Andronicus Titus Jr
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 Consulat
| 308 - 309 - 314 - 315 - 316 |
 Préture
| 307 |
 Edilité
| 306 |
 Questure
| 309 |
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 Censure
| 320 - 321 - |
 Tribunat de la Plèbe
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 Pontificat
| - |
 Navarquat
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 Autres
| Proconsul en Ligurie, 319 Proconsul en Etrurie, 322 - 323 - 324 - 325 - 326 - 327 |
Sommaire |
Naissance et mort
Né en XXX Décédé en 337
Frappé de damnatio memoriae
Biographie
Titus Andronicus est fils du Consul Andronicus, vainqueur de Naples et Triumvir survivant.
Titus Andronicus commence véritablement son Cursus en 306. Il est alors Edile, et a fort à faire avec une organisation criminelle de grande ampleur, dirigée par un certain Anubis. Il met surtout à profit cette année d'Edilité pour concevoir son projet de réfection et d'extension des murailles de la cité.
En 309, Titus Andronicus est élu Consul avec Publius Cornelius Scipio. La cohabitation entre les deux hommes est difficile, et peut-être est-ce l'une des raisons pour lesquelles Titus quitte sa fonction avant son terme. D'autres parlent d'une maladie.
Il revient au Consulat en 314 et en 315, se porte au secours de Massalia, menacée par Carthage. La signature d'un traité d'alliance avec la cité, ainsi que la présence des légions d'Andronicus, détournent Carhage de ses ambitions en Ligurie.
Mais ce sont maintenant les Gaulois qui menacent Massalia. Andronicus remporte ses premières victoires militaires, mais la menace gagne en ampleur. En 317, Rome décide l'envoi de nouvelles légions. Le Légat Danateus doit rejoindre Andronicus à Massalia.
La guerre s'intensifie. Les Gaulois ont maintenant pénétré en Etrurie. Retranché à Massalia, Andronicus tient bon.
La victoire d'Antonius Grollius Tullius en 320 permet de dégager l'Etrurie, et le Consul fait sa jonction avec les légions d'Andronicus. Les deux hommes livrent alors la bataille décisive à Victoriae, la bien-nommée.
En 321, Titus Andronicus accède à la Censure. Membre du Parti Légaliste qui règne alors sur la vie politique romaine (cette année-là, 7 magistrats sur 10 sont membres de ce parti), auréolé de victoires, il est au sommet de son parcours.
Mais à partir de 322, les nuages s'amoncellent. Le caractère autoritaire d'Andronicus et sa morgue ne lui occasionnent pas que des amitiés. Les Populares en particulier, cherchent à ternir sa réputation.
En 323, Andronicus retourne en Etrurie, en tant que Gouverneur. Il s'attelle à la reconstruction de cette province, faisant construire greniers, marchés, acqueducs. Cette politique de grands travaux est conforme à celle que suit le Sénat dans son ensemble : Après la Sécession de la Plèbe et la dictature Harpax, le Sénat considère qu'il est nécessaire de donner un certain nombre d'infrastructures à la Plèbe. Mais cette politique est coûteuse, et elle nécessite des choix budgétaires qui se traduisent par une diminution de l'Aide à la Plèbe. En 325, la Plèbe se révolte à nouveau.
On découvre alors qu'Andronicus a été nommé plusieurs fois gouverneur, en contradiction avec la loi. Il est rappelé à Rome.
En 327, Andronicus est reconnu coupable de corruption au Spoletium. L'un de ses amis et complices, le sénateur Leonus, arrêté, se suicide. Quant à Andronicus lui-même, au vu de sa carrière, les préteurs lui proposent un arrangement : L'exil.
Il se lance alors dans une carrière de mercenaire de haut-vol. On le retrouve dans les années 330 à Carthage : Le suffète a engagé le glorieux général afin d'entrainer ses troupes. En 331, toujours pour le compte de Carthage, il écrase les Ibères. En 332, il passe les Pyrénées avec son armée, et marche sur Massalia. La cité appelle Rome à l'aide.
Le Sénat dépêche plusieurs troupes. Une négociation avec les Gaulois n'aboutit pas. En 334, le Consul Coldeeus et le Légat Olecranus prennent la route de Massalia. En 336, c'est la bataille décisive, l'une des plus graves défaites de Rome. L'armée de Coldeeus déplore 13500 morts. Olecranus parvient à sauver ses hommes.
Le Sénat réagit en frappant Titus Andronicus de damnatio memoriae. son nom est effacé du fronton de tous les bâtiments publics.
L'affaire Salamandar révèle que Titus Andronicus avait un allié puissant à l'intérieur même de Rome : Sylla Poussinus, qui trahissait lui aussi depuis des années. On soupçonne aussi Avitus, l'un de ses vieux amis, d'avoir secondé Andronicus. Au moment où Poussinus est précipité du haut de la Roche, Avitus a en effet disparu de Rome pour ne jamais réapparaître. Enfin, il est fort possible également que Caius Tarantinus ait eu quelque amitié pour Andronicus, ce qui pourrait expliquer ses tergiversations lorsque, Consul, il semble hésiter à prendr ele problème à bras-le-corps, malgré la pression du Sénat.
Pourtant, en 337, Olecranus réussit enfin à vaincre Andronicus. Il ramène à Rome la tête de l'homme qui, si longtemps, l'avait défiée.
Sirius Sextus Aegidius, un autre vieil ami, érige une statue en son honneur. Cette initiative cause un tollé, et le monument est rapidement démonté.
Titus Andronicus est sans aucun doute l'un des hommes les plus controversés de l'histoire de Rome. Il est interdit d'honorer sa mémoire. Mais on peut lui reconnaître d'avoir été l'un des grands généraux de la République -hélas, un général traitre.
