Cornelius Antonicus

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bio=Filleul d’[[Claudius Eusebe|Eusebe Claudius]], figure tutélaire du Sénat dans les années 200-250, son vrai modèle, bien plus que son père [[Actae Marcus Lucius|Marcus Lucius Actae]] qu’il a au fond peu connu. Il a béneficié de l’enseignement des meilleurs précepteurs de Rome, dont le fameux [[Escariphos de Naples]]. Il mit longtemps à assumer le poids de l’héritage familial et entrer en politique, éprouvant de plus une méfiance instinctive envers le Senat, et tout particulièrement certaines vieilles familles (les gens Ecritia et Cornelia, pour ne pas les nommer) qui lui paraissaient forcément liées, d’une manière ou d’une autre, à l’assassinat de son père.  
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bio=Cornelius Antonicus est né en 285 dans la gens Antonica, comme son nom l’indique si bien. Sa mère, Lucia, a finit par donner un fils à Claudius Porcus Antonicus. Le surnom de ce dernier vient de son goût prononcé pour la viande de porc d’après les Antonicii, de son hygiène de vie d’après les voisins des Antonicii.
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De leur côté, [[Ecritus Stilo Manius|Manius Ecritus Stilo]] et [[Cornelius Scipio Publius Jr|Publius Cornelius Scipio]], Consuls et fils des chefs "legitimistes", identifient Eusebe dès son entree au Sénat comme le fils de l'un des [[Triumvirat|Triumvirs]]. N'ayant jamais soutenu le coup d'Etat de son père, et déterminé à défendre la réputation de sa gens malgré tout, Eusebe se range dès lors dans une opposition farouche aux Consuls. D'autant facilitée par le caractère autoritariste des deux hommes, leur orgueil démesuré, ainsi que leur propension à personnaliser le pouvoir.  
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Gens mineure s’il en est, les Antonicii prétendent que leurs ancêtres ont côtoyés Romulus. Certains d’entre eux prétendent aussi que la marmotte, elle met le chocolat… En vérité, les Antonicii ont toujours préféré gérer leurs terres et compter leurs as plutôt que se dévouer pour la République comme leur statut de Patricien le leur permettait.
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Ce conflit durera de longues années, au cours desquelles Eusebe et [[Andronicus Titus Jr|Titus Andronicus]], fils du Triumvir survivant, lutteront quasiment seuls contre une majorité Conservatrice écrasante menée par Ecritus et Cornelius.  
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Il aura en fait fallu attendre la série de mauvaise récolte qui frappa le Latium à la fin du III° siècle pour entendre à nouveau parler des Antonicii. Ruinés par cet événement, la gens décline. Et comme elle n’avait déjà pas beaucoup de Virtus, un déclin même relativement bref signifiait rapidement la mort. La mauvaise fortune aidant, Cornelius ne bénéficie pas vraiment d’une éducation exemplaire. Ses parents lui apprennent surtout les bienfaits de la discrétion et de l’humilité. Le jeune Antonicus est bien forcé de les croire, ils ne peuvent de toute façon pas lui fournir de contre exemple.  
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La bataille atteint son apogée lorsque Ecritus Stilo produit une lettre au Senat qu'il prétend écrite par Actae, et qui présente celui-ci sous les traits d'un infâme comploteur. Eusebe porte plainte pour diffamation afin de faire éclater la vérité, mais les amis d'Ecritus, qui occupent la quasi-totalité des magistratures, font bloc et, sous les pretextes les plus divers, refusent d'accepter sa plainte. Dégouté par de telles pratiques, Eusebe quitte Rome. <br>Ses adversaires pousseront le vice à lui intenter un procès pour dépot de plainte illicite et tentative de diffamation, procès qui sera mené en son absence, et que présidera [[Tullius Cicero Marcus|Marcus Tullius Cicero]], grand ami de Cornelius Scipio et Ecritus. Cicero osera refuser de nommer un avocat commis d'office, comme l'y oblige la Loi, et concluera donc à la culpabilité d'Actae. La sanction est dure : Actae est condamné à l'inéligibilité à vie.
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En 300, son père Claudius Porcus s’éteint. Hanté par l’idée de passer sa vie avec sa vieille mère accrochée à ses basques, Cornelius se lance dans la vie publique. Ses efforts sont récompensés en 313. Le Censeur [[Cornelius Scipio Publius Jr|Publius Cornelius Scipio]] l’intègre à l’album Sénatorial, pour des raisons sentimentales, apparemment. En effet, les premiers pas du jeune Antonicus (il n’a alors que 28 ans, ce qui en fait un des benjamins du Sénat) témoignent d'une incroyable admiration pour le Censeur. Cela permet de mieux comprendre les raisons de son inscription au Sénat.  
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Six longues années plus tard, Eusebe Marcus Actae rentre néanmoins à Rome. Et le visage du Sénat a bien changé. Devant les remises en cause de plus en plus fréquentes de son autorité, [[Ecritus Stilo Manius|Manius Ecritus Stilo]] a jeté l'éponge le premier. [[Cornelius Scipio Publius Jr|Publius Cornelius Scipio]], lui aussi, doit faire face à une fronde grandissante. Pour la première fois en 15 années, la majorité sénatoriale ne lui est pas favorable. Ses adversaires, animés par l'image de la légendaire [[Confrérie d'Enée]], se sont regroupés et ont unis leurs forces pour faire front. La "Nota Ignominia" de Cornelius Scipio à l'encontre de l'Edile [[Tullius Antonius Grollius|Antonius Grollius Tullius]], qui avait osé demander sa destitution, est l'erreur qu'ils attendaient. Ayant exercé un pouvoir quasi-absolu pendant bien trop longtemps, incapable d'accepter la moindre remise en cause de son action, Cornelius, acculé, s'enfonce dans l'isolement politique. Il tentera bien de retrouver au sein du peuple l'appui qu'il a perdu au Senat en se lancant dans une politique outrageusement démagogique, mais doit finalement reconnaitre sa défaite et annonce sa retraite de la vie politique.  
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Petit à petit, il finit par s’affirmer au Sénat, intervenant dans certains débats. Il ne les marque pas encore de son empreinte, mais, comme on dit «&amp;nbsp;le métier rentre&amp;nbsp;».  
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C'est alors en spectateur que Eusebe Marcus Actae observe les évènements des années suivantes. La fracture entre Patriciens et Plébéiens éclate au grand jour, et la Plèbe quitte l'Urbs en 318. [[Harpax Benitus|Benitus Harpax]], fils spirituel de [[Cornelius Scipio Publius Jr|Publius Cornelius Scipio]], suit les pas de son ainé, et se lance dans une politique ultra-démagogique, violemment opposée au Senat, qui le porte à la Dictature par la volonté des Comices. Lorsque l'une de ses interventions sur les Rostres déclenche une violente émeute a Rome, Eusebe Marcus Actae reprend un rôle actif, et use de toute son énergie et son influence pour rapprocher le Sénat de la Plebe, et saper le soutien qu'elle offre à Harpax. Ce sera la politique "Nova Unitas" et les [[Réformes de la Concorde]], qu'il met sur pied avec quelques amis regroupés autour d'[[Tullius Antonius Grollius|Antonius Grollius Tullius]], et qui ouvrent la voie vers un rôle considérablement accru de la Plèbe dans le gouvernement de la République. Mais pour Actae, l'essentiel, à savoir la place prédominante du Senat, est sauf, et il prend enfin sa retraite en 321.  
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En 314, enfin, ses soucis se terminent. Attiré comme une mouche par le miel, un riche Plébéien (négociant en vin) lui marie Julia, sa fille. La dot permet enfin à la gens Antonica de se sortir du marasme. L’attitude de Cornelius à la Curie s’en ressent : plus sûr de lui, il commence à s’affirmer. Ce tournant se confirme en 315 : à la naissance de son fils, Maximilianus, il organise une fête ou il convie tout le Sénat, qui répond en grande partie. Cornelius en ressent une joie immense. Son éducation provinciale lui faisait encore ignorer que pour qu’un Sénateur rate une fête, il faut une très bonne raison, et non l’inverse.  
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Toute la carrière d'Eusebe Marcus Actae aura été placée sous le sceau de l'équilibre des pouvoirs au sein de la République. Dans cette perspective, il aura constamment défendu le rôle prédominant du Sénat, vis-à-vis des magistratures, et contre toutes les tentatives d'acquisition d'un pouvoir personnel. A cet égard, il est amusant de noter l'évolution du jeune homme entré tard en politique, méfiant vis-à-vis d'un Senat auquel il impute la mort de son père, vers le vieux combattant, revenu de toutes les luttes, défenseur acharné de ce même Sénat. Le fait qu'il était inéligible à vie aux magistratures est sans doute une explication à ce cheminement. Mais au fond, qui mieux que le fils du Triumvir assassiné pouvait mesurer la puissance séductrice du pouvoir sur les hommes, et les dangers qu'elle recèle ?
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Cornelius Antonicus continue ensuite sur sa lancée, il grimpe lentement mais sûrement les marches du Sénat&amp;nbsp;: En 316 il participe à une commission sur les infrastructures et dépose son premier projet de Loi.
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C'est dans la création du [[Parti Légaliste]], dont il est l'un des fondateurs, qu'il conceptualisera le mieux cette philosophie politique. Un parti dont il aura contribué à faire la plus grande et influente faction de l'histoire de la Republique.  
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Il est (enfin) élu à la Questure en 318, à 33 ans. C’est là qu’il se liera d’amitié avec Tibère, le futur traître, puis l’année suivante avec [[Carmanovius Lucius Sabinus|Carmanovius]], le futur Consul. Sans éclat, il fait montre d’une compétence certaine. Et au milieu de la tourmente qui secoue alors toute la République (crises Harpaxienne, Étrusque et Thessalienne), sa lenteur dans la prise de décision passe pour de la sagesse.
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Cependant, le Sénat lui refuse l’accès à l’édilité en 320. Mais un Antonicus est habitué aux échecs, et Cornelius ne s’arrête pas pour si peu. A nouveau candidat, il est élu en 321.
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A partir de cette date, son ascension ne connaître plus d’arrêt. Dans la décennie qui suit, il se fait élire Préteur (322, 323), il lâche son ami Tibère, convaincu de traîtrise dans la campagne Italienne et brouillé avec [[Tullius Antonius Grollius]], et il se rapproche de son ami Lucius, entrant grâce à lui au [[Parti Légaliste]], qui règne alors sur la vie politique Romaine. Ce réservoir très sûr de voix lui permet d’atteindre la récompense suprême en 325 : l’élection au Consulat, aux côtés de Carmanovius justement. Il traverse presque sans encombre la grave crise qui secoue de nouveau la République, restant à Rome pour «&amp;nbsp;faire tourner la boutique&amp;nbsp;» pendant que Carmanovius, [[Ecritus Stilo Manius|Ecritus]] et quelques autres se battent dans toute la République.
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Il prend goût au pouvoir, et se fait réélire en 326, puis en 328 et 329 après une petite pause en 327, mais il faut dire qu’il avait alors face à lui Ecritus le vieux lion et [[Labienus Titus|Labienus]] le vieux fripon.
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Profitant du manque de motivation des autres Consulaire, il se fait élire Censeur en 330. Ce dernier mandat lui assure un certain poids politique pendant 5 ans. Il sera surtout marqué par l’insistance de Cornelius quant au respect de la politesse à la Curie&amp;nbsp;: On ne dit pas «&amp;nbsp;machintrus&amp;nbsp;», mais «&amp;nbsp;Sénateur machintrus&amp;nbsp;», ou «&amp;nbsp;magistrat machintrus&amp;nbsp;» si machintrus est magistrat. Cornelius restera tout son mandat très strict sur ce point.
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La Censure étant tout de même un mandat peu prenant, Cornelius, l’âge aidant, s’éloigne peu à peu du pouvoir. Il continue d’animer un Parti Légaliste moribond, qu’il accueille maintenant dans sa Domus, et surveille de loin le Sénat, mais le cœur n’y est plus. Il a terminé son cycle, et il le sait. Depuis la fin de son mandat, à l’hiver 334, on ne le voit d’ailleurs presque plus au Sénat.
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Au final, Cornelius Antonicus aura réussi son entreprise&amp;nbsp;: la gens Antonica est maintenant connue et respectée dans toute la République. Il n’aura brillé ni par l’ardeur ni par l’esprit, mais son calme et sa pondération lui auront permis de toujours se tirer des mauvais pas. On peut lui objecter une gestion peu ambitieuse de la République, il répondra qu’il l’a tout de même rendue en meilleur état qu’il ne l’a trouvée. Entre nous, passant après [[Harpax Benitus|Harpax], il n’aura pas eu beaucoup d’efforts à fournir pour faire mieux.
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Bien plus soucieux de respectabilité que ne l’était [[Actae Marcus Lucius|Marcus Lucius Actae]], Eusebe a épousé une Patricienne de Rome, avec laquelle il formait un couple malheureux. Son seul amour restant Lavinia Andronicus, soeur de [[Andronicus Titus Jr|Titus Andronicus]], mariée à un fils Forestus, et qui disparut tragiquement dans l'incendie de sa domus.
 
== Descendance ==
== Descendance ==

Version du 31 juillet 2011 à 03:09

{{modele cele|Célébrités=Sénateurs et Citoyens célèbres| censeur=330 - 331 - 332 - 333 - 334 - 342 - 343 - 344| consul=325 - 326 - 328 - 329| preteur=322 - 323 - 324| edile=321| questeur=318 - 319| navarque=-| tribuns=-| pontife=-| autre=-|

naismort=Né en 285

Décédé en xxx
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bio=Cornelius Antonicus est né en 285 dans la gens Antonica, comme son nom l’indique si bien. Sa mère, Lucia, a finit par donner un fils à Claudius Porcus Antonicus. Le surnom de ce dernier vient de son goût prononcé pour la viande de porc d’après les Antonicii, de son hygiène de vie d’après les voisins des Antonicii.

Gens mineure s’il en est, les Antonicii prétendent que leurs ancêtres ont côtoyés Romulus. Certains d’entre eux prétendent aussi que la marmotte, elle met le chocolat… En vérité, les Antonicii ont toujours préféré gérer leurs terres et compter leurs as plutôt que se dévouer pour la République comme leur statut de Patricien le leur permettait.

Il aura en fait fallu attendre la série de mauvaise récolte qui frappa le Latium à la fin du III° siècle pour entendre à nouveau parler des Antonicii. Ruinés par cet événement, la gens décline. Et comme elle n’avait déjà pas beaucoup de Virtus, un déclin même relativement bref signifiait rapidement la mort. La mauvaise fortune aidant, Cornelius ne bénéficie pas vraiment d’une éducation exemplaire. Ses parents lui apprennent surtout les bienfaits de la discrétion et de l’humilité. Le jeune Antonicus est bien forcé de les croire, ils ne peuvent de toute façon pas lui fournir de contre exemple.

En 300, son père Claudius Porcus s’éteint. Hanté par l’idée de passer sa vie avec sa vieille mère accrochée à ses basques, Cornelius se lance dans la vie publique. Ses efforts sont récompensés en 313. Le Censeur Publius Cornelius Scipio l’intègre à l’album Sénatorial, pour des raisons sentimentales, apparemment. En effet, les premiers pas du jeune Antonicus (il n’a alors que 28 ans, ce qui en fait un des benjamins du Sénat) témoignent d'une incroyable admiration pour le Censeur. Cela permet de mieux comprendre les raisons de son inscription au Sénat.

Petit à petit, il finit par s’affirmer au Sénat, intervenant dans certains débats. Il ne les marque pas encore de son empreinte, mais, comme on dit «&nbsp;le métier rentre&nbsp;».

En 314, enfin, ses soucis se terminent. Attiré comme une mouche par le miel, un riche Plébéien (négociant en vin) lui marie Julia, sa fille. La dot permet enfin à la gens Antonica de se sortir du marasme. L’attitude de Cornelius à la Curie s’en ressent : plus sûr de lui, il commence à s’affirmer. Ce tournant se confirme en 315 : à la naissance de son fils, Maximilianus, il organise une fête ou il convie tout le Sénat, qui répond en grande partie. Cornelius en ressent une joie immense. Son éducation provinciale lui faisait encore ignorer que pour qu’un Sénateur rate une fête, il faut une très bonne raison, et non l’inverse.

Cornelius Antonicus continue ensuite sur sa lancée, il grimpe lentement mais sûrement les marches du Sénat&nbsp;: En 316 il participe à une commission sur les infrastructures et dépose son premier projet de Loi.

Il est (enfin) élu à la Questure en 318, à 33 ans. C’est là qu’il se liera d’amitié avec Tibère, le futur traître, puis l’année suivante avec Carmanovius, le futur Consul. Sans éclat, il fait montre d’une compétence certaine. Et au milieu de la tourmente qui secoue alors toute la République (crises Harpaxienne, Étrusque et Thessalienne), sa lenteur dans la prise de décision passe pour de la sagesse.

Cependant, le Sénat lui refuse l’accès à l’édilité en 320. Mais un Antonicus est habitué aux échecs, et Cornelius ne s’arrête pas pour si peu. A nouveau candidat, il est élu en 321.

A partir de cette date, son ascension ne connaître plus d’arrêt. Dans la décennie qui suit, il se fait élire Préteur (322, 323), il lâche son ami Tibère, convaincu de traîtrise dans la campagne Italienne et brouillé avec Tullius Antonius Grollius, et il se rapproche de son ami Lucius, entrant grâce à lui au Parti Légaliste, qui règne alors sur la vie politique Romaine. Ce réservoir très sûr de voix lui permet d’atteindre la récompense suprême en 325 : l’élection au Consulat, aux côtés de Carmanovius justement. Il traverse presque sans encombre la grave crise qui secoue de nouveau la République, restant à Rome pour «&nbsp;faire tourner la boutique&nbsp;» pendant que Carmanovius, Ecritus et quelques autres se battent dans toute la République. Il prend goût au pouvoir, et se fait réélire en 326, puis en 328 et 329 après une petite pause en 327, mais il faut dire qu’il avait alors face à lui Ecritus le vieux lion et Labienus le vieux fripon.

Profitant du manque de motivation des autres Consulaire, il se fait élire Censeur en 330. Ce dernier mandat lui assure un certain poids politique pendant 5 ans. Il sera surtout marqué par l’insistance de Cornelius quant au respect de la politesse à la Curie&nbsp;: On ne dit pas «&nbsp;machintrus&nbsp;», mais «&nbsp;Sénateur machintrus&nbsp;», ou «&nbsp;magistrat machintrus&nbsp;» si machintrus est magistrat. Cornelius restera tout son mandat très strict sur ce point.

La Censure étant tout de même un mandat peu prenant, Cornelius, l’âge aidant, s’éloigne peu à peu du pouvoir. Il continue d’animer un Parti Légaliste moribond, qu’il accueille maintenant dans sa Domus, et surveille de loin le Sénat, mais le cœur n’y est plus. Il a terminé son cycle, et il le sait. Depuis la fin de son mandat, à l’hiver 334, on ne le voit d’ailleurs presque plus au Sénat.

Au final, Cornelius Antonicus aura réussi son entreprise&nbsp;: la gens Antonica est maintenant connue et respectée dans toute la République. Il n’aura brillé ni par l’ardeur ni par l’esprit, mais son calme et sa pondération lui auront permis de toujours se tirer des mauvais pas. On peut lui objecter une gestion peu ambitieuse de la République, il répondra qu’il l’a tout de même rendue en meilleur état qu’il ne l’a trouvée. Entre nous, passant après [[Harpax Benitus|Harpax], il n’aura pas eu beaucoup d’efforts à fournir pour faire mieux.


Descendance


Titus Eusèbe Actae, né en 303.

Antonia Grollia Actae, née en 312. Filleule de Antonius Grollius Tullius, mariée à Julius Lucius Anterus en 325.
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lois=Construction de marchés, routes et décentralisations, votée en 309

De la Réforme des Sodalités, votée en 320


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