Comices

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Dans la Rome antique, le peuple romain est assemblé selon différents cadres, qui diffèrent selon les occasions. Ces assemblées du peuple sont appelées comices, elles rassemblent les citoyens.


Sommaire

Loi d’Harpax

319-Intégration des comices à l’élection des magistrats

La loi sur le vote des comices centuriates pour l’élection des magistrats de la République romaine, adoptée en l’an 319 de la fondation sous la Dictature de Benitus Harpax, est applicable immédiatement dans tous les territoires de la République.

Préambule : Afin d’assurer la Concorde, la République Romaine a donné par la présente loi la juste place qui revenait à son Peuple assemblé.

Art. I : A l’issue du vote du Sénat, le Censeur dresse une liste des sénateurs ayant reçu une majorité de votes POUR. Ils sont classés dans l’ordre décroissant du nombre de POUR après soustraction des contre.

Art. II : Les comices centuriates sont alors réunis. Le Censeur fait alors lecture des listes puis appelle les centuries à voter une par une pour chacun des magistrats.

Art. III : Sont élus immédiatement les candidats qui ont le suffrage positif de la majorité des centuries.

Art. IV : Le vote s’arrête dès que les postes sont pourvus ou que tous les candidats sont passés devant les comices.

Art. V : S’il manque des candidats ou que certains postes n’ont pas été pourvus fautes d’élus, des élections suffectes ont lieu. Sont alors élus les candidats pour lesquels le plus grand nombre de centuries ont voté pour.

Art. VI : Les noms des élus doivent ensuite recevoir l’avis favorable des Augures.

Art. VII : La proclamation des résultats par le Censeur marque la fin des élections.

comitia centuriata
comitia centuriata


Pour l'année 372

Le sénateur Semperclarus est présenté en premier au peuple. Le retour du vieux sénateur s'accompagne du retour de la fameuse oie des Semperclarii. Le candidats fait des visites régulières dans les rues de Rome et auprès des citoyens dans les marchés. N'hésitant pas à louer le deuxième candidat, son beau-fils à la barbe rouge, il promet une assiduité au poste. Les plus vieux romains se rappellent de sa questure et les autres apprécient les valeurs qu'il semble vouloir défendre. A la présentation des comices, le candidat Semperclarus est élu, mais avec justesse, la majorité étant atteinte à un cheveux près. Le candidat Ahenobarbus quant à lui, est soutenu par quelques appuis des sodalités et du Sénat, mais il pêche par un manque de reconnaissance du peuple, la plupart des citoyens sont surpris d'apprendre qu'un second candidat devait être présenté aux comices et ne connaissent absolument pas celui qui se sera pourtant bien fait connaître au Sénat pour ses cartes. Ses soutiens ne suffisent pas et il ne peut obtenir la majorité. Sa candidature est rejetée par le peuple.


On lance ensuite le vote pour l'édilité. C'est l'actuel édile Vanstenus qui est présenté en premier au peuple. Bien qu'on est peu vu l'édile faire campagne , sa notoriété et son bilan pour l'année précédente font campagne pour lui . Les habitants de l'Argilète sont d'ailleurs venu en masse pour l'élire et exprimer leur gratitude à celui qui selon eux à empêcher leur quartier de bruler entièrement. Il est élu avec une majorité confortable. Le candidats Tubbsarius vient ensuite. De nombreuses voix négatives s'élèvent contre lui mais ne suffisent pas à empêcher son élection qui doit beaucoup à son nom illustre et à sa harangue récente. Il est élu avec une très bonne majorité.


Le peuple est ensuite appelé à se choisir … ou plutôt à confirmer le seul candidat à la préture l'homme qui prétend à sa propre succession, le sénateur Urbanis. Ces deux dernières années en tant que préteur auront habitué le peuple à voir ce patricien disponible pour porter la Justice là où elle fait défaut. Sa campagne porte également ses effets et pousse de nombreux citoyens à le reconduire. De plus les Romains ne voulant pas se retrouver sans préteur, le préteur est reconduit mais à une bonne majorité.


Enfin vient les consuls. Cette élections passionne toujours autant les romains et c'est en masse que l'on vient voter. On regrette cependant qu'il n'y ai pas trois candidats comme l'an passé. Le consul Severus est présenté en premier. Ne s'étant pas particulièrement montré pendant la période de campagne et n'ayant pas eu de grande visibilité auprès du peuple au cours de cette année, peu de citoyens votent pour l'actuel consul. Il manque d'être rejeté par le Peuple , devant son élection au fait qu'il n'y ai que deux candidats. Il est élu de justesse. Le préteur Marcellus est présenté ensuite au peuple. C'est un homme neuf qui s'est montré particulièrement actif ses dernières actifs et ces dernières semaines au cours de sa campagne électoral. Distributions et convictions le porte aisément au consulat avec une bonne majorité. Le peuple attend de le voir appliquer ce qu'il a promit au cours de sa campagne , notamment sur la part plus active des citoyens dans la vie civique.


Des élections suffects ont eu lieu au début de l'année pour trouver deux questeurs, un édile et un tribun de la plèbe. Trois candidats suffectes sont présenté aux augures. Le candidat à la préture obtient des signes positifs et sa candidature est validée. Le candidat Ovatorius est ensuite présenté aux augures. Les signes sont nets et indiscutable , son élection est validée. Le candidats Maccius est ensuite présenté aux collèges des augures. Contre toute attente, le collège indique que les rituels ont été perpétué mais qu'aucun signe, positif comme négatif, n'est apparu.


Pour l'année 373

Les comices sont rassemblés par pour la validations des aspirants aux magistratures de l'année 373 que l'on pressent difficile de dire de romains.


Les choses commencent avec la Censure par la présentation de l'Edile Vanstenus au vote des citoyens , en tout début de matinée. L'homme , considéré de plus en plus comme un grand homme par les romains , a vu sa réputation se dégrader à la suite d'une harangue. Malheureusement pour lui de nombreux citoyens - dont beaucoup font parti des classes censitaire supérieures - n'auront pas voté pour sa validation après ses révélations ce qui porte préjudice à son élection. Mais c'est sans compter la mobilisation de ses clients , de ses très puissants soutiens au Sénat ainsi que sa popularité au sein de nombreuses couches de la société désireuses de le voir se racheter et surtout d'une fin de campagne vigoureuse après la harangue. Il obtient une majorité relativement moyenne et est élu à la Censure.


Est présenté ensuite le Consul Licius Severus pour sa propre succession. Après une campagne discrète , le Consul a repris un élan électorale en parcourant les rues de la ville où il défend son bilan et rappel au romain les enjeux qui les attendent Rome pour l' année qui vient. Le vieux Consul borgne et mutilé insiste sur les bonnes vieilles valeurs romaines : la piété , la vertu et la tradition. Bien que l'homme fasse peur aux enfants et aux jeunes filles , les citoyens le portent au Consulat une troisième. Il est facilement élu Consul . Le sénateur Verus est présenté ensuite. Sa campagne énergique et ses distributions abondante n'ont pas été oublié par les citoyens d'autant plus qu'il a déja été Consul par le passé. Les romains , soucieux d'avoir des hommes d'expérience pour une année qui amenera sans doute la guerre à la cité , le portent au Consulat avec une bonne majorité.


Sont ensuite présenté les candidats à la Préture et cest le candidats Tubbsarius qui est présenté en premier au citoyens. Victime collatérale de la harangue des édile , le sénateur ayant , aux yeux des romains , défendu la torture sur des citoyens , porte contre lui les vote négatifs de nombreux citoyens. Il est pourtant élu , avec une très courte majorité , la réputation de sa famille ayant suffit à contrebalancer. On aura été chercher jusqu'au dernier votant et le sénateur manque de peu l'élimination de sa candidature. Après lui est présenté le sénateur Dobrasus. Après un premier échec il y a quelques années à la Préture il se représente. Sa campagne , centrée sur le dénigrement du sénateur Semperclarus marche un temps mais ne suffit pas à lui apporter des votes en masse. La réputation de sa famille fait le reste et il est élu avec une très forte majorité , malgré les mauvaises rumeurs qui ont couru sur lui.


Les édiles ne sont pas présent puisqu'il n'y a pas de candidats. On présente donc les candidats à la Questure. Le tout jeune sénateur Carmanovius, 30 ans, est présenté et élu avec une très forte majorité qui lui assure son élection sans problème. Sa présence auprès des sénateurs, de l'Ordre Equestre et des sodalités lui auront permis un réel succès. Le sénateur Comnius, dont la Gens commence petit à petit à se faire connaître des romains profitent des fruits d'une campagne efficace réalisée auprès des institutions de la société romaine. Convaincus, elles le portent à la Questure sans hésitations. Vient après le sénateur Ovatorius dont l'image d'homme à femme lui colle à la peau. Les rumeurs qu'il a efficacement combattu pendant sa campagne auront tout de meme jouer un rôle négatif mineur. Un rôle insuffisant pour ne pas le porter à la Questure . Sa campagne efficace dans les rues de Rome ainsi que son bilan au sein de la Questure lui assure une réelection aisée. Le dernier candidat, le sénateur Sergius Ahenobarbus, n'est pas présenté , les postes étant tous pourvus.


La campagne pour le Tribunat aura été disputée cette année, entre deux visions de la République. D'un côté, une campagne que l'on pourrait presque qualifier de "commune" entre le Tribun sortant Droneos et le candidat Crassinius. Le premier apporte l'expérience du poste, avec des Tribunats qui semblent avoir satisfait le plus grand nombre. Le second cherche à apporter la vision d'une République qui s'enrichit grâce à ses provinces... De l'autre côté, c'est le candidat Poussinus, dont la candidature en a surpris beaucoup, lui peu connu pour son intérêt pour la plèbe. D'ailleurs, on ne l'a pas vu une seule fois dans le quartier de Suburre. En revanche, on a vu de nombreux sénateurs se mettre derrière lui, et qui ont réussi mais avec difficulté à contrer les mises en garde lancées par le Pontife. On dit aussi que ses dépenses de campagne se comptent en dizaines de milliers d'as... Finalement, les comices convoquées par le Tribun Droneos sont appelées à départager les candidats. Les voix se portent majoritairement sur le candidat Droneos, figure connue et dont on sait qu'on peut attendre un bon Tribun. La lutte entre les Sénateurs Poussinus et Crassinius est plus âpre... Cependant, même le soutien de la sodalité de Neptune et un plus grand soutien des chevaliers ne parviennent pas à contrer l'influence de Poussinus et de ses soutiens sénatoriaux et monétaire... Les Tribuns pour l'année 373 sont donc le Tribun Droneos et le Tribun Poussinus.


Pour l'année 374

Le jour des élections est enfin arrivée. Le peuple se présente tout entier pour se choisir ses chefs et ses magistrats.


Tout commence avec le Consulat, qui est se révèle important cette année tout comme la précédente et l'année qui suivra. La guerre semblerait menacer Rome et personne ne sait quand elle pourra éclater. Il faut à Rome un bon Consul , dur comme l'acier et capable de mener les troupes à la victoire contre l'ennemi. C'est dans cette esprit que les citoyens viennent choisir leur Consul. Et le premier candidat qui leur est présenté est le sénateur Barrezus, 48 ans , bénéficiant d'une image positive jusqu'ici et la réputation d'un bon gestionnaire. Bien qu'il est de l’expérience comme commandant, l'image du général n'est pas la première qui vient quand le peuple pense à lui. Et c'est très rapidement que les votes sont arrêtés pour signifier l’élection du candidats Barrezus. Les élites auront quasiment tous voté pour lui. Il aura ainsi bénéficié de sa popularité , des fruits de sa campagne électorale excellente , de l'impact de sa harangue avant les élections et d'un fort consensus des citoyens , soucieux lui donner une chance. Collegius Barrezus sera Consul pour l'an 374. Il reste deux candidats et le peuple devra "choisir" entre ces deux candidats. C'est le Consulaire Petronius qui se présente pour un second Consulat. Ayant partagé sa campagne en commun avec le désormais Consul Barrezus, il bénéficie d'une forte notoriété auprès des citoyens à l'aune de ce vote. Cependant il n'incarne pas , aux yeux du peuple , le général idéal qui pourrait stopper les barbares Macédoniens . Mais les citoyens , attentif à la noblesse de cette Gens , à la popularité de l'homme et de sa très efficace campagne , lui font confiance et l'élisent au Consulat pour cette année 374. Tout les postes étant pourvus , le Consul Philippus Verus ne sera pas présenté aux comices.


Vient ensuite les élections du Préteur. L'actuel Préteur Dobrasus se représente pour sa propre succession. Il est seul en lice et n'a pas fait une campagne très éclatante. Il ne devra donc sa réélection qu'à la seul réputation et aux relations de sa Gens. Pour autant il faudra aller chercher loin la majorité du Préteur Dobrasus.


Les élections pour l'édilité sont ensuite présenté au peuple de Rome. Le Questeur Ovatorius , est présenté au peuple en premier. Son bilan à la questure est excellent. Il aura démontré ses qualités et il bénéficie du soutien de nombreux chevaliers et sénateurs et donc du vote de leur clientèle. A cela le Questeur ajoute des harangues et des distributions ciblé ainsi qu'un peu de séduction auprès des chevaliers. La recette marche et le Questeur entamera sa quatrième comme magistrat. Mais cette fois , il sera édile. Et le peuple lui aura donné de nombreuses voix ainsi que sa confiance. L'Edile Arius Saxa , déjà édile , est présenté au peuple dans la foulée. L'homme commence à se faire connaître du peuple , petit à petit. Mais sa Gens n'ayant pas la notoriété des plus grandes familles romaine , il doit redoubler d'efforts auprès des citoyens de la ville pour défendre sa réélection. Sa campagne , intelligente réhausse un soutien modéré des chevaliers et des sodalités. Sa première année comme Edile entre également dans ses actifs ainsi qu'un petit soutien de quelques sénateurs peu connu. Mais c'est véritablement le soutien du sénateur Barrezus , et peut être celui du sénateur Aetius, qui fera la différence. L'Edile Arius Saxa est réélu, mais de justesse.


On termine alors enfin par les élections des Questeurs. Le sénateur Antonicus , bien que déjà agé , est présenté en premier. La noblesse des Antonicii apporte à sa candidature un point très important. Mais l'homme bénéficie de soutiens également pour lui même, notamment auprès des chevaliers negociatores. Une bonne campagne et de bons arguments lui assure une élection confortable. Le sénateur Comnius , l Etrusque comme certain l'appellent , arrive en second. Ses origines ne lui servent pas auprès de plusieurs citoyens , les Etrusques n'étant pas bien vus ces temps ci par le romain moyen. De nombreux auront refusé de voter pour lui pour cette seule raison. De plus quelques sénateurs Aristocrates aurait enjoint leur clientèle à voter contre lui. Mais le sénateur bénéficie de nombreux soutiens chez des sénateurs puissants , auprès des sodalités et également à l'Ordre Equestre. Il est réelu malgré les handicaps. Ensuite , le sénateur Ahenobarbus est présenté au peuple. Bénéficiant toujours d'une popularité basse , il part avec un très gros désavantage. Il semblerait que la Gens Tubbsarii l'ai pris en grippe et les moyens que cette grande famille de Rome a mis contre lui sont énormes , si ce n'est colossaux. Mais le sénateurs ne se départit pas et tentent de contrer cette attaque. L'homme qui le décrit n'est il pas celui qui a justifier la torture ? C'est sur cette défense que le jeune sénateur parcours les rues en accompagnant ses déambulations par des distributions de pièces de monnaies ou de vins. Le jour du vote , des personnes de la haute société , n'ayant pas démontré de préférence pour se candidats jusqu'alors , se déplacent pour voter pour lui semble t-il. Les résultats du vote tombent et sont sans appel. Le peuple ne le reconduit pas comme Questeur. Il semblerait que les moyens mis contre lui ai été trop importants. On présente alors le sénateur Aperlautenus. L'homme , dont le nom n'est connu désormais que des plus anciens citoyens , n'a pas réellement fait campagne et peut de citoyens lui ont accordé le vote. Il n'obtient pas le nombre de suffrage nécessaire pour constituer une majorité. Il n'est pas élu.


La campagne pour le Tribunat de 374 aura vu un Sénateur déjà expérimenté, un candidat qui ne l'est pas moins, et une nouvelle tête s'affronter. Le candidat Urbanis, de rang prétorien, se présentait à la charge plébéienne sur une campagne où il tentait au maximum de ne froisser personne via un positionnement modéré. Le candidat Crassinius s'est quant à lui gaussé longuement sur le Tribunat inutile du Tribun Poussinus, s'inscrivant comme son opposé en tout point, pour une réelle défense des intérêts plébéiens, tous les plébéiens. La nouvelle tête, Aulus Lanius, s'est présenté longuement avec des moyens importants, avec une antienne qui n'avait pas été entendue ces derniers années : l'opposition fondamentale des intérêts de la Plèbe et du Patriciat, et par voie de conséquence, la nécessaire rupture entre ses deux classes. Si ce discours a reçu un certain écho, il n'aura pas convaincu cette fois face à des programmes plus apaisants de l'autre côté. Les comices auront donc choisi le Sénateur Urbanis et le Sénateur Crassinius pour représenter la plèbe cette année !


Pour l'année 375

Les comices ont été appelées par le tribun Crassinius, des comices plutôt étranges cette année. Les lourdes mobilisations ont vidé le Latium de ses forces vives, et on retrouve donc des citoyens romains principalement composés des petits propriétaires ayant du mal à joindre les deux bouts. Les gens se déplacent des environs de Rome pour venir voter. D'habitude, ces petites gens atteignant péniblement les 1 000 as de cens sont toujours dans les derniers à voter et se contentent de suivre les votes des classes censitaires plus importantes. Cette année, il se pourrait bien que pour la première fois, elles fassent les élections ! Quatre candidats s'affrontent : le tribun Crassinius, les sénateurs Simonus et Ahenobarbus, et le plébéien Lanius. Le tribun Crassinius est confortablement réélu. Sa campagne basée sur une mise en avant d'un Tribunat 374 qu'il juge positif, et rappelant aussi qu'en matière de torture, rien n'est joué, trouve facilement les soutiens nécessaires. Il reste alors à départager deux patriciens et un plébéien. Le candidat Simonus attire grâce à son statut de patricien quelques voix. Les plébéiens ne savent en effet pas trop qui choisir, entre un des leurs qui reste plutôt inconnu malgré déjà deux campagnes avec des moyens importants, et deux patriciens apportant avec eux leur aura de sénateurs. La lourde campagne de dénigrement contre le candidat Ahenobarbus aura convaincu les Plébéiens préférant donner leur confiance à un Patricien de choisir plutôt Simonus. Cependant, l'absence totale de campagne de la part de ce dernier permet au Plébéien Lanius et son programme controversé de gagner des voix. Il peut compter pour cela sur l'aide de ceux qui, avec un Patricien déjà élu au tribunat, préfèrent voir un collègue plébéien. Enfin, la pauvre plèbe de la ville, celle qui peut tout juste voter, beaucoup plus indisciplinée que celle des campagnes, apportent l'appoint nécessaire au candidat Lanius pour être élu. Les comices ont donc choisi largement le tribun Crassinius, et avec une bataille beaucoup plus âpre le Tribun Lanius. Aulus Lanius entame son premier tribunat... Un tribunat qui risque de marquer les esprits !


Les comices appelées à voter pour les magistratures traditionnelles se sont rassemblées le même jour que pour les élections du Tribunat et le vote des lois en attente. On vote ainsi tout en une fois. Ainsi les comices de cette années se singularisent par le peu de votant venus . Ce sont surtout les dernières classes qui n'ont pas toutes été mobilisées pour la guerres qui votent. Ces citoyens n'ont pas l'habitude d'être sollicités aussi longtemps pour le vote. On voit bon nombre d'entre eux assez nerveux ou intimidés. Et l'on commence par le censeur Vanstenus. Ayant fait simplement et sobrement sont rôle de censeur durant les deux années passées, le peuple oubli peu à peu la rancoeur qui s'était subitement cristallisée sur sa personne suite aux affaires de torture de citoyens, alors même qu'il le portée aux nu avant. Les plus pauvres votent le plus souvent et le censeur est facilement réélu. Le fait qu'il soit le seul candidat n'y est pas pour rien... Viens le candidat Barrezus, présenté in absentatia. La plupart des citoyens de classes inférieurs sont soucieuses des personnes partis dans le Sud. Beaucoup ont un ami servant dans la légion et sous les ordres du consul ou de ses Légats. Pour ne pas les priver de Chef, ils votent pour lui sans regarder la couleur. Le candidat Barrezus est réélu. Est présenté alors le consul Petronius pour sa propre réélection. Le peuple n'ayant plus que lui a choisir suit les indications du Sénat à défaut de suivre celle des classes supérieurs. Ils l'élisent lui aussi dans la foulée


On présente alors le candidat Dobrasus, candidat à la préture. Seul en lice, encore une fois, le préteur ne fait pas de campagne. Le peuple l'élit se fiant à ses origines patriciennes. Aucun, parmi les vieillards présents, ne s'avancent sur ses réelles chances d'élections si le peuple entier avait été présent. édile Ovatorius se représente à sa propre succession , mais pour une édilité solitaire cette fois. L'homme n'a pas fait de campagne et le peuple n'a à vrai dire pas vraiment le choix. On l'élit dans le foulée, gardant le rythme de POUR donnée depuis le début de la journée. Parmi les humbles personne n'ose voter contre lui. Il y a ensuite deux questeurs présentés. Certains citoyens commencent déjà à quitter les lieux, obliger de travailler, ils n'ont pas l'habitude d'être consultés ainsi et la journée touchant à sa fin beaucoup doivent trouver un moyen de loger ou de repartir chez eux. Après que les rares romains aisés restant avec le droit de vote soient passés les citoyens plus modestes votent alors sans conviction, certains incitant leur voisin de devant à se dépêcher. On élit ainsi le sénateur Actae au regard de son nom - parmi les humbles personne n'ose voter contre lui - et le Questeur Aquilius au regard de son rang actuel. Le vote à peine fini , une pluie fine éclate et les citoyens romains , pressés , se dépêchent de retourner au début de la file pour voter les lois. Cette étrange journée de vote se terminera alors par une averse puissante qui aura fini d'accélérer les votes des lois.