Comices

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'''Spurus Labienus Corvus''' et '''Sextilus Albanus''' présentent leur candidature pour le tribunat de la plèbe.  '''Julius Gaius''', '''Appius Marius Postumus''' pour la questure.  '''Caïus Rulfus''' et '''Juliannus Carmanovius Sabinus''' pour l'édilité. '''Asimovius Colombus''' pour la préture. Cette année, ce n'est pas moins de quatre candidats qui se présentent pour le consulat, à savoir, '''Flavius Urbanis Iustus''', '''Lucius Arius Saxa''', '''Caius Aetius Mamercus''' et '''Julius Flavius Tubbsarius'''.
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'''Spurus Labienus Corvus''' et '''Sextilus Albanus''' se présentent leur candidature pour le tribunat de la plèbe.  '''Julius Gaius''', '''Appius Marius Postumus''' pour la questure.  '''Caïus Rulfus''' et '''Juliannus Carmanovius Sabinus''' pour l'édilité. '''Asimovius Colombus''' pour la préture. Cette année, ce n'est pas moins de quatre candidats qui se présentent pour le consulat, à savoir, '''Flavius Urbanis Iustus''', '''Lucius Arius Saxa''', '''Caius Aetius Mamercus''' et '''Julius Flavius Tubbsarius'''.

Version du 19 décembre 2011 à 13:39

Dans la Rome antique, le peuple romain est assemblé selon différents cadres, qui diffèrent selon les occasions. Ces assemblées du peuple sont appelées comices, elles rassemblent les citoyens.


Sommaire

Loi d’Harpax

319-Intégration des comices à l’élection des magistrats

La loi sur le vote des comices centuriates pour l’élection des magistrats de la République romaine, adoptée en l’an 319 de la fondation sous la Dictature de Benitus Harpax, est applicable immédiatement dans tous les territoires de la République.

Préambule : Afin d’assurer la Concorde, la République Romaine a donné par la présente loi la juste place qui revenait à son Peuple assemblé.

Art. I : A l’issue du vote du Sénat, le Censeur dresse une liste des sénateurs ayant reçu une majorité de votes POUR. Ils sont classés dans l’ordre décroissant du nombre de POUR après soustraction des contre.

Art. II : Les comices centuriates sont alors réunis. Le Censeur fait alors lecture des listes puis appelle les centuries à voter une par une pour chacun des magistrats.

Art. III : Sont élus immédiatement les candidats qui ont le suffrage positif de la majorité des centuries.

Art. IV : Le vote s’arrête dès que les postes sont pourvus ou que tous les candidats sont passés devant les comices.

Art. V : S’il manque des candidats ou que certains postes n’ont pas été pourvus fautes d’élus, des élections suffectes ont lieu. Sont alors élus les candidats pour lesquels le plus grand nombre de centuries ont voté pour.

Art. VI : Les noms des élus doivent ensuite recevoir l’avis favorable des Augures.

Art. VII : La proclamation des résultats par le Censeur marque la fin des élections.

comitia centuriata : Les votes lors des comices centuriates reposent sur une division du peuple en 193 centuries, qui forment 5 classes. Ces divisions sont basées sur la richesse.
comitia centuriata : Les votes lors des comices centuriates reposent sur une division du peuple en 193 centuries, qui forment 5 classes. Ces divisions sont basées sur la richesse.


Pour l'année 333

Quintus Decimus fut réélu de justesse. Il enregistra son plus mauvais score depuis qu'il était Tribun. Oppius Rupitus manqua d'un poil l'élection. Il reçut son meilleur score et ne dut finalement sa non élection qu'à une mobilisation trés forte des amis de l'ex tribun Verres en faveur du troisième candidat. Ce fut donc Remus Antonius Plautus, totalement inconnu dans la politique jusqu'à maintenant, qui fut élu deuxième tribun en compagnie de Quintus Decimus.

En fin d'année 333, le Sénateur Poussinus avait présenté à la Questure le partage du butin. Le Questeur Aelius Agricola le dénonça sur les Rostres, où il fut très vite rejoint par d'autres Sénateurs scandalisés, comme l'Edile Tarantinus, ou le pontife. En effet, le butin était partagé entre les Sénateurs du POP en grande majorité, sans rien pour les vétérans ! L'harangue tourna rapidement à la querelle du Sénat, et le peuple exaspéré, bombarda les Rostres de divers fruits et légumes !

Cette harangue eut lieu peu de temps avant les élections et le peuple montra son mécontentement autant concernant le partage que l'intervention sur les Rostres ! Lors du vote des comices, seul deux Sénateurs furent élus : Le Consul Tubbsarius et le Préteur Coldeeus, avec pour tous les deux, des scores relativement faibles. Tous les autres candidats furent rejetés, provoquant un paralysie des Institutions romaines. Sans Questeur, aucun virement ne pouvait être effectué, et les enquêtes étaient bloqués ! Le Sénateur Poussinus fut de plus en plus décrié, pour son partage, mais refusa de revenir sur sa décision, arguant qu'il faisait cela pour le bien de l'Illyrie, mais il semblait être le seul, avec quelques Sénateurs profitant du partage, à voir le bien que pouvaient faire des terres données à des Sénateurs n'ayant pas combattu.

Le Consulaire Poussinus fut rejeté par le Sénat pour le poste de Gouverneur d'Illyrie. Ce partage, et sutout l'inflexibilité du Consulaire marqua le Sénat, qui craignait le voir faire de même en Illyrie. Des élections suffects furent organisés, et le même fiasco eut lieu ! Quatre candidats furent validés, mais les autres une nouvelle fois rejetés ! Rome était pourvu de Magistrats occupant toutes les fonctions avec le Questeur Cornelius, l'Edile Aelius Agricola, et les Préteurs Coldeeus et Ovatorius ainsi que les Consuls Tubbsarius et Flaminius. Le Tribun s'invita au Sénat avec quelques vétérans et demanda des explications au Consulaire Poussinus, qui argua sa bonne fois et refusa une nouvelle fois de changer le partage du butin en faveur des vétérans, malgré leurs présences, et leur incompréhension ! Finalement, sous la pression du peuple, des vétérans, du Sénat et des Tribuns, il céda et changea le partage. Mais le Sénat et le peuple gardait en mémoire l'inflexibilité du Consulaire Poussinus et les Sénateurs rejetèrent une nouvelle fois le Sénateur Poussinus au poste de Gouverneur d'Illyrie, ainsi que le Consulaire Dobrasus, grand bénéficiaire du partage. Le Sénat semblait aussi être opposé à la mise en place d'un Gouverneur en Illyrie, la région n'étant pas pacifié. Le peuple n'avait pas digéré ce partage lors des deuxième élection suffect à la fin de l'été, et tous les Sénateurs membres du POP notamment, ainsi que quelques autres furent rejetés. Seul un poste à l'Edilité ne sera donc pas pourvu en cette année 333, l'Edile Aelius Agricola fut le seul Edile de Rome, avec de nombreux dossiers à gérer.

Les Sénateurs Bellanius et Paulus furent élus à la Questure, afin d'aider leur collègue Cornelius, qui effectua seul le travail de trois Questeurs avec une saison de retard, mais qui fit quelques erreurs sur la répartition de l'Ager. Le consul Flaminius rassembla les vétérans d'Illyrie afin de leur faire un don en récompense des services rendus à la République. Il semblait que le Consul ne compta pas la dépense. Les vétérans apprécièrent.


Pour l'année 335

Depuis le vote de la Lex Verrus sur le Tribunat de la Plèbe, les patriciens peuvent à nouveau poser leur candidature pour ce poste. Pour cette première année d'application de cette loi, le plébéien Marcus Falvius Tarinius fut élu au côté du Sénateur patricien Dobrasus.


Pour l'année 336

En cette année bénie des Dieux, la vie politique de Rome fut rythmée par les élections. Les comices refusèrent les sénateurs Vidrus à la préture et Ovatorius au consulat. Des élections suffect furent organisées. Les sénateurs Campanus et Laudanum se présentèrent respectivement à la préture et au consulat. La sanction des comices se répéta. Les sénateurs furent refusés et Rome se retrouva avec seulement un préteur et un consul. A partir de ce moment la, le censeur et le consul en place se refusèrent a l’idée d’organiser de nouvelles élections suffects.

Cette décision et cette prise de position soulevèrent une importante opposition au sein du Sénat menées par les sénateurs Pirus, Poussinus... et les tribuns Dobrasus et Tarinius. Face a la pression de la Curie, le censeur décida d’organiser de nouvelles élections suffects. Seul un candidat se manifesta : le consulaire Poussinus. Cette candidature souleva de nombreux dissentiments. Dans un premier temps, cette opposition se cristallisa autour de la charge qu’exerçait le sénateur Poussinus : Préfet maximus de la zone nord. Conformément au Codex, cette charge d’une durée de deux ans interdit le titulaire de se présenter à toute autre charge. Face à cet imbroglio juridique, le préfet décida d’abandonner sa charge afin de se présenter légalement. Cette décision créa un violent courant anti-Poussinus symbolisé par le tribun Tarinius. Ce courant vint se greffer à l’opposition déjà existante tournant autour du consul Tarantinus et du censeur Flaminius. Le Sénat se transforma en véritable arène. La nomination d’un nouveau consul n’était plus le sujet de ces élections. L’intérêt de Rome fut perdu dans des querelles de personne sans fin. Face aux multiples attaques, le candidat perdit son sang froid en insultant les membres de l’Ordre Equestre.

C’est seulement à ce moment-là, que le censeur décida de lancer officiellement les élections. Coïncidence ou stratégie, le Sénat était désormais le seul juge. Le consulaire Poussinus reçut plus de votes favorables que de contre. Ce résultat devait être confirmé ou refusé par les comices. Une campagne anti-Poussinus fut menée dans tout le Latium. L’Ordre Equestre appela les comices centuriates à voter contre l’ancien consulaire. Le résultat ne fut pas une surprise. Le sénateur Poussinus essuya une cuisante défaite. La plèbe désavoua une fois de plus le sénateur. Ce semblant d’élection constitue une nouvelle ligne noire dans l’histoire du Sénat.


Pour l'année 338

Pour la première fois, le sénateur Caïus Ruffinus Vulpus exerçait le consulat aux côtés de Nicolaeus Coldeeus. La campagne fut marquée par l'irrégularité d'un premier scrutin qui avait bénéficié au sénateur Detritus. Ce dernier, politicien habile, venait de délaisser sa charge de grand pontife, dont il escomptait retirer quelque prestige, pour briguer le consulat! Beau joueur, Ruffinus le laissera en toute tranquilité briguer le consulat l'année suivante! Detritus avait fait campagne sur le thème d'une entrée en guerre immédiate et sans préparation contre les Grecs. Les consuls élus étaient au contraire résolus à laisser du temps au temps : Coldeeus, expérimenté en désastres militaires, et Ruffinus, décidé à ne pas brusquer les choses, non pour passer un consulat tranquille, mais pour laisser à d'autres, par pure abnégation, les lauriers de la victoire contre le perfide Héllène!


Pour l'année 361

Cette année là furent élus comme magistrats d'abord à la questure, L. Plinius Victor le Jeune, ancien navarque, qui distingua son élection en s'associant fraternellement à un groupe de sénateurs, ce que les romains apprécièrent et ainsi il fut élu. Son collègue fut D. Bustos, donc le protecteur, F. Tubbsarius avait habilement parlé de lui devant l'ordre équestre et qui fut élu en partie pour ces raisons. Ensuite vint K. Curtius Philo, qui avait si bien accompli cette magistrature l'année précédent qu'il fut reconduit.

À l'Édilité furent élus d'abord l'ancien questeur F. Justus qui se placa sous la protection du dieu Esculape donc il promit d'agrandir le temple de ses deniers. Vient ensuite l'élection de C. Barrezus qui se présentait à ce poste une troisième fois, il fut reconduit par les vigiles donc il chantait les louages sous les couleurs de l'austèrité et la tradition.

À la preture se présenta d'abord l'ancien Édile P. Flavius Verus, qui semblait à chaque année grimper une marche du chemin des honneurs, et donc la carrière comme homme publique était élogieuse. Il placa son élection sous la protection de Vulcain et tient de grandes fêtes à Rome. Ce présenta également J. Vantstenus qui briguait un second mandat, il discourut bien à l'exemple d'Appolon et obtient les faveurs de ce dieu.

Au Consulat il fut élus A. Poussinus qui connut une campagne étincellante et fastueuse auprès des romains, tant auprès des riches que des pauvres, si bien qu'il recut la chaise curule comme ses ancêtres. Les comices élurent aussi l'ancien Pontife F.Tubbsarius donc la renomée était grande, et donc l'excellance n'était plus à prouver. Le Sénat ce félicita de ce choix avisé.

Pour la Censure il n'eut pas d'élection, le sévère V. Aquae Flaviae conservait sa magistrature.

Les election pour le tribunat du peuple n'en fut pas moins éclatante que les élections du Sénat. Mais elles furent remportés par l'imposant B. Darrus Bassus donc le père avait participé à la guerre dans le sud et qui avait été censeur pour sa vertu. Pour parvenir à cela il dénonca la conduite réprochable de son adversaire M. Decinus qui fut malgré tout, fut élus Tribun lui aussi. Ce dernier qui avait été plusieurs fois Consul séduit la plèbe avec des projets grandioses au détriment de la richesse éphèmère de la république.


Pour l'année 362

Cette année furent élus comme magistrat et d'abord à la questure, M. Claudius Marcellus, au sénat depuis peu et qui s'était distingué en rapellant à tous le respect Mos Maiorom et en agissant avec vigilence dans de nombreuses affaires. Il fut élu seul Questeur, et dut assumer la fonction seul, jusqu'à ce qu'il soit rejoint par L. Severus, ancien édile que le peuple appréciait, et J. Taeverius Palatinus, un jeune homme qui avait démontré sa volonté de servir la république.

À l'édilité encore une fois, C.Barrezus demanda au romain de le reconduire, comme il démontrait beaucoup d'énergie et de vigueur dans l'exercice de ses tâches, et qu'il vivait une vie exemplaire les romains lui refirent confiance à nouveau. Il fut secondé par L. Plinius Victor dit le jeune qui venait d'accomplir sa questure et qui avait sufficament bien remplis ses devoirs pour mériter la confiance des romains.

Comme prêteur c'est P. Flavius Verrus qui brigua la magistrature et comme il organisa des fêtes et distribua du pain, le peuple le combla dans son désir de servir la justice. Il eut comme collège J. Flavius, donc la carrière et la richesse était fulgurante si bien que les romains continuèrent à lui concéder bonne fortune et leur grâce. Mais sitot son élection réalisée, le prêteur Flavius s'éloigna un moment de la vie publique.

Au Consulat il avait été déja raconté comme les interventions de certains Sénateurs avaient empêcher A. Poussinus d'obtenir les auspices pour cette année, si bien le Sénat n'élit que seul Consul A. Orlenus. Et c'était la seconde fois que ce dernier exercait le consulat seul. Bien qu'il fut épaulé par le Dictateur F. Tubbasarius.

À la Censure, débuta la dernière année de charge, de V. Aquae Flaviae, qui continuait à agir strictement et virtueusement pour préserver la dignité et la pudeur dans une république assiégée d'indécences morales. Sa Censure énergique rapelle celle de feu T. Antonius Grollius qui périt dans des circonstances nébuleuses mais qui connu la défaite contre les forces de l'Hégémon.

Pour les représantants du peuple, ce fut encore D. Barrus Bassus qui fut chosit par le peuple après une campagne plus modeste que son poid, car le grand homme appréciait la bonne chaire. S. Rogus fut aussi élu tribun, alors qu'il n'était pas parmis les chevaliers les plus importants, mais sa vertu lui permit de remporter l'élection.


Pour l'année 363

Cette année furent élus d'abord à la questure, le jeune sénateur J.Taeverius Palatinus. Il fut le seul à se porter candidat, et comme l'on ne trouvait rien à lui reprocher mais qu'il était volontaire pour servir le sénat et la république, les romains lui confièrent la Questure. Plus tard il fut rejoins par P. Petronius Sabinus, qui s'était distinguer comme un ambassadeur capable et respectueux des dieux, si bien que les romains furent enthousiame à le voir à ce poste. Vint avec lui A. Colombus, un sénateur honorable, qui avait établi il y a quelques années une loi sur l'adminstration provinciale.

À l'édilité, ce fut sans surprise que les romains reconduirent dans ses fonctions L.Plinius Victor dit le jeune car il possédait une vigilence juste que l'on appréciait. Il eut comme collègue M. Claudius dit Marcellus, qui disposant de l'appuis des puissants du sénat et du peuple, fut conduit Édile afin qu'il garde sa poigne énergique sur les affaires publiques.

Comme prêteur ce fut L. Severus, un homme donc la carrière publique était exemplaire, ce que les romains attendent d'un prêteur. Son élection ne provoqua pas un grand raffut cependant et on ne vu pas beaucoup le prêteur malheureusement.

Comme Consul, A. Poussinus après avoir recu le refus du Sénat l'an passé, recut cette fois les symboles de l'Imperium sans opposition et avec l'enthousiame du peuple car ce dernier le considérait comme un chef énergique et capable. Comme collègue il eut l'irréprochable P. Flavius Verrus, qui complétait donc son cursus honorum en prouvant sa valeur et son souci des hauts intérets de la république.


Pour l'année 365

Faute de pouvoir réunir les comices, les magistrats sont élus par le seul Sénat après validation par les augures, étant donné l'attaque subie des Bovianites.


Pour l'année 372

Le sénateur Semperclarus est présenté en premier au peuple. Le retour du vieux sénateur s'accompagne du retour de la fameuse oie des Semperclarii. Le candidats fait des visites régulières dans les rues de Rome et auprès des citoyens dans les marchés. N'hésitant pas à louer le deuxième candidat, son beau-fils à la barbe rouge, il promet une assiduité au poste. Les plus vieux romains se rappellent de sa questure et les autres apprécient les valeurs qu'il semble vouloir défendre. A la présentation des comices, le candidat Semperclarus est élu, mais avec justesse, la majorité étant atteinte à un cheveux près. Le candidat Ahenobarbus quant à lui, est soutenu par quelques appuis des sodalités et du Sénat, mais il pêche par un manque de reconnaissance du peuple, la plupart des citoyens sont surpris d'apprendre qu'un second candidat devait être présenté aux comices et ne connaissent absolument pas celui qui se sera pourtant bien fait connaître au Sénat pour ses cartes. Ses soutiens ne suffisent pas et il ne peut obtenir la majorité. Sa candidature est rejetée par le peuple.


On lance ensuite le vote pour l'édilité. C'est l'actuel édile Vanstenus qui est présenté en premier au peuple. Bien qu'on est peu vu l'édile faire campagne , sa notoriété et son bilan pour l'année précédente font campagne pour lui . Les habitants de l'Argilète sont d'ailleurs venu en masse pour l'élire et exprimer leur gratitude à celui qui selon eux à empêcher leur quartier de bruler entièrement. Il est élu avec une majorité confortable. Le candidats Tubbsarius vient ensuite. De nombreuses voix négatives s'élèvent contre lui mais ne suffisent pas à empêcher son élection qui doit beaucoup à son nom illustre et à sa harangue récente. Il est élu avec une très bonne majorité.


Le peuple est ensuite appelé à se choisir … ou plutôt à confirmer le seul candidat à la préture l'homme qui prétend à sa propre succession, le sénateur Urbanis. Ces deux dernières années en tant que préteur auront habitué le peuple à voir ce patricien disponible pour porter la Justice là où elle fait défaut. Sa campagne porte également ses effets et pousse de nombreux citoyens à le reconduire. De plus les Romains ne voulant pas se retrouver sans préteur, le préteur est reconduit mais à une bonne majorité.


Enfin vient les consuls. Cette élections passionne toujours autant les romains et c'est en masse que l'on vient voter. On regrette cependant qu'il n'y ai pas trois candidats comme l'an passé. Le consul Severus est présenté en premier. Ne s'étant pas particulièrement montré pendant la période de campagne et n'ayant pas eu de grande visibilité auprès du peuple au cours de cette année, peu de citoyens votent pour l'actuel consul. Il manque d'être rejeté par le Peuple , devant son élection au fait qu'il n'y ai que deux candidats. Il est élu de justesse. Le préteur Marcellus est présenté ensuite au peuple. C'est un homme neuf qui s'est montré particulièrement actif ses dernières actifs et ces dernières semaines au cours de sa campagne électoral. Distributions et convictions le porte aisément au consulat avec une bonne majorité. Le peuple attend de le voir appliquer ce qu'il a promit au cours de sa campagne , notamment sur la part plus active des citoyens dans la vie civique.


Des élections suffects ont eu lieu au début de l'année pour trouver deux questeurs, un édile et un tribun de la plèbe. Trois candidats suffectes sont présenté aux augures. Le candidat à la préture obtient des signes positifs et sa candidature est validée. Le candidat Ovatorius est ensuite présenté aux augures. Les signes sont nets et indiscutable , son élection est validée. Le candidats Maccius est ensuite présenté aux collèges des augures. Contre toute attente, le collège indique que les rituels ont été perpétué mais qu'aucun signe, positif comme négatif, n'est apparu.


Pour l'année 373

Les comices sont rassemblés par pour la validations des aspirants aux magistratures de l'année 373 que l'on pressent difficile de dire de romains.


Les choses commencent avec la Censure par la présentation de l'Edile Vanstenus au vote des citoyens , en tout début de matinée. L'homme , considéré de plus en plus comme un grand homme par les romains , a vu sa réputation se dégrader à la suite d'une harangue. Malheureusement pour lui de nombreux citoyens - dont beaucoup font parti des classes censitaire supérieures - n'auront pas voté pour sa validation après ses révélations ce qui porte préjudice à son élection. Mais c'est sans compter la mobilisation de ses clients , de ses très puissants soutiens au Sénat ainsi que sa popularité au sein de nombreuses couches de la société désireuses de le voir se racheter et surtout d'une fin de campagne vigoureuse après la harangue. Il obtient une majorité relativement moyenne et est élu à la Censure.


Est présenté ensuite le Consul Licius Severus pour sa propre succession. Après une campagne discrète , le Consul a repris un élan électorale en parcourant les rues de la ville où il défend son bilan et rappel au romain les enjeux qui les attendent Rome pour l' année qui vient. Le vieux Consul borgne et mutilé insiste sur les bonnes vieilles valeurs romaines : la piété , la vertu et la tradition. Bien que l'homme fasse peur aux enfants et aux jeunes filles , les citoyens le portent au Consulat une troisième. Il est facilement élu Consul . Le sénateur Verus est présenté ensuite. Sa campagne énergique et ses distributions abondante n'ont pas été oublié par les citoyens d'autant plus qu'il a déja été Consul par le passé. Les romains , soucieux d'avoir des hommes d'expérience pour une année qui amenera sans doute la guerre à la cité , le portent au Consulat avec une bonne majorité.


Sont ensuite présenté les candidats à la Préture et cest le candidats Tubbsarius qui est présenté en premier au citoyens. Victime collatérale de la harangue des édile , le sénateur ayant , aux yeux des romains , défendu la torture sur des citoyens , porte contre lui les vote négatifs de nombreux citoyens. Il est pourtant élu , avec une très courte majorité , la réputation de sa famille ayant suffit à contrebalancer. On aura été chercher jusqu'au dernier votant et le sénateur manque de peu l'élimination de sa candidature. Après lui est présenté le sénateur Dobrasus. Après un premier échec il y a quelques années à la Préture il se représente. Sa campagne , centrée sur le dénigrement du sénateur Semperclarus marche un temps mais ne suffit pas à lui apporter des votes en masse. La réputation de sa famille fait le reste et il est élu avec une très forte majorité , malgré les mauvaises rumeurs qui ont couru sur lui.


Les édiles ne sont pas présent puisqu'il n'y a pas de candidats. On présente donc les candidats à la Questure. Le tout jeune sénateur Carmanovius, 30 ans, est présenté et élu avec une très forte majorité qui lui assure son élection sans problème. Sa présence auprès des sénateurs, de l'Ordre Equestre et des sodalités lui auront permis un réel succès. Le sénateur Comnius, dont la Gens commence petit à petit à se faire connaître des romains profitent des fruits d'une campagne efficace réalisée auprès des institutions de la société romaine. Convaincus, elles le portent à la Questure sans hésitations. Vient après le sénateur Ovatorius dont l'image d'homme à femme lui colle à la peau. Les rumeurs qu'il a efficacement combattu pendant sa campagne auront tout de meme jouer un rôle négatif mineur. Un rôle insuffisant pour ne pas le porter à la Questure . Sa campagne efficace dans les rues de Rome ainsi que son bilan au sein de la Questure lui assure une réelection aisée. Le dernier candidat, le sénateur Sergius Ahenobarbus, n'est pas présenté , les postes étant tous pourvus.


La campagne pour le Tribunat aura été disputée cette année, entre deux visions de la République. D'un côté, une campagne que l'on pourrait presque qualifier de "commune" entre le Tribun sortant Droneos et le candidat Crassinius. Le premier apporte l'expérience du poste, avec des Tribunats qui semblent avoir satisfait le plus grand nombre. Le second cherche à apporter la vision d'une République qui s'enrichit grâce à ses provinces... De l'autre côté, c'est le candidat Poussinus, dont la candidature en a surpris beaucoup, lui peu connu pour son intérêt pour la plèbe. D'ailleurs, on ne l'a pas vu une seule fois dans le quartier de Suburre. En revanche, on a vu de nombreux sénateurs se mettre derrière lui, et qui ont réussi mais avec difficulté à contrer les mises en garde lancées par le Pontife. On dit aussi que ses dépenses de campagne se comptent en dizaines de milliers d'as... Finalement, les comices convoquées par le Tribun Droneos sont appelées à départager les candidats. Les voix se portent majoritairement sur le candidat Droneos, figure connue et dont on sait qu'on peut attendre un bon Tribun. La lutte entre les Sénateurs Poussinus et Crassinius est plus âpre... Cependant, même le soutien de la sodalité de Neptune et un plus grand soutien des chevaliers ne parviennent pas à contrer l'influence de Poussinus et de ses soutiens sénatoriaux et monétaire... Les Tribuns pour l'année 373 sont donc le Tribun Droneos et le Tribun Poussinus.


Pour l'année 374

Le jour des élections est enfin arrivée. Le peuple se présente tout entier pour se choisir ses chefs et ses magistrats.


Tout commence avec le Consulat, qui est se révèle important cette année tout comme la précédente et l'année qui suivra. La guerre semblerait menacer Rome et personne ne sait quand elle pourra éclater. Il faut à Rome un bon Consul , dur comme l'acier et capable de mener les troupes à la victoire contre l'ennemi. C'est dans cette esprit que les citoyens viennent choisir leur Consul. Et le premier candidat qui leur est présenté est le sénateur Barrezus, 48 ans , bénéficiant d'une image positive jusqu'ici et la réputation d'un bon gestionnaire. Bien qu'il est de l’expérience comme commandant, l'image du général n'est pas la première qui vient quand le peuple pense à lui. Et c'est très rapidement que les votes sont arrêtés pour signifier l’élection du candidats Barrezus. Les élites auront quasiment tous voté pour lui. Il aura ainsi bénéficié de sa popularité , des fruits de sa campagne électorale excellente , de l'impact de sa harangue avant les élections et d'un fort consensus des citoyens , soucieux lui donner une chance. Collegius Barrezus sera Consul pour l'an 374. Il reste deux candidats et le peuple devra "choisir" entre ces deux candidats. C'est le Consulaire Petronius qui se présente pour un second Consulat. Ayant partagé sa campagne en commun avec le désormais Consul Barrezus, il bénéficie d'une forte notoriété auprès des citoyens à l'aune de ce vote. Cependant il n'incarne pas , aux yeux du peuple , le général idéal qui pourrait stopper les barbares Macédoniens . Mais les citoyens , attentif à la noblesse de cette Gens , à la popularité de l'homme et de sa très efficace campagne , lui font confiance et l'élisent au Consulat pour cette année 374. Tout les postes étant pourvus , le Consul Philippus Verus ne sera pas présenté aux comices.


Vient ensuite les élections du Préteur. L'actuel Préteur Dobrasus se représente pour sa propre succession. Il est seul en lice et n'a pas fait une campagne très éclatante. Il ne devra donc sa réélection qu'à la seul réputation et aux relations de sa Gens. Pour autant il faudra aller chercher loin la majorité du Préteur Dobrasus.


Les élections pour l'édilité sont ensuite présenté au peuple de Rome. Le Questeur Ovatorius , est présenté au peuple en premier. Son bilan à la questure est excellent. Il aura démontré ses qualités et il bénéficie du soutien de nombreux chevaliers et sénateurs et donc du vote de leur clientèle. A cela le Questeur ajoute des harangues et des distributions ciblé ainsi qu'un peu de séduction auprès des chevaliers. La recette marche et le Questeur entamera sa quatrième comme magistrat. Mais cette fois , il sera édile. Et le peuple lui aura donné de nombreuses voix ainsi que sa confiance. L'Edile Arius Saxa , déjà édile , est présenté au peuple dans la foulée. L'homme commence à se faire connaître du peuple , petit à petit. Mais sa Gens n'ayant pas la notoriété des plus grandes familles romaine , il doit redoubler d'efforts auprès des citoyens de la ville pour défendre sa réélection. Sa campagne , intelligente réhausse un soutien modéré des chevaliers et des sodalités. Sa première année comme Edile entre également dans ses actifs ainsi qu'un petit soutien de quelques sénateurs peu connu. Mais c'est véritablement le soutien du sénateur Barrezus , et peut être celui du sénateur Aetius, qui fera la différence. L'Edile Arius Saxa est réélu, mais de justesse.


On termine alors enfin par les élections des Questeurs. Le sénateur Antonicus , bien que déjà agé , est présenté en premier. La noblesse des Antonicii apporte à sa candidature un point très important. Mais l'homme bénéficie de soutiens également pour lui même, notamment auprès des chevaliers negociatores. Une bonne campagne et de bons arguments lui assure une élection confortable. Le sénateur Comnius , l Etrusque comme certain l'appellent , arrive en second. Ses origines ne lui servent pas auprès de plusieurs citoyens , les Etrusques n'étant pas bien vus ces temps ci par le romain moyen. De nombreux auront refusé de voter pour lui pour cette seule raison. De plus quelques sénateurs Aristocrates aurait enjoint leur clientèle à voter contre lui. Mais le sénateur bénéficie de nombreux soutiens chez des sénateurs puissants , auprès des sodalités et également à l'Ordre Equestre. Il est réelu malgré les handicaps. Ensuite , le sénateur Ahenobarbus est présenté au peuple. Bénéficiant toujours d'une popularité basse , il part avec un très gros désavantage. Il semblerait que la Gens Tubbsarii l'ai pris en grippe et les moyens que cette grande famille de Rome a mis contre lui sont énormes , si ce n'est colossaux. Mais le sénateurs ne se départit pas et tentent de contrer cette attaque. L'homme qui le décrit n'est il pas celui qui a justifier la torture ? C'est sur cette défense que le jeune sénateur parcours les rues en accompagnant ses déambulations par des distributions de pièces de monnaies ou de vins. Le jour du vote , des personnes de la haute société , n'ayant pas démontré de préférence pour se candidats jusqu'alors , se déplacent pour voter pour lui semble t-il. Les résultats du vote tombent et sont sans appel. Le peuple ne le reconduit pas comme Questeur. Il semblerait que les moyens mis contre lui ai été trop importants. On présente alors le sénateur Aperlautenus. L'homme , dont le nom n'est connu désormais que des plus anciens citoyens , n'a pas réellement fait campagne et peut de citoyens lui ont accordé le vote. Il n'obtient pas le nombre de suffrage nécessaire pour constituer une majorité. Il n'est pas élu.


La campagne pour le Tribunat de 374 aura vu un Sénateur déjà expérimenté, un candidat qui ne l'est pas moins, et une nouvelle tête s'affronter. Le candidat Urbanis, de rang prétorien, se présentait à la charge plébéienne sur une campagne où il tentait au maximum de ne froisser personne via un positionnement modéré. Le candidat Crassinius s'est quant à lui gaussé longuement sur le Tribunat inutile du Tribun Poussinus, s'inscrivant comme son opposé en tout point, pour une réelle défense des intérêts plébéiens, tous les plébéiens. La nouvelle tête, Aulus Lanius, s'est présenté longuement avec des moyens importants, avec une antienne qui n'avait pas été entendue ces derniers années : l'opposition fondamentale des intérêts de la Plèbe et du Patriciat, et par voie de conséquence, la nécessaire rupture entre ses deux classes. Si ce discours a reçu un certain écho, il n'aura pas convaincu cette fois face à des programmes plus apaisants de l'autre côté. Les comices auront donc choisi le Sénateur Urbanis et le Sénateur Crassinius pour représenter la plèbe cette année !


Pour l'année 375

Les comices ont été appelées par le tribun Crassinius, des comices plutôt étranges cette année. Les lourdes mobilisations ont vidé le Latium de ses forces vives, et on retrouve donc des citoyens romains principalement composés des petits propriétaires ayant du mal à joindre les deux bouts. Les gens se déplacent des environs de Rome pour venir voter. D'habitude, ces petites gens atteignant péniblement les 1 000 as de cens sont toujours dans les derniers à voter et se contentent de suivre les votes des classes censitaires plus importantes. Cette année, il se pourrait bien que pour la première fois, elles fassent les élections ! Quatre candidats s'affrontent : le tribun Crassinius, les sénateurs Simonus et Ahenobarbus, et le plébéien Lanius. Le tribun Crassinius est confortablement réélu. Sa campagne basée sur une mise en avant d'un Tribunat 374 qu'il juge positif, et rappelant aussi qu'en matière de torture, rien n'est joué, trouve facilement les soutiens nécessaires. Il reste alors à départager deux patriciens et un plébéien. Le candidat Simonus attire grâce à son statut de patricien quelques voix. Les plébéiens ne savent en effet pas trop qui choisir, entre un des leurs qui reste plutôt inconnu malgré déjà deux campagnes avec des moyens importants, et deux patriciens apportant avec eux leur aura de sénateurs. La lourde campagne de dénigrement contre le candidat Ahenobarbus aura convaincu les Plébéiens préférant donner leur confiance à un Patricien de choisir plutôt Simonus. Cependant, l'absence totale de campagne de la part de ce dernier permet au Plébéien Lanius et son programme controversé de gagner des voix. Il peut compter pour cela sur l'aide de ceux qui, avec un Patricien déjà élu au tribunat, préfèrent voir un collègue plébéien. Enfin, la pauvre plèbe de la ville, celle qui peut tout juste voter, beaucoup plus indisciplinée que celle des campagnes, apportent l'appoint nécessaire au candidat Lanius pour être élu. Les comices ont donc choisi largement le tribun Crassinius, et avec une bataille beaucoup plus âpre le Tribun Lanius. Aulus Lanius entame son premier tribunat... Un tribunat qui risque de marquer les esprits !


Les comices appelées à voter pour les magistratures traditionnelles se sont rassemblées le même jour que pour les élections du Tribunat et le vote des lois en attente. On vote ainsi tout en une fois. Ainsi les comices de cette années se singularisent par le peu de votant venus . Ce sont surtout les dernières classes qui n'ont pas toutes été mobilisées pour la guerres qui votent. Ces citoyens n'ont pas l'habitude d'être sollicités aussi longtemps pour le vote. On voit bon nombre d'entre eux assez nerveux ou intimidés. Et l'on commence par le censeur Vanstenus. Ayant fait simplement et sobrement sont rôle de censeur durant les deux années passées, le peuple oubli peu à peu la rancoeur qui s'était subitement cristallisée sur sa personne suite aux affaires de torture de citoyens, alors même qu'il le portée aux nu avant. Les plus pauvres votent le plus souvent et le censeur est facilement réélu. Le fait qu'il soit le seul candidat n'y est pas pour rien... Viens le candidat Barrezus, présenté in absentatia. La plupart des citoyens de classes inférieurs sont soucieuses des personnes partis dans le Sud. Beaucoup ont un ami servant dans la légion et sous les ordres du consul ou de ses Légats. Pour ne pas les priver de Chef, ils votent pour lui sans regarder la couleur. Le candidat Barrezus est réélu. Est présenté alors le consul Petronius pour sa propre réélection. Le peuple n'ayant plus que lui a choisir suit les indications du Sénat à défaut de suivre celle des classes supérieurs. Ils l'élisent lui aussi dans la foulée


On présente alors le candidat Dobrasus, candidat à la préture. Seul en lice, encore une fois, le préteur ne fait pas de campagne. Le peuple l'élit se fiant à ses origines patriciennes. Aucun, parmi les vieillards présents, ne s'avancent sur ses réelles chances d'élections si le peuple entier avait été présent. édile Ovatorius se représente à sa propre succession , mais pour une édilité solitaire cette fois. L'homme n'a pas fait de campagne et le peuple n'a à vrai dire pas vraiment le choix. On l'élit dans le foulée, gardant le rythme de POUR donnée depuis le début de la journée. Parmi les humbles personne n'ose voter contre lui. Il y a ensuite deux questeurs présentés. Certains citoyens commencent déjà à quitter les lieux, obliger de travailler, ils n'ont pas l'habitude d'être consultés ainsi et la journée touchant à sa fin beaucoup doivent trouver un moyen de loger ou de repartir chez eux. Après que les rares romains aisés restant avec le droit de vote soient passés les citoyens plus modestes votent alors sans conviction, certains incitant leur voisin de devant à se dépêcher. On élit ainsi le sénateur Actae au regard de son nom - parmi les humbles personne n'ose voter contre lui - et le Questeur Aquilius au regard de son rang actuel. Le vote à peine fini , une pluie fine éclate et les citoyens romains , pressés , se dépêchent de retourner au début de la file pour voter les lois. Cette étrange journée de vote se terminera alors par une averse puissante qui aura fini d'accélérer les votes des lois.


Pour l'année 376

Malgré certains troubles les comices se sont réunies

Concernant la Questure, le sortant Aquillius est présenté en premier. Les votes sont très serrés. L'affaire du tributum semble lui avoir fait beaucoup de tort dans les classes les plus riches. Il est néanmoins élu de justesse par les plus pauvres. Le sénateur Septimus est proposé ensuite. Il emporte une large majorité de pour. La candidature du sénateur Questus est étudié. Il ne réuni pas assez de voix aux comices. Le quatrième candidat, le sénateur Simonus est présenté à son tour, mais sans plus de succès.

Puis vient le tour de l'édilité. Le sénateur Comnius est facilement élu. Le questeur Actae est proposé ensuite. Mais il semble peu soutenu par les classes riches et les pauvres ne votent guère pour lui. Sa candidature est refusé.

Pour la préture, cela ne semble guerre plus facile pour l'unique candidat. Le sénateur Aetius est élu d'extrême justesse.

On étudie alors la magistrature suivante : le Consulat. Le gouverneur Tubbsarius, présenté en premier fait l'unanimité. Le Consul Barrezus, moins plébiscité se fait réélire assez facilement malgré tout.

Les comices ont choisi leurs tribuns. Crassinius est facilement réélu. Labienus Corvus passe de justesse, sûrement à cause d'avoir été un temps partisan de la suppression des tribuns de la plèbe.

Devant le manque de magistrats, des élections suffects sont organisées. Flavius Verus et Orlenus se sont disputés le poste de préteur suffect, mais c'est ce dernier qui l'a obtenu. Le sénateur Colombus a obtenu le poste d'édile suffect et le sénateur Semperclarus le poste de questeur suffect.


Pour l'année 377

Aulus Droneos, Thurinus Tius Aurelius, Spurus Corvus Labienus, ainsi que Aulus Lanius se sont présentés comme candidat au tribunat, mais le dernier vit sa candidature refusée en raison d'une plainte en cours de la part du tribun Felix Crassinius. Des inconnus viennent se porter candidats au tribunat. Ces derniers sont Titus Salvius, Lucius Macedo, Sextilus Albanus et Albus Sirius Montagus. Un dernier candidat, en la personne de Georgius Clonius, posa sa candidature juste avant la clôture des candidatures.

Cnaeus Sergius Ahenobarbus et Lucius Aquilius Scaeva furent candidats à la questure, mais tout comme pour Aulus Lanius, Lucius Aquilius a vu sa candidature invalidée en raison d'une plainte déposée par le tribun Felix Crassinius. Devant ce fait, et avec les supplications du censeur qui regretait de n'avoir qu'un seul candidat, Mamercus Caius Aetius, pose sa candidature. Julius Quintus Comnius, Pétrus Semperclarus et Flavius Septimus furent candidats à l'édilité. Lucius Arius Saxa et Asimovius Colombus furent candidats à la préture. Philippus Flavius Verus, Flavius Urbanis Iustus et Julius Flavius Tubbsarius furent candidats au consulat. Arturus Orlenus et Julius Vanstenus Sanctus furent candidats au censorat.

Le censeur Vanstenus a convoqué les comices, tout les candidats seront présentés à l'exception du questeur Petrus Semperclarus. Tout le monde avait en souvenir celle de l'année passée qui avait été perturbée. Tout se présente au mieux. Aucun trouble fête à l'horizon. Il y a même des domestiques du sénateur Sergius qui ont distribués des paenula, pour aider les plus fragiles à affronter le froid. Le premier vote doit décider de la validité du veto du Tribun Crassinius sur l'intercessio du tribun Labienus. Personne ne sait trop de quoi il en retourne. Et l'élection ne suscite pas un grand intérêt. Mais au final, c'est Crassinius qui l'emporte. On s’intéresse plus aux Paenula de Sergius. On trouve l'idée bonne mais on regrette le nombre insuffisant des paenula. Il a du faire une erreur de calcul... Et il veut être Questeur?

Les choses sérieuses viennent ensuite. le censeur appelle les votants à se prononcer sur les candidats à la Questure. Le préteur Aetius est présenté le premier. Il ramasse pas mal de voix chez les plus riches. Mais la progression des votes stagne dangereusement. Plus les gens sont appelés plus la tendance est mauvaise. Au final, le candidat est rejeté par les comices. On présente ensuite le sénateur Sergius. ça part mal. Les riches ne semblent pas favorables à sa candidatures. Puis brutalement les votes pours s'accumulent. De battu, le candidat devient potentiellement élu. La tendance ne varie pas lorsqu'on arrive aux plus pauvres. Le sénateur Sergius est élu. On passe ensuite aux futurs édiles faute d'avoir d'autres candidats à la questure à présenter. L'édile Comnius, est favori pour cette élection. Et les premiers votes ne démentent pas. Toutefois, de plus en plus de votants s'opposent à sa candidature. Le spectre d'un échec se profile. Finalement, de justesse l'édile Comnius est reconduit dans ses fonctions. La candidature du Questeur Septimus est ensuite étudiée. Il accumule d'emblée les votes positifs. Les plus pauvres votent pour lui. Il est facilement élu.

Sont étudiés ensuite les candidatures à la préture. L'édile Colombus est présenté le premier. Comme pour les élections de la questure ou de l'édilité, les choses ne semblent pas vouloir se dérouler normalement. Les votes des classes aisées assure néanmoins une élection peu confortable du flamine de Mars. On présente ensuite le sénateur Arius. Les votes partent moins bien que pour Colombus, mais au fur et à mesure des votes une dynamique positive se dessine. On assiste à une autre élection laborieuse. Vient le vote pour le consulat. Trois candidats sont sur les rangs. Et au vu des votes précédents, plus personne n'est sur de rien. Le consul Tubbsarius, sortant, est présenté. ça part très bien. Et ça continue, puis ça ralenti... Mais le consul est réélu confortablement. Même si son élection fut plus laborieuse que celle de l'année dernière. Le consulaire Verus est présenté ensuite. Le départ est moins bon que celui du consul sortant. Toutefois, il est confortablement élu. Le prétorien Urbanis n'est pas présenté aux comices.

La censure est ensuite présentée aux comices. Le censeur sortant, le sénateur Vanstenus est présenté le premier. Les premières classes censitaires votent pour lui sans hésiter. Puis, comme pour d'autres candidats, l’élection semble de moins en moins facile. Toutefois, il est confortablement élu pour un nouveau mandat. Le consulaire Orlenus n'est pas présenté.

Le vote se poursuit avec l'élection des deux tribuns de la plèbe. Le tribun Labienus se représente. Un autre praticien est également candidat, il s'agit de Titus Aurelius. L'ancien tribun, Aulus Droneos est sur les rangs lui aussi. L'ordre équestre est représenté avec de nombreux candidats. Titus Salvius, l'espoir des negotiatores, Lucius Macedo, le modééré qui monte et qui a impressionné par ses soutiens, Sextilus Albanus et Georgius Clonius les frères ennemis populares et l'héritier d'Aulus Verres, Albus Sirius Montagus. C'est les chevaliers qui ouvrent les votes, Trois hommes se détachent : Montagus, Macedo et Salvius. Mais alors que les deux modérés caracolent en tête lors du vote des deux classes suivantes Salvius voit sa position s'effriter. Il se fait rattraper par Clonius et Albanus mais surtout par Droneos. Labienus vient ensuite. Labienus qui prend beaucoup de votes dans les classes suivantes, mais moins que Droneos. Macedo et Montagus restent devant. Salvius finit par passer derrière Tout le monde exception faite de Titus Aurelius. Cela se resserrent en tête. Macedo est en légère avance sur Montagus, puis vient Droneos et Labienus. Le vote des classes moins aisées confirme la tendance : un tassemment des votes pour les modérés, et une avalanche de vote pour Droneos. Labienus continue à engranger des votes. A la fin des votes, Lucius Macedo est déclaré élu. Aulus Droneos est élu de justesse devant Montagus. Le tribun Labienus termine quatrième, les classes les plus pauvres n'ont pas eu le loisir de voter. On a entendu des cris de désespoir devant un tel résultat. Derrière Albanus termine légèrement devant Clonius. Ils auront souffert de la candidature du très populaire Droneos. Salvius réalise un score moins bon que celui de l'année précédente. Titus Aurelius, peu connu des votants, termine dernier en nombre de votes.


Pour l'année 378

Spurus Labienus Corvus et Sextilus Albanus se présentent leur candidature pour le tribunat de la plèbe. Julius Gaius, Appius Marius Postumus pour la questure. Caïus Rulfus et Juliannus Carmanovius Sabinus pour l'édilité. Asimovius Colombus pour la préture. Cette année, ce n'est pas moins de quatre candidats qui se présentent pour le consulat, à savoir, Flavius Urbanis Iustus, Lucius Arius Saxa, Caius Aetius Mamercus et Julius Flavius Tubbsarius.