Année 312 AUC
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 Consulat
| CORNELIUS NERO Livius
et ECRITUS Stilo |
 Préture
| MARCORUS Honorus
et CICERO Marcus Tullius |
 Edilité
| VALERIUS quintus
et VALERIUS Scipio |
 Questure
| TULLIUS Antonius Grollius
BRUTUS Marcus et HARPAX Benitus |
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 Censure
| CORNELIUS SCIPIO Publius |
 Tribunat de la Plèbe
| n/a |
 Pontificat
| FORESTUS Tarentus |
 Navarquat
| IULIUS Emilius |
 Autres
| n/a |
Sommaire |
Politique Intérieure
Les Consuls étant hors de Rome une partie de l'automne et de l'hiver, ils confièrent la direction de Rome aux Préteurs Marcorus et Cicero.
En Campanie, les enquêtes de l'Edile Quintus Valerius montrèrent des détournements de fonds et des escroqueries perpétrées par des membres de la noblesse locale. Cette affaire avait débuté en 309 par l'Edile Livius Cornelius Nero, qui avait mis en place des commissions d'enquête dans toutes les provinces. Les autorités campaniennes avaient alors refusés de rendre des rapports. Devant une montée de la tension dans cette province et les appels du préfet, Le Sénateur Cornelius Nero, devenu Consul entre-temps, décida de s'y rendre pour la deuxième fois pour tirer les choses au clair dès le début de 313.
Les Ediles homonymes, Quintus et Scipio Valerius, mirent en place des opérations de contre espionnage et de maintient de l'ordre. Une enquête fut diligentée pour faire la lumière sur l'incendie de l'arsenal de la République. Le territoire n'était pas aussi bien maitrisé que le Sénat le pensait, même si c'était en bonne voie, l'absence de continuité dans les dossiers fit se dévelloper un sentiment d'impunité chez les uns, d'injustice chez les autres comme le montre l'affaire de Campanie. Le sénat devait se prononcer pour endiguer cette éxode rural qui menaçait notre ravitaillement et de vastes réseaux etrangers opèraient sur notre territoire et étaient en cours de démentelement.
L'Edile Quintus Valerius prit en charge l'affaire de fraude et de corruption mêlant les Questeurs Livius Scipio Fabius et Sila Lucius Cornelio, Questeurs en 310. Ils étaient en surveillance l'an passé, l'enquête prouvait de plus en plus leur implication, même si celle-ci ne fut pas terminée avant la fin de l'année, affaire devenant de plus en plus complexe.
La fin de l'année vit Rome et certains de ses citoyens, dont des Magistrats, notamment le Consul Livius Cornelius Nero, indemme, frappés par la colère de nos Dieux.
Politique Extérieure
L'ambassadeur carthaginois envoyé l'an passé, qui, malgrès ses déclarations, ne négocia pas. Il quitta Rome et fut remplacé par le propre fils du sufféte carthaginois qui semblait plus interéssé par le tourisme que par la diplomatie. Il ne resta que quelques jours, son père ayant rompu toute relation diplomatique avec Rome suite à la disparition en mer du premier ambassadeur dont il rend Rome responsable.
Dans le Sud, l'intégration de Tarente dans notre clientéle se poursuivit. La province de Tarente était une vassale de Rome.
Dans le Nord, quelques tensions apparurent avec les Gaulois. Le Consul Ecritus Stilo partit au Nord observer et négocier. Il revint porteur d'un accord verbal permettant la reprise du commerce et conditionné par un échange d'otages. Cet accord était valable un an. L'objectif était qu'en 313 une réelle alliance avec les Gaulois soit faite, ce qui permettra la constitution d'un territoire-tampon nous préservant de l'irruption d'envahisseurs venant de Cispadane.
Principales lois
La loi sur la fondation d'une colonie en Apulie du Consul Cornelius Scipio fut votée par le Sénat.
Divers
n/a
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