecoutant son beau-père, il se représenta pour la '''questure''', s'endettant encore plus, histoire de séduire les '''sodalités'''. Mais nouvelle échec, cette fois, c'était la plèbe qui faisait défaut, alors que l'année précédente c'était dû à l'absence de soutien des sodalités. La '''Fortune''' est bien ironique. Il partit en '''Ombrie''' suite à sa défaite. Il retourna à '''Rome''' pour se présenter une troisième fois mais ne réussit pas à battre les autres candidats et n'arriva qu'à la quatrième et dernière place. Malgré cela, d'autres raisons le poussent à se représenter l'année suivante. Son beau-père '''Semperclarus''' devant faire face à la justice pour la gestion de sa questure; ses créanciers tapant de plus en plus souvent à sa porte, '''Appius Sergius''' se lança de nouveau dans une campagne électorale, surtout quand il reçu des subsides, trouvant un merveilleux moyen pour calmer ses créanciers et aider sa famille. En effet, '''Appius Sergius''' consacra l'argent reçu plus pour montrer ses proches que se montrer lui même et y exposer un projet politique. Car après tout, pourquoi présenter un projet quand certains dépenses les recettes d'un potentat orientale pour que la '''plèbe''' ne vote pas pour vous ? Si les sénateurs ont donnés des préférences pour lui, l'argent acheta les votes en masse et on les retourna contre lui. D'où le dégout déjà présent et profond éprouvé par '''Appius Sergius'''. N'ayant qu'une parole, Appius Sergius Ahenobarbus jura de ne plus se montrer au sénat sauf sur demande extrême d'un proche, mais surtout de rembourser ses dettes et le mystérieux subside qu'il avait reçu... Pour l'anecdote, '''Appius Sergius''' s'était aussi présenté pour le pontificat dédié à la déesse '''Junon''', afin de remplacer '''Julius Vanstenus''' qui l'avait perdu. Mais se fut finalement '''Clodianus Dobrasus''' qui a obtenu ce '''pontificat'''. | + | '''Appius Sergius Ahenobarbus''', est né en l'an [[Année 339 AUC|339]] à partir de la fondation de la Ville, lors du premier consulat de '''Bennitus Darus'''. '''Appius''' est l'un de ces nombreux '''patriciens''' désargentés qui survivent tant bien que mal. '''Appius''' se présenta aux élections pour l'année [[Année 371 AUC|371]], en tant que candidat à la '''questure'''. Mais il ne réussit pas a avoir les votes nécessaires pour être parmi les trois candidats élus par les '''comices'''. Il décida donc de se consacrer à sa situation financière, plus qu'à son '''cursus honorum'''. C'est ainsi qu'il commença a racheter les terres laissées à l'abandon par d'autres sénateurs en manque d'argent. Il épousa en première noce '''Thalia Semperclara''', fille du sénateur '''Petrus Semperclarius'''. Ecoutant son beau-père, il se représenta pour la '''questure''', s'endettant encore plus, histoire de séduire les '''sodalités'''. Mais nouvelle échec, cette fois, c'était la plèbe qui faisait défaut, alors que l'année précédente c'était dû à l'absence de soutien des sodalités. La '''Fortune''' est bien ironique. Il partit en '''Ombrie''' suite à sa défaite. Il retourna à '''Rome''' pour se présenter une troisième fois mais ne réussit pas à battre les autres candidats et n'arriva qu'à la quatrième et dernière place. Malgré cela, d'autres raisons le poussent à se représenter l'année suivante. Son beau-père '''Semperclarus''' devant faire face à la justice pour la gestion de sa questure; ses créanciers tapant de plus en plus souvent à sa porte, '''Appius Sergius''' se lança de nouveau dans une campagne électorale, surtout quand il reçu des subsides, trouvant un merveilleux moyen pour calmer ses créanciers et aider sa famille. En effet, '''Appius Sergius''' consacra l'argent reçu plus pour montrer ses proches que se montrer lui même et y exposer un projet politique. Car après tout, pourquoi présenter un projet quand certains dépenses les recettes d'un potentat orientale pour que la '''plèbe''' ne vote pas pour vous ? Si les sénateurs ont donnés des préférences pour lui, l'argent acheta les votes en masse et on les retourna contre lui. D'où le dégout déjà présent et profond éprouvé par '''Appius Sergius'''. N'ayant qu'une parole, Appius Sergius Ahenobarbus jura de ne plus se montrer au sénat sauf sur demande extrême d'un proche, mais surtout de rembourser ses dettes et le mystérieux subside qu'il avait reçu... Pour l'anecdote, '''Appius Sergius''' s'était aussi présenté pour le pontificat dédié à la déesse '''Junon''', afin de remplacer '''Julius Vanstenus''' qui l'avait perdu. Mais se fut finalement '''Clodianus Dobrasus''' qui a obtenu ce '''pontificat'''. Il s'était aussi présenté pour devenir l'un des deux '''tribuns de la plèbe''' pour l'année [[Année 375 AUC|375]]. Il arriva le dernier des quatre candidats mais peut importe pour lui, son but était de faire dépenser l'argent de ses adversaires le plus possible. Le but qu'il s'était secrètement fixé fut, apparemment, largement atteint. On raconte qu'il riait souvent tout seul, certains proches disant que ses rires auraient pour source le souvenir de cette "victoire". Lorsque '''Appius Sergius''' mourut, on raconte que l'esclave le retrouva avec un sourire jusqu'aux oreilles. On se demande bien qu'elle fut sa dernière pensée ... |
Version du 5 juillet 2011 à 19:59
| Cursus Honorum et autres fonctions | |
|---|---|
 Censure | - |
 Consulat | - |
 Préture | - |
 Edilité | - |
 Questure | - |
 Navarquat | - |
 Tribunat de la Plèbe | - |
 Pontificat | - |
 Autres | - |
Les Sergii ou gens Sergia, constituent une famille patricienne, dont le membre connu le plus ancien n'apparaît qu'après les années 354. Aucun ne vit aux débuts de la République romaine, du moins, aucun dont on en ai une trace.
Les principales branches de la gens Sergia portent les cognomen Ahenobarbus, Gaianus et Orissus.
Origine des Sergii
Les Sergii sont une gens romaine patricienne. Ils se disaient originaire d'Alba Longa (Elle est située à 20 km au sud-est de Rome), la vénérable cité latine qui avait, en son temps, illuminé la région. Alors que la puissance de Rome augmente, les deux cités entrent en conflit, et finalement sous le roi Tullus Hostilius, une guerre entre elles est conclue par le célèbre combat des Horaces et des Curiaces. Albe est détruite pour ne jamais être reconstruite, et ses habitants sont déplacés à Rome, où la colline de Caelius leur est offerte.
Mais il est plus vraisemblable que les Sergii viennent simplement de "Sergia", l'une des tribus rustiques.
Le cognomen de cette gens a pour source, l'une des particularités physiques de ses membres, Ahenobarbus veut dire "barbe rousse", ou "barbe d'airain".
Liste de ses membres
- Appius Sergius Ahenobarbus, rentra au sénat durant l'hiver 369
- Fausta Sergia
Appius Sergius Ahenobarbus, est né en l'an 339 à partir de la fondation de la Ville, lors du premier consulat de Bennitus Darus. Appius est l'un de ces nombreux patriciens désargentés qui survivent tant bien que mal. Appius se présenta aux élections pour l'année 371, en tant que candidat à la questure. Mais il ne réussit pas a avoir les votes nécessaires pour être parmi les trois candidats élus par les comices. Il décida donc de se consacrer à sa situation financière, plus qu'à son cursus honorum. C'est ainsi qu'il commença a racheter les terres laissées à l'abandon par d'autres sénateurs en manque d'argent. Il épousa en première noce Thalia Semperclara, fille du sénateur Petrus Semperclarius. Ecoutant son beau-père, il se représenta pour la questure, s'endettant encore plus, histoire de séduire les sodalités. Mais nouvelle échec, cette fois, c'était la plèbe qui faisait défaut, alors que l'année précédente c'était dû à l'absence de soutien des sodalités. La Fortune est bien ironique. Il partit en Ombrie suite à sa défaite. Il retourna à Rome pour se présenter une troisième fois mais ne réussit pas à battre les autres candidats et n'arriva qu'à la quatrième et dernière place. Malgré cela, d'autres raisons le poussent à se représenter l'année suivante. Son beau-père Semperclarus devant faire face à la justice pour la gestion de sa questure; ses créanciers tapant de plus en plus souvent à sa porte, Appius Sergius se lança de nouveau dans une campagne électorale, surtout quand il reçu des subsides, trouvant un merveilleux moyen pour calmer ses créanciers et aider sa famille. En effet, Appius Sergius consacra l'argent reçu plus pour montrer ses proches que se montrer lui même et y exposer un projet politique. Car après tout, pourquoi présenter un projet quand certains dépenses les recettes d'un potentat orientale pour que la plèbe ne vote pas pour vous ? Si les sénateurs ont donnés des préférences pour lui, l'argent acheta les votes en masse et on les retourna contre lui. D'où le dégout déjà présent et profond éprouvé par Appius Sergius. N'ayant qu'une parole, Appius Sergius Ahenobarbus jura de ne plus se montrer au sénat sauf sur demande extrême d'un proche, mais surtout de rembourser ses dettes et le mystérieux subside qu'il avait reçu... Pour l'anecdote, Appius Sergius s'était aussi présenté pour le pontificat dédié à la déesse Junon, afin de remplacer Julius Vanstenus qui l'avait perdu. Mais se fut finalement Clodianus Dobrasus qui a obtenu ce pontificat. Il s'était aussi présenté pour devenir l'un des deux tribuns de la plèbe pour l'année 375. Il arriva le dernier des quatre candidats mais peut importe pour lui, son but était de faire dépenser l'argent de ses adversaires le plus possible. Le but qu'il s'était secrètement fixé fut, apparemment, largement atteint. On raconte qu'il riait souvent tout seul, certains proches disant que ses rires auraient pour source le souvenir de cette "victoire". Lorsque Appius Sergius mourut, on raconte que l'esclave le retrouva avec un sourire jusqu'aux oreilles. On se demande bien qu'elle fut sa dernière pensée ...
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