Année 336 AUC

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Cursus Honorum
image:MedConsul.gif Consulat TARANTINUS Caius
image:MedPreteur.gif Préture AELIUS AGRICOLA Tiberius
image:MedEdile.gif Edilité DARUS Bennitus et

CORNELIUS Drusus

image:MedQuest.gif Questure CORNELIUS NEPOS Publius, SEPTIMUS Marcus

et GANGANUS Julius

Autres fonctions
image:MedCenseur.gif Censure FLAMINIUS Gaius
image:MedTribun.gif Tribunat de la Plèbe TARINIUS Marcus Flavius et DOBRASUS Romanus
image:MedPontifex.gif Pontificat DETRITUS Paulus
image:MedNavarq.gif Navarquat AVITUS Marcus Maecilius
image:popularite.png Autres POUSSINUS Sylla (démission) remplacée par SCIPION Cornelius FUGITIVUS Felix, PLINIUS VICTOR Lucius,

Préfets Maximus

RUFFINUS Caïus,

Gouverneur d'Illyrie

Sommaire

Politique Intérieure

En cette année bénie des Dieux, la vie politique de Rome fut rythmée par les élections. Les comices refusèrent les sénateurs Vidrus à la préture et Ovatorius au consulat. Des élections suffect furent organisées. Les sénateurs Campanus et Laudanum se présentèrent respectivement à la préture et au consulat. La sanction des comices se répéta. Les sénateurs furent refusés et Rome se retrouva avec seulement un préteur et un consul. A partir de ce moment la, le censeur et le consul en place se refusèrent a l’idée d’organiser de nouvelles élections suffects.

Cette décision et cette prise de position soulevèrent une importante opposition au sein du Sénat menées par les sénateurs Pirus, Poussinus... et les tribuns Dobrasus et Tarinius. Face a la pression de la Curie, le censeur décida d’organiser de nouvelles élections suffects. Seul un candidat se manifesta : le consulaire Poussinus. Cette candidature souleva de nombreux dissentiments. Dans un premier temps, cette opposition se cristallisa autour de la charge qu’exerçait le sénateur Poussinus : Préfet maximus de la zone nord. Conformément au Codex, cette charge d’une durée de deux ans interdit le titulaire de se présenter à toute autre charge. Face à cet imbroglio juridique, le préfet décida d’abandonner sa charge afin de se présenter légalement. Cette décision créa un violent courant anti-Poussinus symbolisé par le tribun Tarinius. Ce courant vint se greffer à l’opposition déjà existante tournant autour du consul Tarantinus et du censeur Flaminius. Le Sénat se transforma en véritable arène. La nomination d’un nouveau consul n’était plus le sujet de ces élections. L’intérêt de Rome fut perdu dans des querelles de personne sans fin. Face aux multiples attaques, le candidat perdit son sang froid en insultant les membres de l’Ordre Equestre.

C’est seulement à ce moment-là, que le censeur décida de lancer officiellement les élections. Coïncidence ou stratégie, le Sénat était désormais le seul juge. Le consulaire Poussinus reçut plus de votes favorables que de contre. Ce résultat devait être confirmé ou refusé par les comices. Une campagne anti-Poussinus fut menée dans tout le Latium. L’Ordre Equestre appela les comices centuriates à voter contre l’ancien consulaire. Le résultat ne fut pas une surprise. Le sénateur Poussinus essuya une cuisante défaite. La plèbe désavoua une fois de plus le sénateur. Ce semblant d’élection constitue une nouvelle ligne noire dans l’histoire du Sénat.

Rome fut aussi frappée par le malheur. Les flammes dévastèrent le quartier de Subure. Grace à la volonté des dieux et les efforts de nombreux sénateurs, notamment ceux du navarque et de ses marins, le feu fut maîtrisé. Les flammes laissèrent place à la désolation. Les dégâts eurent pour conséquences de développer la misère avec l’émergence de sans abris. Face a cette situation dramatique, le tribun Dobrasus eut l’idée de proposer a la Curie, l’ouverture d’une maison du peuple pour accueillir les délaissés. Le consul fut aussi à l’origine d’une initiative après l’extinction du feu. Ce dernier se présenta sur les rostres. Face au malheur qui était regroupé devant lui, le consul Tarantinus ne proposa rien pour les sortir de cette condition. Il se contenta de rechercher des acclamations qu’il n’eut pas. Le mépris de la plèbe envers son beau discours et les oppositions de nombreux sénateurs sur les rostres furent sa récompense. Il n’eut pas le courage de répondre aux questions des sénateurs et de la plèbe et déserta les rostres.

Le domaine religieux fut une nouvelle fois frappé par le mauvais sort. Claudius Nictus, le prêtre de Jupiter, fut retrouvé mort dans d’étrange circonstance. Cette nouvelle fut une nouvelle fois à l’origine d’un long débat sur les actions du Pontife Detritus.

A la fin de l’automne, l’effroi frappa la Curie. Le questeur de la Res Publica, Cornélius Nepos, fut retrouvé mort dans une sombre ruelle du doux quartier du Viminal. D’après les premières paroles de l’édilité en charge de l’affaire, ce jeune questeur a été sauvagement assassiné.

« Nictus n’est pas mort », « il est vivant », « c’était un piège »… Rome se réveilla un beau jour d’hiver sous ces murmures...Cette rumeur populaire se répandit dans les couloirs du Sénat. L’agitation gagna la Curie. Apres une mise en scène pathétique au Sénat, Le consul flamine Tarantinus nous dévoila que le prêtre NICTUS n’était pas mort. Cette annonce fut une agréable surprise pour la Curie. Continuant sur sa lancé, il nous informa que le culte d’Astarté était terminé ! L’unique consul du moment, annonça publiquement qu’il avait arrêté le fameux chef du culte d’Astarté. Nictus avait servi d’appât. Cette affaire fut magnifiquement menée par les sénateurs AELIUS et Darus. A cette annonce, est venu se greffer une accusation contre un des sénateurs de notre Res Publica. Notre consul accusa sans l’once de remord, un sénateur de Rome sans attendre la fin de l’enquête et sans attendre un procès digne de ce nom. Le pire était à venir. Apres avoir largement dépassé ses droits en pleine Curie sans que l’once d’un reproche soit formulé par le Censeur Flamine Flaminius, le consul sortit de sa réserve pour continuer ses accusations gratuites sur les rostres. Une nouvelle fois, ce consul affirma publiquement que le consulaire Poussinus était Salamandar le blasphémateur. La plèbe fut gagné par la colère et réclama la roche pour le présumer coupable.

La distribution d’Ager fut une nouvelle fois revue à la baisse face au surplus de demande. Cette situation alarmante d’année en année semble ne pas vouloir se résoudre. Une réforme de l’ager est d’ailleurs en discussion. La note positive de cette année repose sur l’intégration de nouveaux sénateurs au sein de la Curie. Cette jeunesse apporta avec elle un nouveau souffle aux débats sénatoriaux. L’année 336 fut riche en débats. Un vent de réforme souffla au Sénat. Le rapport Fugitivus eut le mérite de rappeler au Sénat, le sort réserver aux provinces romaines souvent délaissées. Sur les initiatives des sénateurs Pirus, Cornelius Nepos et Faustus Flaminius, des discussions s’engagèrent autour de l’armée et de son organisation. Ces discussions houleuses devraient dans un futur proche aboutir à des propositions de lois conformément au désirs de certains. Les débats furent surtout marqués par l’opposition Plinius-Avitus au sujet des lois navales. Une nouvelle querelle personnelle au Sénat, une de plus… Apres le refus de la loi navale d'Avitus, ce dernier s’engagea dans une lutte sans merci contre le sénateur Plinius qui proposa à son tour une loi dans ce domaine. Chacun réclamant la paternité de la loi. Le débat s’envenima et l’intérêt de Rome fut une nouvelle fois oublié. Un sentiment de mal-être semble s’être installé au Sénat. Le consul Tarantinus contribua à accentuer ce phénomène. Plusieurs sénateurs se plaignirent de ne pas voir plus souvent dans la Curie, l’unique consul de Rome.

Politique Extérieure

Massalia

Massalia !!! C’est le mot qui résume la politique extérieure de Rome pour l’année 336. La traîtrise d'Andronicus s’aggravait. Rome se montrait incapable de lutter contre ce fléau. Ce sujet fut à l’origine de multiples contestations à l’encontre du consul Tarantinus. Ce dernier eut une gestion de ce dossier des plus pitoyable.

Le consulaire Labienus fut le premier à soulever ce problème. Face au mépris du consulaire pour ses pairs, celui qui lutta contre Andronicus, réclama des explications et des éclaircissements sur la situation. En guise de réponse, le consul déclara que les mécontents n’avaient qu’à aller aux thermes, lieu qu’affectionne particulièrement ce dernier. L’opposition du sénateur Labienus s’accentua. Celui-ci fut rejoint par de nombreux sénateurs opposés à l’attitude méprisante du consul. Ce dernier continua à ne pas vouloir répondre aux attentes de ses pairs et s’engagea dans une attitude des plus puéril, consistant à lancer perpétuellement des attaques personnelles aux sénateurs voulant des explications.

Le Sénat se tint au courant de la situation avec les nouvelles données par le sénateur Olecranus. Des nouvelles alarmantes secouèrent le Sénat. Cette situation s’aggrava avec la réception du rapport du sénateur Coldeeus. Ce rapport relate l’une des plus grosse défaite militaire de Rome. Jamais la Respublica n’avait subit un tel affront.

La honte frappa Rome et fut immortalisée par l’action du Proconsul Coldeeus dans son rapport :

Sénateurs, il y a une bataille comme vous devez le savoir, et les pertes furent terribles, 13 500 romains ont péri. Une effroyable défaite, l'ennemi n'a presque subi aucune perte.

Trois saisons que nous étions placés sur la rive droite du fleuve, appelé le Rhône. Trois saisons de surveillance. Mes assistants m'ont signifiés l'impossibilité de débarquer avec l'armée de l'autre côté du fleuve en passant par la mer, ils m'ont signifiés l'impossibilité de passer par les marais, nommé Camargue, situés plus au Sud, et un passage plus au Nord nous enfonçait dans les terres gauloises, hostiles.

Il nous restait plus qu'un tronçon de fleuve où nous puissions passer, un tronçon que j'évaluerais à près de 40 milles (soit 60 km). Un seul point de passage dans cette zone, un point en pierre, fortifié par l'ennemi. Mes ingéniers me signalèrent que 1000 hommes pouvaient bloquer une infinité d'autres.

Il fallu deux saisons pour avoir les premières informations sur l'ennemi. Deux saisons, aucun éclaireur n'arrivait à pénétrer et à voir les effectifs ennemis !

Par contre, malgré 10 000 hommes placés tout le long du fleuve de ma part, toutes nos actions semblaient connues. Un pont en bois fut construit hors de vue de l'autre côté du fleuve. Malgré cette surveillance accrue, malgré la ronde de plusieurs centaines de cavaliers vérifiant que la surveillance était en place, une nuit, un commando ennemi formé d'archers, tira des flèches enflammées du fleuve et brûla le pont, qui était hors de vue de l'ennemi, mais qui en connaissait l'emplacement exact.

Nous eumes les premières pertes, une cinquentaine de vélites éclaireurs, pour aucune information, aucun revint vivant. De notre côté, malgré les 10 000 hommes en surveillance et les cavaliers qui faisaient des rondes, et d'autres qui furent régulièrement envoyés dans la campagne pour chercher des espions, malgré l'attaque du commando, aucun ennemi ne fut trouvé.

Au bout de ses deux saisons, quelques éclaireurs revinrent, une trentaine d'autres étaient morts une nouvelle fois. L'ennemi ralliait à lui les tribus gauloises et se renforçait, il n'avait pas encore reçu beaucoup de renforts, mais d'après un des éclaireurs, cela n'allait pas tarder.

L'ennemi avait formé 3 groupes. D'après ses informations, j'estimais que le pont était surveillé par 5000 hommes, un peu plus. Ils étaient sur une hauteur derrière un retranchement en bois. Ils étaient prêts à bloquer le pont avec quelques centaines d'hommes.

Un deuxième groupe était à peu près face à moi, j'estimais son nombre à 15 000 hommes. J'étais plus au Sud que le pont, avec deux légions. Les deux autres Légions étaient aussi en surveillance du pont face à l'ennemi, et les deux dernières en surveilance du fleuve, ce sont les 10 000 hommes.

Enfin, l'ennemi a un groupe de 10000 hommes, un peu moins, derrière les deux autres groupes, prêt à venir en renforts.

D'après ce même éclaireur, Andronicus pouvait payer ses hommes pendant des siècles, j'ignore où il trouvait tant d'argent pour payer 30000 hommes si longtemps, alors que le trésor de Massalia était intact. J'ai voulu envoyer des gaulois plutôt allié à ma cause s'intégrer dans l'armée ennemie et faire courrir de fausses rumeurs, ainsi qu'avoir des informations plus précises. Mais je ne trouvais aucun homme.

Trois saisons sont déjà passées, et toujours rien. Nous avons construit une flotille pour traverser le fleuve, vu que le passage par le pont est impossible. Nous avons également construit des machines de guerre, mais l'ennemi est plus en hauteur que nous, et à combat égal, cela rend nos machines beaucoup plus vulnérables.

Je crains que l'ennemi se renforce, il le fait, mais je n'en connais pas les proportions. Les Légions avec lesquelles je suis n'ont toujours pas combattu. Trois saisons sont passés, et l'ennemi aggresseur reste posté en défense, sachant qu'il pourra y rester des décennies, payés par je ne sais quelle argent. Rome pourrait tenir autant de temps que lui, mais le budget s'en resentirait.

Le pont est infranchissable. Seule la traversée avec la flotille est faisable. Je choisis un point au Sud, à un jour de marche, pour débarquer chez l'ennemi. Je sais qu'un groupe de 15000 hommes, selon des estimations peu fiables, nous tombera dessus. Faire traverser la cavalerie prendrait beaucoup trop de temps et serait très risquée, selon mes ingénieurs. Je ne peux m'en servir.

Je laisse au Légat une légion, soit 3000 Vélites et 1500 légionnaires Lourds. Il a les machines de guerre et les 3000 Cavaliers de notre armée. Il devra attaquer en même temps que moi. Tenter un coup en force, une charge sur le pont, essayer de surprendre l'ennemi, en utilisant les tirs des machines de guerre pour créer une panique. Pourquoi si j'ai un quelconque espoir que cela marche, je ne laisse pas toute l'armée là prêt à traverser ? Car je pense qu'uniquement la cavalerie pas sa vitesse puisse surprendre l'ennemi avant qu'il ne se réorganise. Les Légions pourraient passer ensuite, après que le pont soit dégagé, mais je doute fortement que cela marche, ce ne sera qu'un leurre, un leurre grandeur nature. Les 4500 hommes d'infanterie sont laissés pour tenir le pont en cas de contre-attaque, cela suffit, et me semble bien mieux que de la cavalerie pour de la défense.

J'ai avec moi 5 Légions d'infanterie, 22500 hommes.

D'après le rapport de mon secrétaire :

"Les légions commencent leur embarquement, les vélites d'abord, pour vérifier qu'il n'y a aucun ennemi à procimité. Les premiers vélites abordent et se dépolient, tout à l'air calme. Le reste de la légion suit et commence à sécuriser la zone. La deuxième légion lance sa marche, tout se passe bien. Le débarquement de la troisième Légion s'effectue sans problème.

Un camp est établis, notre position est donc sinon sure, du moins acceptable. Les rapports des éclaireurs commencent à arriver. Visiblement l'ennemi a repéré tes mouvements.

La quatrième légion finit sa traversée lorsque on apprend qu'une armée ennemie marche sur nous. Il va falloir accepter le combat avant l'arrivée de la 5° légion.

Selon tes éclaireurs tu aurais la supériorité numérique. En effet ils annoncent 13 à 14000 ennemis. Cependant il est à craindre que leur valeur soit largement plus forte que la tienne."

Le rapport du secrétaire s'arrête là, je reprends donc :

En effet, depuis la rencontre la les Légions mutilées Vulcain I et II, les hommes savent que l'ennemi est beaucoup plus puissant que nous.

J'ai avec moi les Légions Mars I, II, V et VI amputées de la cavalerie. Mars III est avec le Légat, Mars IV n'a pas encore débarqué.

En ligne, les quatre Légions de front face à l'endroit où l'ennemi doit arriver normalement, on s'éloigne un peu du fleuve.

Je me place parmi mes hommes, et à partir de ce moment là, je ne comprends plus guère grand chose. Il y eut un massacre, et seul le rapport de mon secrétaire me permit de comprendre quelque peu.

J'ai placé mes hommes prêt à se déployer, infanterie lourde au centre, Vélites sur les côtés et derrière l'infanterie lourde. En très peu de temps, 5000 Vélites peuvent barrer le chemin du camp. 1200 Vélites ont été affectés au camp et l'entourent de toute part.

A partir de maintenant, je reprends le rapport de mon secrétaire :

"L'ennemi est annoncé. Calmement, comme à l'exercice le pro-consul donne ses ordres. L'ennemi est en vue alors que les troupes terminent de se ranger. Il progresse vite, très vite, visiblement les mercenaires ont hate d'en découdre.

Après une courte pause, alors que tu termines d'haranguer tes troupes, l'ennemi charge avec toute sa cavalerie sous une pluie de traits lancée par leurs vélites et frondeurs baleares.

L'armée romaine n'a pas encore bougé, la cavalerie s'approche, malgré les ordres de déploiement de l'aile gauche pour interdire le passage vers le camp, rien ne bouge.

Les vélites qui tiennent l'aile gauche prennent le choc de plein fouet. Celui ci est terrible et les romains velites doivent très vite se replier, certains se débandent.

Le Pro-Consul se porte vers l'aile gauche, mais l'ennemi accentue sa pression en direction des bagages. le bruit se répand dans les rangs que le camp va être perdu et déjà des unités voient leurs rangs flotter. Poussant leur avantage et avides de butin les mercenaires se ruent sur le camp. Les 1200 Vélites laissées en garde se battent mais cèdent devant 500 cavaliers, qui passèrent sans grande perte les tirs répétés de 5000 Vélites romains, qu'ils ignorèrent. Les jets lancés par ces 5000 vélites ne firent aucun dégât parmi ces 500 cavaliers, soutenus par quelques 3000 Vélites. 1000 autres cavaliers furent repoussés par 1250 Vélites romains.

A la nouvelle de la prise des bagages, certains crient déjà que la bataille est perdue. 400 Vélites de garde autour du camp ont fuis ou ont été massacrés. Les 500 cavaliers pénètrent dans le camp malgré les 800 Vélites, qui fuirent en premier. Rejoints par 1000 autres cavaliers, le camp est sacagé.

C'est à se moment que les légionnaires encaissent à leur tour le choc, ils sont majoritaires, aidés d'une aile droite de quelques milliers de Vélites, mais leur aile gauche déroutée, la prise de flanc d'une centaine d'enneme se révele mortel pour les infanteries lourds les plus à gauche. Petit à petit les rangs se dispersent, c'est la déroute.

Pourtant l'aile droite réussissait petit à petit à faire reculer l'ennemi, et le centre pouvait enfermer l'ennemi en se retournant, maneouvre faisable. Mais les rangs éclatèrent pour uen fuite éperdue.

Le pro-Consul ne cessa de parcourir les rangs pour rétablir un semblant d'ordre, mais plus personne n'écoute. Il est emporté par le flot des fuyards. Ca et là des tribuns tentèrent de rallier leur troupe. Chacun ne voit plus qu'une chose, les bateaux pour traverser le feuve."

Je reprends le récit de ce massacre :

Il y eut 1000 morts pendant la bataille, 1500 durant les premiers temps de fuite. Les 15 500 autres romains fuirent, sans se battre, malgré l'avantage sur l'aile droite de pouvoir bloquer l'ennemi et l'entourer. Les hommes fuient, sans combattre, la puissance des cavaliers qui n'eurent que peu de dommages malgré les tirs y est pour quelque chose, l'armée qui approche aussi, les 10 000 autres mercenaires, et malgré le surnombre, toute leur puissance se révèle. Les hommes le voient, et l'effroi les prend. La déroute générale.

De nouveau, le rapport du secrétaire :

"Le Pro-Consul se retrouve sur le rivage, porté par la multitude et et est embarqué sur l'un d'eux, de force. L'ennemi fut impitoyable et les fuyards sont massacrés. 11 000 hommes perdirent la vie en fuyant, inutilement, sans s'être battu.

Les navires ramènent le Proconsul de l'autre côté. Certains ont le temps de faire un deuxième voyage. Mais c'est un désatre. Des 4 légions qui traversèrent, une seule peut être reconstituée. le fleuve charrie des cadavres ..."

De son côté, le Légat échoue, mais sans grande perte, les premiers cavaliers qui chargèrent furent tués, mais dès qu'il vit l'impossibilité de la maneouvre, il abandonna l'idée de traverser le pont, comme prévu. Les premières charges révéleraient la possibilité de la maneouvre.

Le Légat tient toujours le pont, sans problème, avec 1 Légion et la cavalerie.

J'ai moi-même près de 10 000 hommes avec moi. L'ennemi ne peut traverser sans qu'on le voit.

Le Légat a pour ordre de tenir le pont, le Légat Gaius a une Légion avec lui si on a besoin d'une autre Légion.

L'ennemi se renforce et nous ne pouvons l'attaquer, ni par le pont, ni par le fleuve, ni par la mer. Andronicus se renforce aussi à Tolosa.

Voila Sénateurs mon échec, mon terrible échec. J'attends mon remplaçant pour me retirer de l'armée, du Sénat.

Pro-Consul Coldeeus, Fin hiver 335"

Voila le rapport dans son intégralité qui relate la plus grande défaite militaire de Rome dirigée par le sénateur Coldeeus. Face à cette défaite humiliante le Sénat organisa un SC qui valida la Damnatio Memoriae de Titus Andronicus. Le nom de Titus Andronicus fut ainsi enlevé de tous les bâtiments ou il était inscrit.


Illyrie

L’Illyrie reste toujours une priorité pour Rome. Sous l’action du gouverneur Ruffinus et du légat Atreus et du jeune sénateur Aperlautenus, la situation semblait s’améliorer de jours en jours. Cette action d’intégration s’est vue renforcer par les actions du pontife et l’envoi de prêtres dans cette province.

Principales lois

Aucune notable

Divers

Rédigée par l’historien de la Res Publica : le sénateur Crésus Pirus


Année 335 AUCAnnée 336 AUCAnnée 337 AUC
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