Année 345 AUC

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polint=L’année 345 débuta par le rapport au sénat de''' D*** (Damnatio memoriae : Imperator DOBRASUS)'''. Les comices n’avaient pas encore rendu leurs verdicts. Au court de se rapport, '''***''' (révéla) '''prétendit''' qu’il avait découvert à Tarente des lettres de correspondances informant notre ennemi de notre situation militaire et politique. Chose vraisemblable d’ailleurs, car lors d’une guerre, les parties cherchent par tous les moyens à disposer d’informations sur leurs ennemis. Chose terrible, dans cette affaire d’espionnage, de hauts personnages de l’état étaient '''prétendument''' impliqués. '''D***''' révéla que certaines de ses lettres étaient marquées '''du sceau du Flamine de Mars et ancien Navarque''' PLINIUS VICTOR Lucius et que l’affaire incriminait également le plébien RUPITUS. Quelques heures avant d’apprendre ces nouvelles, le résultat des élections tombait. '''Le Flamine de Mars et ancien Navarque''' PLINIUS VICTOR étant élu Edile, il fut destitué immédiatement,''' lui même votant pour sa destitution dans son désir de faire éclater la Vérité'''. Lors de ce funeste jour pour la République,''' D***''', '''affirmant vouloir''' libérer Rome de ses félons, fit déployer ses légions, la ville était encerclée, '''l'enceinte sacrée de Rome franchie par des soldats en armes''', ''' l'autorité des magistrats en place et légalement élus usurpée'''. '''Le Prétorien G*** (Damanatio memoriae : Gaius Lucius)''' avait pris le commandement d’un détachement afin de capturer le '''présumé''' traître RUPITUS, '''A*** (Damnatio memoriae : Agrippa)''' également afin de protéger le Sénat et de parer à une tentative de fuite des '''soi-disant''' traîtres qui peuplaient la Curie. Une fois '''le Flamine de Mars et ancien Navarque PLINIUS VICTOR''' sous bonne garde au Sénat, '''C*** (Damnatio memoriae :le nouveau Tribun CARMANOVIUS)''' (harangua la foule afin de dénoncer les traîtres et d’apaiser) '''se lança dans un discours haineux qui eut pour résultat d'exciter la foule qui''' (aurait put croire à un coup de force) '''se divisa aussitôt et se livra à des affrontements sanglants''', sans perdre de temps, il alla parcourir les quartiers de Rome pour prévenir des risques d’émeutes '''avec pour résultat de propager les troubles civils'''. A ce moment, ce qui aurait put être une opération salutaire pour la République dégénéra à cause des caprices de la folie '''d' A***''', qui sans réfléchir ne trouva rien de mieux à faire que de charger la foule sur le Forum, glaive à la main. Suite à cette boucherie, des rumeurs folles circulèrent et le chaos régna en ville jusqu’au retrait des légions. Tandis que la révolte grondait dans subure, dans la nuit, '''D***''' fut agressé et les documents dérobés. Il s’en suivit la demission de l’Edile GREGUS injustement accusé par les généraux. Par la suite, le Sénat décida de la mise en place d’une commission pour faire la lumière sur ces évènements. L’année fut alors marqué par un calme plat jusqu’à l’hiver. Rome pour revivre devait démêler cette affaire, mais la commission, confié à des sénateurs à la santé fragile n’avança pas, tout ceci aggravé par la Préture qui resta discrète tout au long de l’année. Notons que le Consul SEPTIMUS fut longuement malade.L’année 345 fut l’année de l’avènement de PUBLICOLA Titus à la Censure et de VARUS Spurius au Consulat.
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''Affaire des Généraux''
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L’année 345 débuta par le rapport au sénat de L'Imperator [[Dobrasus Romanus|Dobrasus]]. Les comices n’avaient pas encore rendu leurs verdicts. Au court de ce rapport, l'Imperator révéla qu’il avait découvert à Tarente des lettres de correspondances informant notre ennemi de notre situation militaire et politique. Chose vraisemblable d’ailleurs, car lors d’une guerre, les parties cherchent par tous les moyens à disposer d’informations sur leurs ennemis. Chose terrible car, dans cette affaire d’espionnage, de hauts personnages de l’état étaient impliqués. L'Imperator révéla que certaines de ses lettres étaient marquées du sceau de [[Lucius Plinius Victor Le Jeune|Plinius Victor]] et que l’affaire incriminait également le plébéien Rupitus.  
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Quelques heures avant d’apprendre ces nouvelles, le résultat des élections tombées. Plinius Victor étant élu Edile, il fût destitué immédiatement. C’est peut-être le plus court mandat de l’Histoire de la République. Encore un triste record que Plinius Victor pouvait mettre à son actif en plus de la perte de la flotte par une vague « mystérieuse ».  
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Lors de ce funeste jour pour la République, l'Imperator, voulant libérer Rome de ses félons, fit déployer ses légions, la ville était encerclé. Le Prétorien [[Gaius Lucius|Gaius]] avait pris le commandement d’un détachement afin de capturer le traitre Rupitus, le Sénateur Agrippa également afin de protéger le Sénat et de parer à une tentative de fuite des traitres qui peuplaient la Curie. Une fois Plinius Victor placé sous bonne garde au Sénat, le nouveau Tribun [[Carmanovius Julius|Carmanovius]] harangua la foule afin de dénoncer les traitres et d’apaiser la foule qui aurait pu croire à un coup de force. Sans perdre de temps, il alla parcourir les quartiers de Rome pour prévenir des risques d’émeutes.  
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A ce moment, ce qui aurait put être une opération salutaire pour la République dégénéra à cause des caprices de la folie du Sénateur Agrippa, qui sans réfléchir ne trouva rien de mieux à faire que de charger la foule sur le Forum, glaive à la main. Suite à cette boucherie, des rumeurs folles circulèrent et le chaos régna en ville jusqu’au retrait des légions. Tandis que la révolte grondait dans Subure, dans la nuit, l’Imperator fut agressé et les documents dérobés. Il s’en suivit la destitution de l’Edile [[Gregus Matrus Romulus|Gregus Matrus]] qui n’avait pris aucune précaution pour mettre ses preuves à l’abri et qui laissa s’échapper le traitre Rupitus. Par la suite, le Sénat décida de la mise en place d’une commission pour faire la lumière sur ces évènements.  
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L’année fut alors marquée par un calme plat jusqu’à l’hiver. Rome pour revivre devait démêler cette affaire, mais la commission, confiée à des sénateurs à la santé fragile n’avança pas, tout ceci aggravé par la Préture qui resta discrète tout au long de l’année. Notons que le Consul [[Septimus Marcus|Septimus]] fut longuement malade. L’année 345 fut l’année de l’avènement de [[Publicola Titus|Titus Publicola]] à la Censure et de [[Varus Spurius|Spurius Varus]] au Consulat.
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lois= Des lois discussion et misent aux votes, mais en cette triste année, les comices ne furent pas réunis|
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lois= Des lois discussion et misent aux votes, mais en cette triste année, les comices ne furent pas réunis
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polex= En 345, le Sénat décida d’envoyer le Consulaire FLAMINIUS à Carthage afin de trouver un accord sur la levée du blocus de Massilia, l’habile Consulaire négocia le retrait de la flotte Carthaginoise en échange d’une compensation en or en réparation de la perte du monopole commerciale carthaginois en méditerranée occidentale. Un peu avant, le Consul VARUS était partit pour Massilia avec un contingent Romain, afin de mettre en garde Carthage du soutient que nous apporterions à notre allié avec l’assentiment même du Sénat. Carthage ne pouvant supporter de voir une nation se mettre en travers de sa route, et soupçonnant un double jeu de la part de Rome décida de couper court à toute négociation.|
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divers=''Rédigé par MARIUS Caius, corrigé et annoté par Lucius Plinius Victor''|
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Marius Caius historien de la République 345-346
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polex= En 345, le Sénat décida d’envoyer le Consulaire [[Flaminius Gaius|Flaminius]] à Carthage afin de trouver un accord sur la levée du blocus de Massilia, l’habile Consulaire négocia le retrait de la flotte Carthaginoise en échange d’une compensation en or en réparation de la perte du monopole commerciale carthaginois en méditerranée occidentale. Un peu avant, le Consul Varus était partit pour Massilia avec un contingent Romain, afin de mettre en garde Carthage du soutien que nous apporterions à notre allié avec l’assentiment même du Sénat. Carthage ne pouvant supporter de voir une nation se mettre en travers de sa route, et soupçonnant un double jeu de la part de Rome décida de couper court à toute négociation.
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Marius Caius historien de la République 345-346|
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Version actuelle

Cursus Honorum
image:MedConsul.gif Consulat SEPTIMUS Marcus et VARUS Spurius
image:MedPreteur.gif Préture ATREUS Leto et APERLAUTENUS Caius
image:MedEdile.gif Edilité GREGUS MATRUS Romulus et DECINUS Mairus
image:MedQuest.gif Questure AUGUSTINUS CARO Manius et FUGITIVUS Felix et AQUAE FLAVIAE Viriato
Autres fonctions
image:MedCenseur.gif Censure PUBLICOLA Titus
image:MedTribun.gif Tribunat de la Plèbe CARMANOVIUS Julius et TACITUS Emilius Fulvius
image:MedPontifex.gif Pontificat TUBBSARIUS Flavius
image:MedNavarq.gif Navarquat RUCIUS Maximus
image:popularite.png Autres

Sommaire

Politique Intérieure

Affaire des Généraux

L’année 345 débuta par le rapport au sénat de L'Imperator Dobrasus. Les comices n’avaient pas encore rendu leurs verdicts. Au court de ce rapport, l'Imperator révéla qu’il avait découvert à Tarente des lettres de correspondances informant notre ennemi de notre situation militaire et politique. Chose vraisemblable d’ailleurs, car lors d’une guerre, les parties cherchent par tous les moyens à disposer d’informations sur leurs ennemis. Chose terrible car, dans cette affaire d’espionnage, de hauts personnages de l’état étaient impliqués. L'Imperator révéla que certaines de ses lettres étaient marquées du sceau de Plinius Victor et que l’affaire incriminait également le plébéien Rupitus.

Quelques heures avant d’apprendre ces nouvelles, le résultat des élections tombées. Plinius Victor étant élu Edile, il fût destitué immédiatement. C’est peut-être le plus court mandat de l’Histoire de la République. Encore un triste record que Plinius Victor pouvait mettre à son actif en plus de la perte de la flotte par une vague « mystérieuse ».

Lors de ce funeste jour pour la République, l'Imperator, voulant libérer Rome de ses félons, fit déployer ses légions, la ville était encerclé. Le Prétorien Gaius avait pris le commandement d’un détachement afin de capturer le traitre Rupitus, le Sénateur Agrippa également afin de protéger le Sénat et de parer à une tentative de fuite des traitres qui peuplaient la Curie. Une fois Plinius Victor placé sous bonne garde au Sénat, le nouveau Tribun Carmanovius harangua la foule afin de dénoncer les traitres et d’apaiser la foule qui aurait pu croire à un coup de force. Sans perdre de temps, il alla parcourir les quartiers de Rome pour prévenir des risques d’émeutes.

A ce moment, ce qui aurait put être une opération salutaire pour la République dégénéra à cause des caprices de la folie du Sénateur Agrippa, qui sans réfléchir ne trouva rien de mieux à faire que de charger la foule sur le Forum, glaive à la main. Suite à cette boucherie, des rumeurs folles circulèrent et le chaos régna en ville jusqu’au retrait des légions. Tandis que la révolte grondait dans Subure, dans la nuit, l’Imperator fut agressé et les documents dérobés. Il s’en suivit la destitution de l’Edile Gregus Matrus qui n’avait pris aucune précaution pour mettre ses preuves à l’abri et qui laissa s’échapper le traitre Rupitus. Par la suite, le Sénat décida de la mise en place d’une commission pour faire la lumière sur ces évènements.

L’année fut alors marquée par un calme plat jusqu’à l’hiver. Rome pour revivre devait démêler cette affaire, mais la commission, confiée à des sénateurs à la santé fragile n’avança pas, tout ceci aggravé par la Préture qui resta discrète tout au long de l’année. Notons que le Consul Septimus fut longuement malade. L’année 345 fut l’année de l’avènement de Titus Publicola à la Censure et de Spurius Varus au Consulat.

Politique Extérieure

En 345, le Sénat décida d’envoyer le Consulaire Flaminius à Carthage afin de trouver un accord sur la levée du blocus de Massilia, l’habile Consulaire négocia le retrait de la flotte Carthaginoise en échange d’une compensation en or en réparation de la perte du monopole commerciale carthaginois en méditerranée occidentale. Un peu avant, le Consul Varus était partit pour Massilia avec un contingent Romain, afin de mettre en garde Carthage du soutien que nous apporterions à notre allié avec l’assentiment même du Sénat. Carthage ne pouvant supporter de voir une nation se mettre en travers de sa route, et soupçonnant un double jeu de la part de Rome décida de couper court à toute négociation.

Marius Caius historien de la République 345-346

Principales lois

Des lois discussion et misent aux votes, mais en cette triste année, les comices ne furent pas réunis

Marius Caius historien de la République 345-346

Divers

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