Cornelius Antonicus

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bio= Cornelius Antonicus est né en 285 dans la gens Antonica, comme son nom l’indique si bien. Sa mère, Lucia, a finit par donner un fils à Claudius Porcus Antonicus. Le surnom de ce dernier vient de son goût prononcé pour la viande de porc d’après les Antonicii, de son hygiène de vie d’après les voisins des Antonicii. Gens mineure s’il en est, les Antonicii prétendent que leurs ancêtres ont côtoyés Romulus. Certains d’entre eux prétendent aussi que la marmotte, elle met le chocolat… En vérité, les Antonicii ont toujours préféré gérer leurs terres et compter leurs as plutôt que se dévouer pour la République comme leur statut de Patricien le leur permettait. Il aura en fait fallu attendre la série de mauvaise récolte qui frappa le Latium à la fin du III° siècle pour entendre à nouveau parler des Antonicii. Ruinés par cet événement, la gens décline. Et comme elle n’avait déjà pas beaucoup de Virtus, un déclin même relativement bref signifiait rapidement la mort. La mauvaise fortune aidant, Cornelius ne bénéficie pas vraiment d’une éducation exemplaire. Ses parents lui apprennent surtout les bienfaits de la discrétion et de l’humilité. Le jeune Antonicus est bien forcé de les croire, ils ne peuvent de toute façon pas lui fournir de contre exemple. En 300, son père Claudius Porcus s’éteint. Hanté par l’idée de passer sa vie avec sa vieille mère accrochée à ses basques, Cornelius se lance dans la vie publique. Ses efforts sont récompensés en 313. Le Censeur [[Cornelius Scipio Publius Jr|Publius Cornelius Scipio]] l’intègre à l’album Sénatorial, pour des raisons sentimentales, apparemment. En effet, les premiers pas du jeune Antonicus (il n’a alors que 28 ans, ce qui en fait un des benjamins du Sénat) témoignent d'une incroyable admiration pour le Censeur. Cela permet de mieux comprendre les raisons de son inscription au Sénat. Petit à petit, il finit par s’affirmer au Sénat, intervenant dans certains débats. Il ne les marque pas encore de son empreinte, mais, comme on dit « le métier rentre ». En 314, enfin, ses soucis se terminent. Attiré comme une mouche par le miel, un riche Plébéien (négociant en vin) lui marie Julia, sa fille. La dot permet enfin à la gens Antonica de se sortir du marasme. L’attitude de Cornelius à la Curie s’en ressent : plus sûr de lui, il commence à s’affirmer. Ce tournant se confirme en 315 : à la naissance de son fils, Maximilianus, il organise une fête ou il convie tout le Sénat, qui répond en grande partie. Cornelius en ressent une joie immense. Son éducation provinciale lui faisait encore ignorer que pour qu’un Sénateur rate une fête, il faut une très bonne raison, et non l’inverse. Cornelius Antonicus continue ensuite sur sa lancée, il grimpe lentement mais sûrement les marches du Sénat : En 316 il participe à une commission sur les infrastructures et dépose son premier projet de Loi. Il est (enfin) élu à la Questure en 318, à 33 ans. C’est là qu’il se liera d’amitié avec Tibère, le futur traître, puis l’année suivante avec [[Carmanovius Lucius Sabinus|Carmanovius]], le futur Consul. Sans éclat, il fait montre d’une compétence certaine. Et au milieu de la tourmente qui secoue alors toute la République (crises Harpaxienne, Étrusque et Thessalienne), sa lenteur dans la prise de décision passe pour de la sagesse. Cependant, le Sénat lui refuse l’accès à l’édilité en 320. Mais un Antonicus est habitué aux échecs, et Cornelius ne s’arrête pas pour si peu. A nouveau candidat, il est élu en 321. A partir de cette date, son ascension ne connaître plus d’arrêt. Dans la décennie qui suit, il se fait élire Préteur (322, 323), il lâche son ami Tibère, convaincu de traîtrise dans la campagne Italienne et brouillé avec [[Tullius Antonius Grollius]], et il se rapproche de son ami Lucius, entrant grâce à lui au [[Parti Légaliste]], qui règne alors sur la vie politique Romaine. Ce réservoir très sûr de voix lui permet d’atteindre la récompense suprême en 325 : l’élection au Consulat, aux côtés de Carmanovius justement. Il traverse presque sans encombre la grave crise qui secoue de nouveau la République, restant à Rome pour « faire tourner la boutique » pendant que Carmanovius, [[Ecritus Stilo Manius|Ecritus]] et quelques autres se battent dans toute la République. Il prend goût au pouvoir, et se fait réélire en 326, puis en 328 et 329 après une petite pause en 327, mais il faut dire qu’il avait alors face à lui Ecritus le vieux lion et [[Labienus Titus|Labienus]] le vieux fripon.
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== Descendance ==
== Descendance ==

Version du 31 juillet 2011 à 03:24

Cursus Honorum
image:MedConsul.gif Consulat 325 - 326 - 328 - 329
image:MedPreteur.gif Préture 322 - 323 - 324
image:MedEdile.gif Edilité 321
image:MedQuest.gif Questure 318 - 319
Autres fonctions
image:MedCenseur.gif Censure 330 - 331 - 332 - 333 - 334 - 342 - 343 - 344
image:MedTribun.gif Tribunat de la Plèbe -
image:MedPontifex.gif Pontificat -
image:MedNavarq.gif Navarquat -
image:popularite.png Autres -

Sommaire

Naissance et mort

Né en 285

Décédé en XXX

Biographie

Cornelius Antonicus est né en 285 dans la gens Antonica, comme son nom l’indique si bien. Sa mère, Lucia, a finit par donner un fils à Claudius Porcus Antonicus. Le surnom de ce dernier vient de son goût prononcé pour la viande de porc d’après les Antonicii, de son hygiène de vie d’après les voisins des Antonicii. Gens mineure s’il en est, les Antonicii prétendent que leurs ancêtres ont côtoyés Romulus. Certains d’entre eux prétendent aussi que la marmotte, elle met le chocolat… En vérité, les Antonicii ont toujours préféré gérer leurs terres et compter leurs as plutôt que se dévouer pour la République comme leur statut de Patricien le leur permettait. Il aura en fait fallu attendre la série de mauvaise récolte qui frappa le Latium à la fin du III° siècle pour entendre à nouveau parler des Antonicii. Ruinés par cet événement, la gens décline. Et comme elle n’avait déjà pas beaucoup de Virtus, un déclin même relativement bref signifiait rapidement la mort. La mauvaise fortune aidant, Cornelius ne bénéficie pas vraiment d’une éducation exemplaire. Ses parents lui apprennent surtout les bienfaits de la discrétion et de l’humilité. Le jeune Antonicus est bien forcé de les croire, ils ne peuvent de toute façon pas lui fournir de contre exemple. En 300, son père Claudius Porcus s’éteint. Hanté par l’idée de passer sa vie avec sa vieille mère accrochée à ses basques, Cornelius se lance dans la vie publique. Ses efforts sont récompensés en 313. Le Censeur Publius Cornelius Scipio l’intègre à l’album Sénatorial, pour des raisons sentimentales, apparemment. En effet, les premiers pas du jeune Antonicus (il n’a alors que 28 ans, ce qui en fait un des benjamins du Sénat) témoignent d'une incroyable admiration pour le Censeur. Cela permet de mieux comprendre les raisons de son inscription au Sénat. Petit à petit, il finit par s’affirmer au Sénat, intervenant dans certains débats. Il ne les marque pas encore de son empreinte, mais, comme on dit « le métier rentre ». En 314, enfin, ses soucis se terminent. Attiré comme une mouche par le miel, un riche Plébéien (négociant en vin) lui marie Julia, sa fille. La dot permet enfin à la gens Antonica de se sortir du marasme. L’attitude de Cornelius à la Curie s’en ressent : plus sûr de lui, il commence à s’affirmer. Ce tournant se confirme en 315 : à la naissance de son fils, Maximilianus, il organise une fête ou il convie tout le Sénat, qui répond en grande partie. Cornelius en ressent une joie immense. Son éducation provinciale lui faisait encore ignorer que pour qu’un Sénateur rate une fête, il faut une très bonne raison, et non l’inverse. Cornelius Antonicus continue ensuite sur sa lancée, il grimpe lentement mais sûrement les marches du Sénat : En 316 il participe à une commission sur les infrastructures et dépose son premier projet de Loi. Il est (enfin) élu à la Questure en 318, à 33 ans. C’est là qu’il se liera d’amitié avec Tibère, le futur traître, puis l’année suivante avec Carmanovius, le futur Consul. Sans éclat, il fait montre d’une compétence certaine. Et au milieu de la tourmente qui secoue alors toute la République (crises Harpaxienne, Étrusque et Thessalienne), sa lenteur dans la prise de décision passe pour de la sagesse. Cependant, le Sénat lui refuse l’accès à l’édilité en 320. Mais un Antonicus est habitué aux échecs, et Cornelius ne s’arrête pas pour si peu. A nouveau candidat, il est élu en 321. A partir de cette date, son ascension ne connaître plus d’arrêt. Dans la décennie qui suit, il se fait élire Préteur (322, 323), il lâche son ami Tibère, convaincu de traîtrise dans la campagne Italienne et brouillé avec Tullius Antonius Grollius, et il se rapproche de son ami Lucius, entrant grâce à lui au Parti Légaliste, qui règne alors sur la vie politique Romaine. Ce réservoir très sûr de voix lui permet d’atteindre la récompense suprême en 325 : l’élection au Consulat, aux côtés de Carmanovius justement. Il traverse presque sans encombre la grave crise qui secoue de nouveau la République, restant à Rome pour « faire tourner la boutique » pendant que Carmanovius, Ecritus et quelques autres se battent dans toute la République. Il prend goût au pouvoir, et se fait réélire en 326, puis en 328 et 329 après une petite pause en 327, mais il faut dire qu’il avait alors face à lui Ecritus le vieux lion et Labienus le vieux fripon.


Descendance

Lois