Actae Marcus Lucius

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Cursus Honorum
image:MedConsul.gif Consulat 249 - 250 - 251
image:MedPreteur.gif Préture 248
image:MedEdile.gif Edilité 247
image:MedQuest.gif Questure 246
Autres fonctions
image:MedCenseur.gif Censure -
image:MedTribun.gif Tribunat de la Plèbe -
image:MedPontifex.gif Pontificat -
image:MedNavarq.gif Navarquat -
image:popularite.png Autres Triumvir, 251

Naissance et mort

Né en 190

Décédé en 251, assassiné

Biographie

Marcus Lucius Actae arriva au Sénat au début des années 210. Sénateur brillant, il se fit vite remarquer à la Curie, et participa activement à la Confrérie d'Enée naissante. Il fut nommé en fin 213 ambassadeur à Syracuse. Au printemps 214, le Stratège de Naples bloqua le port de Pompéi et voulait faire de cette ville une vassale, car Pompéi avait profitée de la crise pour tenter de faire sécession. L’ambassadeur de Naples, Romanus PRIMUS, qui s'apprêtait à rentrer à Rome, après avoir envenimé la situation entre Rome, Pompéi et Naples, fut assassiné. Des hommes politiques napolitains le poignardèrent. Le sénateur ACTAE, qui se rendait à Syracuse, négocia avec Naples. Il posa les jalons du projet de Fédération Latine du Stratège de Naples, négocia les conditions de participation à l'enquête sur le meurtre de Primus Romanus, et obtint la levée et l'envoi de renforts napolitains aux légions romaines en Samnium. Un nouvel ambassadeur permanent à Naples fut élu par le Sénat, Alexius CORVINUS, et continua le travail du sénateur ACTAE, juste de passage.

Durant toute l’année 214, les sénateurs ACTAE et SCIPIO, à Syracuse commençaient les négociations avec la cité grecque. Le Stratège, en guerre ouverte, militaire et commerciale, contre Carthage, souhaitait obtenir de Rome le même type de traité que celui avec Naples : Nos légions contre sa grande flotte. Tout le reste, relations commerciales, échanges culturels et scientifiques, etc., était conditionné à cet accord militaire, et le Stratège n'en démordit pas. Les envoyés Satanus SCIPIO et Marcus Lucius ACTAE rentrèrent à Rome et proposèrent la création d'une ambassade permanente à Syracuse, mais refusèrent tout traité désavantageux pour Rome.

Après les années troubles de 215 à 245, le Sénateur Actae fut élu Questeur en 246 puis Edile en 247.

De nombreux incendies criminels avaient eu lieu en Hiver 246, touchant des Magistrats, mais aucun suspect n'avait été interpellé. En ce début de printemps 247, ce fut cette fois la domus de l'ancien Consul Tullius Antonius Grollius qui brûla entièrement. Quelques jours plus tard, toute une aile de la Domus de l'ex-Édile Talarius venait de brûler. L’enquête de l’Edile Actae démontra que ces incendies étaient le crime des Etrusques. Les incendiaires furent retrouvés, mais ils s'immolèrent juste avant d'être arrêté. Pour les incendies des domus, ils s’étaient enfuit par les égouts avant que la domus ne s'écroula sur eux.

En 248, le Sénateur Actae atteignit la Préture. Devant la menace étrusque, par un vote contesté par certains Sénateurs, le Sénat, ou plutôt 5 membres de la Curie votèrent pour que le sénateur Karlus MARXIMUS soit élu au poste de Dictateur. Il était le seul Consul à Rome. En devenant Dictateur et en partant à la tête des armées romaines, il ne restait à Rome qu'un seul magistrat ayant l'imperium militiae, mineur de surcroît : Le Préteur Actae Marcus Lucius. Devant le manque de Consuls au Sénat et le fait qu'il n'y ait qu'un seul Magistrat à imperium, l'Edile Ecritus demanda à ce que le Préteur Actae ait toutes les forces romaines sous son pouvoir, à égalité avec le Dictateur. Karlus Marximus devait faire face au Nord, le Préteur au Sud. Ce fut refusé.

Après avoir gravit un à un les échelons du Cursus en un temps record, le Sénateur Actae Marcus Lucius se fit élir seul Consul de Rome pour l'année 249. Le Sénat romain et la ville de Rome se préparaient au printemps à un éventuel siège des Napolitains. Rome disposait de quoi équiper 37 000 hommes. Deux légions complètes, soit 10 000 hommes, étaient entraînées depuis l'appel aux volontaires lancé par le Consul Actae. Une troisième légion eut un entraînement que partiel.

La foudre s'abattit sur la maison du consul Actae et un incendie éclata. Cette pluie transforma les alentours de Rome en boue. Ainsi l'avancée de l'infanterie et des machines de guerre étrusques était plus difficile et cela les ralentira. Etait ce un simple orage ou l'aide de Jupiter ?

Par un décret consulaire, le Sénateur Actae Marcus Lucius ordonna la levée immédiate de quatre nouvelles légions : trois furent placées sous le commandement de Titus Andronicus et une sous le commandement de Titus Claudius, à laquelle s'ajoutèrent les deux autres légions dont la levée fut approuvée l'an passé.

Au milieu de l'été, plus de 20 000 Etrusques se rassemblèrent à Tarquini, qui représentaient la principale armée de Tarquin sur ce front. Le Légat Cnaeus Crassius venait d'entrer dans Cosa afin de s'assurer le contrôle de l'un des principaux ports d'Etrurie. Le Consul Actae, avec Titus Claudius, remontèrent vers la ville fortifiée. C'était donc à Tarquini qu'ils rassemblèrent leurs forces. Il n'y eut pas de siège. Le Légat Crassius avait laissé une petite garnison sous les ordres du centurion Gradius, qui défendait vaillamment la citadelle, avec l'aide d'une révolte du peuple contre les étrusques, quand les troupes du Consul arrivèrent sous les remparts. L'assaut fut donné au moment où Gradius tenta une sortie. Désorganisant la défense étrusque de l'intérieur, il permit la prise de la ville avec des pertes relativement faibles pour nos Légions. 470 des 500 hommes que commandait Gradius y laissèrent la vie, mais leur sacrifice permit de limiter les pertes parmi les troupes du Consul et lui assura à la victoire ! Le Légat Cnaeus Crassius, à la tête de sa cavalerie, emporta définitivement la victoire par une charge audacieuse. Il chargea dans une minuscule brèche aux arrêtes tranchantes comme des lames de rasoirs à la tête de sa cavalerie composés des meilleurs cavaliers du Latium, et répandit mort et destruction sur tous les soldats Étrusques de la ville.5 000 Etrusques étaient morts, 10 000 prisonniers. Environ 6 000 déposèrent les armes en se rangeant aux côtés de Rome. Les troupes romaines ne déploraient 4 000 pertes.

Le Sénateur Actae se refit élire Consul en 250 et 251, mais la situation empirait, la Dictature du vieux Karlus Marximus n'ayant apporté aucune solution à la crise.

Ce fut alors que trois généraux décidèrent de passer a l'action et planifièrent un coup d'etat militaire, afin de retablir la paix civile, et lever le siège de Rome : Titus Andronicus, consul, maître des troupes qui combattaient les grecs sous les murs de Rome. Rome était assiégée. Jamais péril ne fut aussi grand. Ostie était prise par traîtrise, la Campanie était soulevée. Marius Lucius Actae, consul, vainqueur des Etrusques qu'il poursuivit sans relâche jusque sous les murs de Saturniae, leur capitale. Il avait une grande influence sur les plus anciennes familles patriciennes du Sénat, sa probité et sa piété le firent comparer à Numa. Le dernier des trois s'appellait Titus Claudius. Il était jeune mais descendait d'une vieille famille patricienne réputée dont le représentant le plus éminent fut Eusebe Claudius. Tribun de la Plèbe, il avait son soutien. Légat de Rome en Etrurie, il achèva de prendre Saturniae et fit envoyer la tête du dernier des Tarquins à Rome, suspendue au sommet d'une pique. L'armée d'Etrurie était sous son commandement.

Ils se partagèrent les rôles : Titus Andronicus commandait aux légions qui engageront la bataille contre les Grecs. Marcus Lucius Actae devait prendre le contrôle de l'Urbs. Titus Claudius, d'Etrurie, fit progresser sa legion à travers le Latium, à marches forcées. Il leur fallait cependant un bouc émissaire, et le Sénateur Talarius était tout désigné pour le rôle. Le Triumvir Actae, qui réussit à prendre vivant un saboteur napolitain, lui fit avouer que le poison lui fut fourni par le Tribun. Les traitres étaient dans l'Urbs, le recours à la force armée s'imposait.

Aux premiers jours de l'hiver, Marcus Lucius Actae se presenta devant la légion cantonnée aux faubourgs de Rome. Après en avoir pris le contrôle, il lui fait traverser, de nuit, les portes de la ville. Quand Rome s'éveilla, au petit matin, elle découvre avec stupeur que l'armée est dans les rues, et occupait l'ensemble des points stratégiques. Marcus Lucius Actae s'adressa alors au Sénat et déclara la formation d'un gouvernement provisoire : Le Triumvirat prit le contrôle des Institutions et de l'armée, le temps pour la République de vaincre les Grecs, le Sénateur Talarius était placé en residence surveillée.

La réaction sénatoriale fut immédiate, et furieuse. Le Censeur Quintus Ecritus, soutenu par la jeune génération sénatoriale, declara le Triumvirat illegal, et traitre à la Republique ; il fut consigné dans sa domus également. Pendant ce temps, Titus Claudius ramèna une partie de ses troupes sur Rome, laissant le contrôle du reste de l'armée à Saturniae à Cnaeus Crassius Defontis. Titus Andronicus combatit et poursuivit les Napolitains enfins vaincus. Les armées, revigorées, reprirent Ostie et infligèrent des pertes énormes aux Grecs en déroute! La famine, crainte par les assiégés, fut évitée grâce aux mesures prises par les trois hommes. Mais a Rome, la résistance sénatoriale s'était organisée. Un jeune magistrat, Publius Cornelius Scipio, y joua un rôle majeur, en obtenant du Pontife qu'il déclare le Triumvirat impie. Le Censeur Quintus Ecritus Stilo, très populaire, réussit à retourner ses gardiens, et rallia la Plebe à sa cause.

Marcus Lucius Actae fut retrouvé mort, assassiné. Aucune enquête ne fut menée à son terme pour tenter d'établir le coupable, ce qui laissera accroire que certains membres du Senat pouvaient être responsables. Titus Claudius se suicida alors que les vigiles pénètraient chez lui pour l'arrêter. Sa famille avait fui chez des alliés Gaulois mettant un terme à la présence des Claudii sur Rome. Titus Andronicus, vainqueur des Napolitains, rentra à Rome pour faire face à ses juges. C'est Quintus Ecritus Stilo qui le défendit, et obtint sa grâce, ainsi que la conservation de ses privilèges.

Lois

Réforme de la location de l'Ager Publicus, votée en 248

Définition et non cumul des mandats, votée en 249

De l'Edilité, votée en 250

Nouvelle présentation du préambule des lois, votée en 251