Labienus Titus
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 Consulat
| 321 - 322 - 323 - 327 - 328 |
 Préture
| 317 - 318 - 319 (démission) |
 Edilité
| 316 |
 Questure
| 315 |
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 Censure
| 325 (démission) |
 Tribunat de la Plèbe
| - |
 Pontificat
| - |
 Navarquat
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 Autres
| Dictateur - 325
Proconsul - 329 |
Sommaire |
Naissance et mort
Né en xxx
Décédé en xxx
Biographie
Titus Labienus faisait partie de ces fidèles serviteurs de Rome, l'un de ces hommes qui savent se garder des polémiques au Sénat mais à qui l'on confie les missions délicates. Proche de Antonius Grollius Tullius et de Titus Andronicus, il est de ce groupe de sénateurs qui s'oppose à la dictature de Benitus Harpax et tente de réformer la République tout en préservant la prédominance du Sénat. Toutefois, il était sans doute plus progressiste que les deux autres.
En 321, Titus Labienus est déjà Consul lorsqu'intègre le Parti Ordes et Prosperitas. Il représente un renfort d'importance pour ce parti essentiellement composé de jeunes sénateurs. D'aucuns affirmeront plus tard que Labienus avait surtout infitré le POP.
Sous son impulsion, une grande réforme des légions est menée.
En 322, il réussit à éviter une nouvelle guerre avec les Grecs.
En 325, Labienus est présent dans la Curie au moment où celle-ci est attaquée. Au coude à coude avec d'autres sénateurs, il défend sa vie. Cet épisode le conduit à l'une des initiatives les plus controversées de sa carrière : Il se fit élire dictateur, avec l'idée d'imposer au Sénat plusieurs réformes. Mais devant l'opposition du Sénat, il donna rapidement sa démission, non sans proposer aux votes plusieurs textes législatifs, en particulier une loi instaurant le cursus plébéien.
La progression de Carthage en Ibérie, menée par les Barca, incita le Consul à se rendre dans la cité punique. Il y négocia un premier traité diplomatique.
En 332, Titus Andronicus, frappé d'ostracisme, passe les Pyrénées à la tête d'une armée de mercenaires financée par Carthage, et menace Massalia. La cité appelle Rome à l'aide, et Titus Labienus est envoyé organiser la défense. Il résiste vaillamment, jusqu'à l'arrivée des renforts de Coldeeus et d'Olecranus. Mais il ne peut empêcher la terrible défaite de 336.
