Année 340 AUC

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Cursus Honorum
image:MedConsul.gif Consulat AELIUS AGRICOLA Tiberius (malade) remplacé par DOBRASUS Romanus et LETO Atreus (démission)
image:MedPreteur.gif Préture SEPTIMUS Marcus et DARUS Bennitus
image:MedEdile.gif Edilité HELVETICIUS Ptolemeo et VARUS Spurius
image:MedQuest.gif Questure BELLANIUS Alexander, AGRIPPA Lucilius et PUBLICOLA Titus
Autres fonctions
image:MedCenseur.gif Censure DETRITUS Paulus
image:MedTribun.gif Tribunat de la Plèbe CARMANOVIUS Julius et VERRES Aulus Brutus
image:MedPontifex.gif Pontificat TARANTINUS Caius
image:MedNavarq.gif Navarquat PLINIUS VICTOR Lucius et RUCIUS Maximus (adjoint)
image:popularite.png Autres AVITUS Marcus Maecilius, GRACUS CAIUS Julius et METTELUS Xantius

Préfets Maximus

COLDEEUS Nicolaeus,

Gouverneur d'Illyrie

Sommaire

Politique Intérieure

Le printemps de l'an 340 après la fondation marque l'entrée en campagne des armées de la République, cette année commença par le Consulat de Tiberius Aelius Agricola et de Leto Atreus. Chose fâcheuse et de mauvaise augure, le Consul Aelius Agricola fut touché par la maladie. Chose grave et inattendue le Consul Atreus démissionna de manière impromptue après avoir outragé un ambassadeur étranger. Par conséquence ce fut donc le Préteur Septimus qui assura l'intérim jusqu'à ce que des élections suffects soient menées.

Durant cette période il y eu fort à faire, ces désagrément ont en effet causé beaucoup de tort à Rome qui rentrait en guerre. Les élections suffects ont permis le retour au Consulat de Dobrasus qui prit comme première décision de nommer Premier Légat Augustinus Caro en remplacement du Sénateur Atreus, Consul Démissionnaire. Décision qui au début put paraître fort judicieuse au regard des talents de ce sénateur, mais qui fut la cause de grands désagréments. En effet à la fin de l'année après avoir subi un revers militaire, le Premier Légat jugea opportun de retourner à Rome pour faire un rapport de la situation. De nos jours ce Sénateur n'a pas encore été jugé pour avoir abandonné ses troupes et avoir rejeté la responsabilité de son désastre sur ses troupes.

Voilà en quelques mots comment se déroula la première année de guerre contre Tarente, l'Edilité confronté au problème du ravitaillement. En effet les greniers de la Républiques étaient vides, l'acheminement du ravitaillement aux armées inexistants, tant de choses que personnes n'avaient pourvu. Le Consul Dobrasus prit la décision de lever le tributum de guerre car on s'aperçut très tôt que la République ne pourrait pas soutenir très longtemps l'effort de guerre. Le bilan de 340 est donc sans appel, une guerre mal préparée, des Magistrats incompétents, des chefs de guerre inconstants, des soldats abandonnés. Il faut tout de même saluer Marcus Septimus, Préteur qui dut assurer en plus de ses prérogatives l'intérim, les Ediles Varus et Helveticius et le Questeur Publicola pour leurs compétences ainsi que le futur Imperator Dobrasus qui dut reprendre en main une situation plus que délicate.

Cette année vit la fin du Sénateur Pirus. Il usa encore de stratagèmes pour échapper aux enquêtes sur ses agissements, il fut également le principal suspect dans l'affaire du détournement des fonds de Sarkos de Siris par sa créature le Sénateur Nobleum qui se suicida avant de pouvoir rendre des comptes à la République. Non heureux de perdre sa vertu et sa dignité, Pirus poussa le vice jusqu'à agresser le Tribun Carmanovius. Il mourut peu après.

340 fut l'année de l'arrestation du Sénateur Laudanum, arrestation qui mérite d'apparaître dans l'histoire de Rome tant elle fut grotesque, ce Sénateur mis en cause dans l'affaire du meurtres des enfants Harpax ne daigna pas en répondre devant l'Edilité. Des vigiles furent envoyés pour arrêter Laudanum dans sa demeure de Narnia, en Sabine. Ce drôle refusa délibérément de collaborer et se barricada par la suite. Il réclama à grands cris que ce soit un Edile qui vienne l'arrêter. Une fois que l'Edile Helveticius lui eut signifié son arrestation, il tenta de l'acheter. Puis devant le refus de l'Edile, il tenta de se suicider, ce qui fut empêché. Il fut alors enchaîné. On retrouva dans sa cave un homme séquestré.

L'évènement important est la session extraordinaire du Sénat, regroupant Sénateurs et chevaliers de l'ordre équestre sur le champ de mars, pendant une semaine. Ceci fut un geste symbolique d'union et de concorde retrouvée.

Politique Extérieure

Arrestation d'un ambassadeur grec

Conséquence des problèmes politiques de cette année l'activité diplomatique ne fut pas importante, le fait important qui entachera la réputation de Rome à jamais est la tentative d'arrestation de l'ambassadeur grec Telamon. Cet incident diplomatique fut causé par le Consul Leto Atreus contre la personne sacrée de l'ambassadeur, voici ici un exposé des faits :

Nous sommes au début du printemps 340, depuis quelques jours, le Consul Atreus avait donné l’ordre à des vigiles de surveiller secrètement la résidence de l'ambassadeur grec Telamon à l’insu de l’édilité. Quoiqu’il en soit, dès ce moment, les événements s’accélèrent, et prennent une tournure grave.

En effet, le consul Atreus demande aux vigiles qu’il a postés devant l'ambassade de Telamon de contrôler toutes les allées et venues dans ladite Ambassade, de surveiller en particulier les messagers, avec ordre de les intercepter le cas échéant. Lors d’une première tentative, en plein jour, un messager de l’ambassadeur est donc intercepté et agressé par-dessus le marché, mais ce dernier parvient à s’enfuir. Dans la journée, l’édilité reçoit une missive au sceau de l'ambassadeur Telamon, faisant part de son indignation du fait que certains de ses messagers personnels se soient fait agresser dans son quartier, trouvant cela tout à fait inadmissible et demandant que l’ordre soit rétablit dans notre République. Mais avant même que l’édilité n’ait pu commencer son enquête pour retrouver ces mystérieux « agresseurs », qui comme tout le monde l’aura compris étaient les vigiles postés par le consul Atreus, tout se précipite : en effet, le soir même, le consul Atreus estime que sa première opération d’interception a raté à cause d’un nombre de vigiles insuffisant. De plus grands moyens sont alors déployés, il appelle des vigiles en renfort, et un second messager est intercepté. Or cette fois-ci, il s’avérait que ce dernier était accompagné d’une escorte armée. Une rixe s’ensuit, provoquant la mort de plusieurs personnes, tant du côté romain que grec.

Suite à cela, quelques instants plus tard donc, la nouvelle parvient aux oreilles de l'ambassadeur Telamon. Pris de panique, mais profondément indigné et en colère aux dires de certains témoins, ce dernier décide donc de quitter précipitamment Rome et de rentrer immédiatement en Grèce, avec sa suite et son escorte personnelle. Dans le grande animation qui s’ensuit, le Consul Atreus apprend que beaucoup de mouvement est perçu à l'ambassade, puis peu après, reçoit la confirmation que l'ambassadeur Telamon et sa suite plient bagage et partent. A cette nouvelle, il ordonne immédiatement que la délégation diplomatique soit poursuivie et rattrapée sur le champ, en mobilisant tous les effectifs à disposition, même des légionnaires. Il ordonne expressément que l’ambassadeur et sa suite soit faits prisonniers et ramenés manu militari à Rome.

Ainsi donc, la troupe armée du consul Atreus poursuit les grecs. La troupe romaine est tombée sur les Grecs à environ 30 kilomètres d’Ancona, et a débuté les hostilités en s’attaquant en premier aux grecs. Ces derniers ont chèrement défendu leur vie et leur liberté, et plusieurs d’entre eux ont perdu la vie. Une nouvelle fois, il y eu de nombreux morts à déplorer tant du côté romain que du côté grec. La troupe romaine a rapidement l’avantage, et les quelques grecs qui restent, dont l’ambassadeur selon les vigiles, sont immédiatement faits prisonniers, avec ordre de les ramener immédiatement dans les geôles de l’édilité, afin qu’ils soient interrogés.

Le consul Tiberius Aelius Agricola, ayant eu vent à ce moment-là seulement de cette opération et des événements qui ont eu lieu, et se rend compte de l’étendue du désastre. Il se précipite en catastrophe à l’édilité pour voir qui sont ces fameux prisonniers. Il constate avec effarement qu’il s’agit de grecs appartenant à la suite de l'ambassadeur. Mais à son grand soulagement, il constate que l’ambassadeur Telamon ne fait pas partie des prisonniers. Le sacrilège formel est donc évité formellement… dans les faits, c’est une autre histoire… Il a interrogé les prisonniers grecs ainsi que les vigiles et légionnaires ayant fait partie de la troupe romaine – dont certains font d’ailleurs partie des témoins qui seront cités à comparaître – et apprend donc tout de l’opération menée par le Consul Atreus, depuis les ordres donnés par ce dernier concernant l’interception et l’agression des messagers, en passant par l’ordre de poursuivre, d’arrêter par la force et de faire prisonnier l’ambassadeur Telamon.

Par chance, il s’est avéré que l’Ambassadeur Telamon a pu discrètement s’esquiver lors des batailles avec quelques hommes pour s’enfuir et disparaître… Nul ne sait ce qu’il est advenu de lui ensuite, il semblerait que ce dernier ait pu embarquer sur un navire grec à Ancona, et prendre la mer pour rentrer en Grèce… D’où il aura pu informer l’Hégémon Philippe de tout ce qui lui était arrivé à Rome… ce qui explique légitimement ensuite l’emprisonnement de nos ambassadeurs en Grèce

Principales lois

Néant

Divers

Rédigé par l'Historien Caius Marius en 345 AUC


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