Appius Sergius Ahenobarbus
Un article de RomeWiki.
| | |
|---|---|
 Consulat
| - |
 Préture
| - |
 Edilité
| - |
 Questure
| - |
| | |
 Censure
| - |
 Tribunat de la Plèbe
| - |
 Pontificat
| - |
 Navarquat
| - |
 Autres
| - |
Naissance et mort
Appius Sergius Ahenobarbus, est né en l'an 339 à partir de la fondation de la Ville, lors du premier consulat de Bennitus Darus.
Biographie
Les origines des Sergii Ahenobarbi
Les Sergii sont une gens romaine patricienne originaire d'Alba Longa, la vénérable cité latine qui avait, en son temps, illuminée la région. Cette cité fut détruite par Tullus Hostilius, le troisième roi de Rome, leurs nobles familles incorporées aux familles patriciennes romaines et sa population installées sur le Caelius. Enfin ... C'est la version officielle. Certains pensent que les Sergii viennent simplement de "Sergia", l'une des tribus rustiques. Le cognomen de cette gens a pour source, l'une des particularités physiques de ses membres, Ahenobarbus veut dire "barbe rousse", ou "barbe d'airain".
L'enfance de Appius Sergius
Appius est l'un de ces nombreux patriciens désargentés qui survivent tant bien que mal. Contrairement à son père ou à ses ancêtres, Appius réussi à rentrer au sénat et à y siéger. Sa famille avait une ferme un peu au Nord de Rome, c'est là bas qu'il passa son enfance et sa jeunesse. Son père, ni son grand-père, n'avaient vécus à Rome, estimant que les Grecs et les Etrusques s'en étaient emparés de l'intérieur. Appius Sergius hérita de cette haine envers ces deux peuples, estimant que l'union des Romains avec eux, était une insulte faite aux Dieux et à la dignité de Rome.
A partir de son entrée au sénat :
Appius se présenta aux élections pour l'année 370, en tant que candidat à la questure, mais le censeur de l'époque,Actarus Poussinus, refusa de valider sa candidature, prétextant la loi sur la première année au sénat. Bien entendu, il avait l'avantage de ne pas payer son tributum mais ça, on ne manqua pas de ne pas le lui dire (ce qui, pour l'anecdote, poussa Appius Sergius à réclamer des années après, le remboursement de ce tributum).
Appius se présenta aux élections pour l'année 371, en tant que candidat à la questure toujours, mais il ne réussit pas a avoir les votes nécessaires pour être parmi les trois candidats élus par les comices. Il décida donc de se consacrer à sa situation financière, plus qu'à son cursus honorum. C'est ainsi qu'il commença a racheter les terres laissées à l'abandon par d'autres sénateurs en manque d'argent. Il épousa en première noce Thalia Semperclara, fille du sénateur Petrus Semperclarius. Ecoutant son beau-père, il se représenta pour la questure, s'endettant encore plus, histoire de séduire les sodalités. Mais nouvelle échec, cette fois, c'était la plèbe qui faisait défaut, alors que l'année précédente c'était dû à l'absence de soutien des sodalités. La Fortune est bien ironique. Vu le manque de questeurs, Appius Sergius se présenta comme questeur suffect, mais le censeur de l'époque, Arturus Orlenus, refusa sa candidature.
Il partit en Ombrie suite à ses défaites. Il retourna à Rome pour se présenter une nouvelle fois mais ne réussit pas à battre les autres candidats et n'arriva qu'à la quatrième et dernière place. Malgré cela, d'autres raisons le poussent à se représenter l'année suivante. Son beau-père Semperclarus devant faire face à la justice pour la gestion de sa questure; ses créanciers tapant de plus en plus souvent à sa porte, Appius Sergius se lança de nouveau dans une campagne électorale, surtout quand il reçu des subsides, trouvant un merveilleux moyen pour calmer ses créanciers et aider sa famille. En effet, Appius Sergius consacra l'argent reçu plus pour montrer ses proches que se montrer lui même et y exposer un projet politique. Car après tout, pourquoi présenter un projet quand certains dépenses les recettes d'un potentat orientale pour que la plèbe ne vote pas pour vous ? Si les sénateurs ont donnés des préférences pour lui, l'argent acheta les votes en masse et on les retourna contre lui. D'où le dégout déjà présent et profond éprouvé par Appius Sergius.
N'ayant qu'une parole, Appius Sergius Ahenobarbus jura de ne plus se montrer au sénat sauf sur demande extrême d'un proche, mais surtout de rembourser ses dettes et le mystérieux subside qu'il avait reçu.
Pour l'anecdote, Appius Sergius s'était aussi présenté pour le pontificat dédié à la déesse Junon, afin de remplacer Julius Vanstenus qui l'avait perdu. Mais se fut finalement Clodianus Dobrasus qui a obtenu ce pontificat.
Il s'était aussi présenté pour devenir l'un des deux tribuns de la plèbe pour l'année 375. Il arriva le dernier des quatre candidats mais peut importe pour lui, son but était de faire dépenser l'argent de ses adversaires le plus possible. Le but qu'il s'était secrètement fixé fut, apparemment, largement atteint. On raconte qu'il riait souvent tout seul, certains proches disant que ses rires auraient pour source le souvenir de cette "victoire"et ce, qu'importe que ces adversaires le qualifia de 'morpion' pour le discréditer. Lorsque Appius Sergius mourut, on raconte que l'esclave le retrouva avec un sourire jusqu'aux oreilles. On se demande bien qu'elle fut sa dernière pensée ...
Appius demanda à Julius Vanstenus de le retirer de l'album sénatorial. Il redevient un simple citoyen, certes patricien, mais ne pouvant plus avoir de rôle au sénat, ni de quelconque importance. Il fut indiqué par le censeur que la raison était que Appius Sergius ne s'estimait plus digne d'être membre du sénat, mais en faite, pour Appius, c'était le sénat qui n'était plus digne de lui.
Sa famille :
- Marié avec Thalia Semperclara en l'an 371, elle est, avec sa jumelle Clio (mariée à un certain Gaius Terentius Nasica), la fille de Petrus Semperclarus et de Dryantilla. Cette dernière n'est autre que la fille de Chabalus, l'un des piliers de la sodalité de Neptune.
- Fausta Sergia, née en 374. Comme le voulait la coutume, l'enfant porta le nomen de son père, à savoir, Sergia. Alors qu'il désirait un fils, Appius Sergius se réjouissant tellement de cette venue qu'il n'attendait plus, qu'il lui donna le praenomen de Fausta, signifiant par là que cette naissance était le signe de la chance. Son père l'a destina très tôt à recevoir une éducation religieuse (ayant eu pour éducateur Molon de Rhode).
Candidatures :
(Pour quelle année - quelle fonction - résultat - raison)
370 - Questeur - Echec - Refus du censeur de valider sa candidature,
371 - Questeur - Echec - Soutien de la plèbe mais pas le soutien des sodalités,
372 - Questeur - Echec - Soutien des sodalités mais pas le soutien de la plèbe,
372 - Questeur suffect - Echec - Refus du censeur de valider sa candidature,
373 - Questeur - Echec - Les sénateurs votent CONTRE lui majoritairement,
374 - Questeur - Echec - Corruption des votes lors des comices,
374 - Flamen de Junon - Echec - Choix du Pontifex Maximus,
375 - Tribun de la plèbe - Echec - Campagne de dénigrement.
Lois
{{{lois}}}
