Année 333 AUC

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Cursus Honorum
image:MedConsul.gif Consulat TUBBSARIUS Flavius et FLAMINIUS Gaius
image:MedPreteur.gif Préture COLDEEUS Nicolaeus et OVATORIUS Paulus
image:MedEdile.gif Edilité AELIUS AGRICOLA Tiberius
image:MedQuest.gif Questure CORNELIUS Drusus, PAULUS Pietrus et BELLANIUS Alexander
Autres fonctions
image:MedCenseur.gif Censure ANTONICUS Cornelius
image:MedTribun.gif Tribunat de la Plèbe DECIMUS Quintus et

PLAUTUS Remus Antonius

image:MedPontifex.gif Pontificat DETRITUS Paulus
image:MedNavarq.gif Navarquat AVITUS Marcus Maecilius et MASTOS (adjoint)
image:popularite.png Autres n/a

Sommaire

Politique Intérieure

Quintus Decimus fut réélu de justesse. Il enregistra son plus mauvais score depuis qu'il était Tribun. Oppius Rupitus manqua d'un poil l'élection. Il reçut son meilleur score et ne dut finalement sa non élection qu'à une mobilisation trés forte des amis de l'ex tribun Verres en faveur du troisième candidat. Ce fut donc Remus Antonius Plautus, totalement inconnu dans la politique jusqu'à maintenant, qui fut élu deuxième tribun en compagnie de Quintus Decimus.

En fin d'année 333, le Sénateur Poussinus avait présenté à la Questure le partage du butin. Le Questeur Aelius Agricola le dénonça sur les Rostres, où il fut très vite rejoint par d'autres Sénateurs scandalisés, comme l'Edile Tarantinus, ou le pontife. En effet, le butin était partagé entre les Sénateurs du POP en grande majorité, sans rien pour les vétérans ! L'harangue tourna rapidement à la querelle du Sénat, et le peuple exaspéré, bombarda les Rostres de divers fruits et légumes !

Cette harangue eut lieu peu de temps avant les élections et le peuple montra son mécontentement autant concernant le partage que l'intervention sur les Rostres ! Lors du vote des comices, seul deux Sénateurs furent élus : Le Consul Tubbsarius et le Préteur Coldeeus, avec pour tous les deux, des scores relativement faibles. Tous les autres candidats furent rejetés, provoquant un paralysie des Institutions romaines. Sans Questeur, aucun virement ne pouvait être effectué, et les enquêtes étaient bloqués ! Le Sénateur Poussinus fut de plus en plus décrié, pour son partage, mais refusa de revenir sur sa décision, arguant qu'il faisait cela pour le bien de l'Illyrie, mais il semblait être le seul, avec quelques Sénateurs profitant du partage, à voir le bien que pouvaient faire des terres données à des Sénateurs n'ayant pas combattu.

Le Consulaire Poussinus fut rejeté par le Sénat pour le poste de Gouverneur d'Illyrie. Ce partage, et sutout l'inflexibilité du Consulaire marqua le Sénat, qui craignait le voir faire de même en Illyrie. Des élections suffects furent organisés, et le même fiasco eut lieu ! Quatre candidats furent validés, mais les autres une nouvelle fois rejetés ! Rome était pourvu de Magistrats occupant toutes les fonctions avec le Questeur Cornelius, l'Edile Aelius Agricola, et les Préteurs Coldeeus et Ovatorius ainsi que les Consuls Tubbsarius et Flaminius. Le Tribun s'invita au Sénat avec quelques vétérans et demanda des explications au Consulaire Poussinus, qui argua sa bonne fois et refusa une nouvelle fois de changer le partage du butin en faveur des vétérans, malgré leurs présences, et leur incompréhension ! Finalement, sous la pression du peuple, des vétérans, du Sénat et des Tribuns, il céda et changea le partage. Mais le Sénat et le peuple gardait en mémoire l'inflexibilité du Consulaire Poussinus et les Sénateurs rejetèrent une nouvelle fois le Sénateur Poussinus au poste de Gouverneur d'Illyrie, ainsi que le Consulaire Dobrasus, grand bénéficiaire du partage. Le Sénat semblait aussi être opposé à la mise en place d'un Gouverneur en Illyrie, la région n'étant pas pacifié. Le peuple n'avait pas digéré ce partage lors des deuxième élection suffect à la fin de l'été, et tous les Sénateurs membres du POP notamment, ainsi que quelques autres furent rejetés. Seul un poste à l'Edilité ne sera donc pas pourvu en cette année 333, l'Edile Aelius Agricola fut le seul Edile de Rome, avec de nombreux dossiers à gérer.

Les Sénateurs Bellanius et Paulus furent élus à la Questure, afin d'aider leur collègue Cornelius, qui effectua seul le travail de trois Questeurs avec une saison de retard, mais qui fit quelques erreurs sur la répartition de l'Ager. Le consul Flaminius rassembla les vétérans d'Illyrie afin de leur faire un don en récompense des services rendus à la République. Il semblait que le Consul ne compta pas la dépense. Les vétérans apprécièrent.

D'immenses brasiers brûlant chacun 5 carcasses de boeuf furent découverts près de Rome ! Le Tibre charria pendant plusieurs jours des cadavres de boeufs. Une douzaine de cadavres de boeufs flottants plus ou moins furent sortis du Tibre. L'émoi était important et pour beaucoup les mauvais présages continuaient.

Au printemps, le nom de la déesse punique Astarté circulait en ville. En ces temps de troubles religieux, il semblait que le culte de cette déesse faisait des émules.

Au milieu de l'été, en Etrurie et dans le Nord, une bande de pillard fut vaincue alors qu'elle s'attaquait eu temple de Jupiter en Sabine. Le Dieu apparut à la population pour la guider vers son temple. Là, le maitre des cieux projeta un feu vengeur sur les pillards et les sabins achevèrent le travail.

Sur demande du Sénateur Poussinus, le Pontife demanda aux Dieux de le confirmer dans son poste ainsi que le Conseil des Flamines. Les Augures parlèrent : les Dieux renouvelèrent leur confiance au collège pontifical.

Comme d'habitude depuis 3 ans maintenant lors de la Célébration Mercure-Neptune, la foule répondit présent et en nombre. Les nombreux sacrilèges perpétrés dans Rome rendirent la population quelque peu effrayée. Celle-ci fut heureuse de pouvoir manifester son attachement et son hommage aux dieux. Malgré les récents troubles religieux frappant la république romaine, la foi était toujours présente et une cérémonie se prépara au temple de Mercure. Le Flamine de Mercure Flaminius et le grand prêtre de Mercure Melchior Redorus bénnissaent le retour de la mission Perse. Les 400 hommes d'équipages et les 20 légionnaires étaient présents ainsi que leurs dirigeants, le capitaine Haddokus et le sénateur CAIUS Quintus. Le sénateur Fugitivus, actuellement envoyé en Etrurie ne put être présent mais fut représenté par sa mère, Aurélia.

A la fin de l'été, une épouvantable rumeur parcourut la ville : La maison des Augures avait été attaquée. Plusieurs Augures étaient sévèrement touchés. La foule en colère s'amassa à la maison des augures afin de surveiller elle même les lieux. Elle commença à s'organiser et effectua des rondes jour et nuit. Maison des vestales, temples, autels, ... le même phénomène s'était mis en place autour de tous les bâtiments religieux importants de Rome. Une impressionnante mobilisation suivit l'attaque des Augures. Tout le quartier de l'Aventin fut mis en quarantaine le lendemain de l'attaque. Vigiles, Assesseurs Prétoriens et même le consul Flaminius y participèrent. La population vint porter main forte aux forces de l'ordre de l'Edile Aelius Agricola pour traquer les éventuels responsables de l'attaque des augures qui s'étaient réfugiés dans ce quartier. Ils furent tous retrouvés vivants hormis deux qui furent litterallement déchiquettés par la foule en colère. Il fallut d'ailleurs l'intervention musclée des vigiles pour empècher la foule de lapider les autres. Sur les trois augures blessés au cours de l'attaque, deux l'étaient légèrement et étaient hors de danger et le troisième dont les jours semblaient en danger allait beaucoup mieux et était sur la voie de la guérison. Beaucoup y virent un signe des dieux, une preuve que les dieux soutiennent leurs serviteurs. De nombreuses patrouilles citoyennes parcouraient les rues de l'Urbs chaque nuit à la recherhce de nouveaux profanateurs. Par ailleurs, chaque jour devant l'édilité qui détenaient les "prisonniers de l'Aventin", se rassemblait de nombreux citoyens qui demandaient leurs morts.

Les légions Saturne I et II opéraient au Nord, l'une sous le commandement du legat Artus, dans l'attente de l'arrivée sur place du legat Tarantinus, et l'autre sous le commandement du Légat Carmanovius, qui oeuvrait, avec l'aide du senateur Caro, à obtenir la sécurité de nos territoires en usant de la barriere naturelle des Alpes. Le Senateur Tarantinus était donc nommé Légat pour enquêter sur les récents troubles contre les bâtiments du clergé et assurer la protection de ceux restants. Il lui fut adjoint un contingent d'équites, plus adaptés à la poursuite de cavaliers. Mais le Sénateur Tarantinus ne partit pas tout de suite, le temps de mettre en place la confrontation concernant les tentatives d'assassinat du Sénateur Draco. Le Sénateur Artus commanda la légion en attendant l'arrivée du Sénateur Tarantinus, qui garda le Sénateur Artus comme adjoint. La légion Mercure était stationnée en Campanie, proche de Naples, et assez au Sud pour pouvoir intervenir dans de brefs délais si quelques problemes devaient surgir dans cette zone.

Le citoyen Dalitus, client du Pontife, fut assassiné, et retrouvé avec des peaux de loups près de lui ainsi qu'un message prouvant que la "crise religieuse" était menée de main de maître par un ou des hommes à Rome : "Nos illyriens font des merveilles, Pontife ! Les maculations ont fonctionné à merveille, et absolument personne ne s'attend à notre alliance... Qui pourrait suspecter un pontife et un édile de Rome ? Je vais faire accuser un prêtre de Junon pour l'incendie de Subure, j'ai assez de plumes de paon chez moi pour lancer cette piste, et Laneo prendra, a moyen terme, j'ai assez de pistes pour ça. Il ne reviendra pas, cette fois. Il restera à impliquer Dobrasus et Poussinus là-dedans, mais je manque encore de pièces... Je peux les lier au culte étranger du Sud, mais cela reste encore difficile, j'aurais besoin de vos services pour lancer une nouvelle fois vos hommes, contre Jupiter par exemple, et je ferais pencher l'accusation ensuite sur les illyriens de Poussinus, que j'arrêterai pour précaution. Dobrasus prendra avec lui, je m'en charge " Aucun Sénateur ne crut à ce message et le Sénat était du même avis que le Pontife : un coup monté, contre notamment les Sénateurs Tarantinus et Detritus. Une enquête fut ouverte par l'Edile Aelius Agricola.

Au début de l'hiver, Laneo fit une harangue sur les rostres. Il y critiqua le Sénat, accusant les navarques qui se battaient pour avoir plus de pouvoir sur l’autre, le pontife et les flamines qui étaient complètement en dehors de la réalité et qui mentaient au peuple, les sénateurs qui se battaient pour une magistrature alors que cela devrait être un honneur, les sénateurs qui se faisait procès sur procès, les sénateurs qui brûlaient des maisons et tuaient des romains sans vergogne ... Il était las de la vie politique. Au fur et à mesure des déclarations fracassantes de l'orateur, la foule s'agita, rouspèta et gronda. Des sifflets se firent entendre. Impossible de dire contre qui ils étaient lancés mais la tension était soudain plus palpable. Les visages se firent durs et seul Rupitus semble afficher un large sourire. Lorsque le sénateur brandit un glaive en plein pomerium, ce fut un grand cri collectif d'effroi qui parcourut collectivement toute la foule. Quelques cris fusèrent et étaient maintenant destinés directement à l'orateur. Soudain, les cris s'arrêtèrent, les visages se crispèrent, un lourd silence s'abattit sur l'assemblée, le corps sans vie du sénateur s'effondra ! Il s'était suicidé. Arrivé au pied des Rostres, le grand prêtre de Junon Gaius Frimelius monta lentement sur la tribune suivi de 4 prêtres de Junon d'origine plébéienne. Le cortège de Junon fut suivi par un grand nombre de personne et finalement ce fut une procession funéraire spontanée qui se mit rapidement en place.

Le Consul Tubbsarius demanda au Sénateur Tarantinus, en qualité d'ex-Edile, vu qu'il n'y avait pas d'Edile en ce début d'année, de mettre en place une confrontation. En effet, le Sénateur Tarantinus, après avoir été enlevé avec le Sénateur Draco par les mercenaires qui devaient assassiner le Sénateur Draco, réussit à les faire venir témoigner à Rome. Ceux-ci reconnurent le Sénateur Questus comme la personne leur ayant donné l'ordre de tuer le Sénateur Draco. Dans cette enquête, il fut retrouvé aussi le sceau du Consulaire Dobrasus, mais il ne fut reconnu par les témoins. Ce fut le Préteur Coldeeus qui continua la confrontation avant de céder le dossier à son collègue à la fin de l'année.

Deux procès eurent lieu en cette année 333, mené par le Préteur Coldeeus. D'abord celui du Sénateur Laudanum, affaire de la domus Poussinii. Son défenseur était le Sénateur Plinius Victor et l'accusateur Dobrasus. Le Préteur reconnut l'accusé coupabe d'avoir donné l'ordre à ses hommes de distribuer les pamplhets satiriques diffamatoires ainsi qu'avoir dégradé les biens du Sénateur Poussinus et le condamna à diverses amendes, pour un total de 100 000 as. Il y eut aussi le procès Manius Tricchia, pour détournements de fonds. Il était accusé d'avoir durant 10 ans à la Sodalité de Vesta avoir profité de pourcentages prit sur les constructions, avec quelques fonctionnaires. Le Sénateur Septimus le défendait, c'était le Sénateur Dobrasus qui accusait.

Le Sénateur Vidrus fut élu Pro-Edile, concernant l'affaire de la Sodalité de Cérès.

Le Consul Flaminius fut prévenu de la disparition d'un artisan qui semblait ne plus venir a son atelier. Le consul essaya de savoir ce qu'il était advenu de ce couple, mais il n'y parvint pas et demanda l'aide aux services édilitaires qui deploya un dispositif plus important que l'opération ne semblait ne le demander. Malgré une entrée fracassante des vigiles, un gaulois recherché dans l'affaire des Augures, surgit derrière les deux Magistrats présents, l'Edile Aelius, qui évita un coup, et le Consul Flaminius, poignardé et grièvement blessé. L'assassin tenta par la suite de s'enfuir et massacra les gardes qui etait posté a l'entrée, avant de se faire immobiliser.

La reconstruction des Temples consacré à Mars en la province de Vetulonia et à Jupiter en la province de Populonia furent ordonnées, un SC de l'Edile Aelius Agricola ayant été voté.

Trois greniers dans la provinces d'Illyrie, à Tragutum, furent votés.

Politique Extérieure

Au début du printemps, le consulaire Flaminius et son escorte étaient de retour. Il avait quitté Rome en fin d'année 333 pour réaffirmer l'alliance entre Carthage et Rome. En effet, une guerre avait failli être déclaré lors du blocus de Massilia par Carthage. Rome étant allié au deux nations, le choix s'était tourné vers Massilia. Des navires marchands avient tenté de traverser le blocus, allant à l'encontre du traité, et avait été capturé. Le Consul revint avec l'excellent ambassadeur Silanus, qui fut l'élément essntiel de la paix entre les deux nations, et un ambassadeur carthaginois. Il se nommait Abdosir et avait l'immense honneur de représenter le suffète, Hamilcar Barca, à Rome. Il fut chargé de venir assurer le Sénat des intentions bienveillantes de Carthage à l'égard de Rome. L'ambassadeur Punique Abdosir était un envoyé temporaire à Rome. Cependant un ambassadeur permanant lui succedera, et un SC du Sénateur Silanus fut voté pour la construction de cette ambassade à Rome.

La Flotte Tyrrhénienne Sud qui avait hiverné en hiver 333 à Ancona après sa brillante mission de pacification dans le Sud de l’Illyrie sous les ordres du Navarque Avitus, quitta le port en été pour porter le dernier coup aux derniers pirates retranchés dans les îles du Nord. Profitant de la traversée de la Flotte de Guerre, le Sénateur Nobeleum conduisit un premier contingent de colons Romains vers les terres vierges de l’Illyrie : 100 familles plébéiennes tentaient l’aventure !

L’enthousiasme dans l’espoir d’une vie meilleure de ces braves gens qui quittaient tout ce qu’ils connaissaient et aimaient faisait plaisir à voir au moment de l’embarquement.

Les deux Légions Mars I et Mars II qui pacifiaient l’Illyrie, sa plaine côtière, ses cols et montagnes et ses îles en 332 sous le Commandement du Légat Cassius Crassius débarquèrent à Acona. Les deux nouvelles Légions levées en 333, Mars I et Mars, partirent les relever en Illyie. Le Navarque Avitus à la tête des Flottes Adriatique et Tyrrhénienne Sud procéda à la « permutation ». D’après les Légionnaires rentrés au pays, la traversée fut une véritable « ballade » en mer.

La légion MARS I avait pour mission de s'associer avec la flotte détachée par le Navarque Avitus et de traquer les pirates des îles retranchés dans les îles tout en assurant la présence de Rome sur la côte de manière à maintenir le ravitaillement de la légion Mars II. Le Légat Crassius découvrit un repaire difficile d'accès au nord d'Aenona, quasiment en territoire Vénète. La suppression de cette enclave devrait assurer a main mise de Rome sur les mers et l'annihilation d'une grande partie de la flotte pirate et surtout de leur principale base.

La légion MARS II entamma une lente mais sûre progression dans les terres montagneuses où se terraient une majorité de guerriers pirates et la population hostile à Rome. Elle fut bloquée au pied de montagne, véritable rempart défensif. Il préféra ne pas pénétrer dans ses montagnes ou les Illyriens avaient tendus des pièges.

Le Légat Crassius tomba gravement malade et fut rempacé par le Sénateur Nobleum, qui prit la tête des Légions. Le commandement en Illyrie était assuré par le Navarque Avitus, le Légat Nobleum, qui furent rejoint par le Sénateur Publicola, formant un Triumvirat. Le Navarque investit la base de Naxos et captura presque tous les pirates, libéra les civils et dégagea un petit butin. Mais Naxos, avec deux navires et 100 pirates, réussit à fuir. La patrouille de la Légion vit débarquer ces hommes un peu au Sud de Senia et prendre la direction des montagnes. Le butin prit se composait de 10 000 as, et de 35 navires pirates L’Illyrie Romaine se composait de : - Curicum, petit village de pêcheurs, 50 familles (300 personnes) - Crexa petit village de pêcheurs, 50 familles (300 personnes) - Sur les îles du Nord, quelques communautés de pêcheurs, 200 familles en tout (1 000 personnes) - Aenona, 10 habitants, un grenier en construction et un petit port - Blandonae, 10 habitants, un grenier en construction et un petit port - Tragusum, 100 familles citoyennes romaines (600 personnes) et 1 000 familles de souche Illyrienne, décimées (3 000 personnes) avec quatre greniers en constructions et un petit port. - Salonae, 1 000 familles de souche Illyrienne décimées (3 000 personnes) et un port - Oneum, petit village de pêcheurs, 50 familles (300 personnes) - Phalos, 100 familles de souche Illyrienne (600 personnes) qui gèraient elles-mêmes la ville et le port. Ce sont Illyriens récupérés par le Navarque Avitus en 331 et laissés en place pour relancer la cité. Le port reprend un peu d’activité commerciale. - Sur les îles du Sud, quelques communautés de pêcheurs, 200 familles en tout (1 000 personnes) - Epidaurum, qui se placa spontanément sous l’aile de la République, ralliée en 332 par le Navarque Marcus Avitus. 1 000 familles, (5 000 personnes), gèraient elles-mêmes la Cité et le port de commerce, qui ne fut pratiquement pas perturbé par la campagne illyrienne.

Carte de l'Illyrie romaine en 333 (.bmp)

Carte de l'Illyrie romaine en 333 (.jpg)


Une birème de la Flotte Napolitaine, flotte d’escorte de l’expédition de secours à Massilia, rentra au port d’Ostie dans un bien piteux état. On pouvait voir sur son pont et dans ses superstructures bien des dégâts, plusieurs marins étaient portés manquants et d’autres étaient bien mal en point. Aussitôt à quai, un Officier Napolitain débarqua, réquisitionna un cheval à la Capitainerie du port et a prit la direction de Rome au triple galop. Cette nouvelle prit d'effroi le Sénat. Mais il fut rassuré par les Consuls, le navire traversa plusieurs tempêtes hivernales avant d'atteindre Ostie pour apporter un message aux Consuls de la part du légat Labienus. Il informait le Sénat de l'arrivée des deux légions dans la cité de Massalia, les légions Vulcain I et II. Le voyage fut compliqué par l'attitude du capitaine carthaginois non informé du rattachement de Naples à Rome. La flotte carthaginoise que il apperçut était forte d'une cinquantaine d'unités et était commandée avec efficacité. Elle possèdait un nouveau type de navire qui a fit grosse impression aux marins expérimentés romains. Il s'agissait de galères de couleur noir qui possèdait 50 rangs de rames et paraissait d'une puissance et d'une rapidité exceptionnelle. Ce type de navire était jusqu'à présent seulement représenté à Rhodes pour des difficultés de construction. Le Vénérable ex-Navarque Iulius rassura le Sénat en démontrant que ses navires avaient aussi des faiblesses !

Le Capitaine Fabius, rentré à Rome, ramenant les Sénateurs Draco et Questus, fit part aux nouveaux envoyés Fugitivus et Caius son convoi était parti d’Ephèse durant l’été 332. Ceux-ci croyaient encore que les deux anciens envoyés était prisonniers des Perses. Le capitaine Fabius et le Sénateur Draco durent partir précipitamment de Perse car ils furent victimes d’une attaque de bandits et de pirates, des grecs et des scythes, dans le port et le Sénateur Draco avait été victime d’une tentative d’assassinat. Ils perdirent quelques hommes au cours de l’affrontement. Ils décidérent alors de quitter le port d’Ephèse au plus vite avec l’accord des Perses. D'un commun accord, les envoyés consulaires Félix Fugitivus et Caius Quintus décidèrent de rester à quai en attendant la réponse de Rome concernant leur mission. Les Consuls les rappelèrent à Rome.

L'ambassadeur Caetius Veron Luvidius apprit à Rome que le Sud des terres boïennes regorgeait de mercenaires de tout horizon. Il engagea des mercenaires pour se protéger, ayant fait l'objet d'une tentative d'assassinat ainsi que ses serviteurs par des Grecs. Cauderix n'était pas au courrant de l'affaire, mais renforca ses moyens pour lutter contre ces actes. Caudérix exclua totalement une expedition pour défendre Massalia. Les nations de la Gaulle Cisalpine pourraient former une coalition empêchant au traître Andronicus l'entrée des Alpes.

Les sénateurs Macellius et Darus revinrent de Vénétie pour faire leur rapport au Sénat sur nos négociations avec le chef Nénétetix. Après un voyage sans histoire, ils furent reçu cordialement par Nénétetix qui fut touché par nos présents. Malheureusement, les Vénètes ne virent pas d’intérêt à développer des relations avec Rome et ne nous faisait guère confiance à Rome. Un traité fut négocié et présenté au Sénat : il permettait le commerce romain dans la capitale de Patavium et le commerce Vénète sur l’ensemble du territoire romain. Les Gaulois bénéficiaient de remises sur l’orfèvrerie et la métallurgie, et Rome sur de nombreux produits, mais de faibles remises. En diplomatie, les Vénètes acceptèrent l’idée d’une ambassade permanente de Rome sur leur territoire.

Au milieu de l'hiver, on apprit à Rome que Hermopolis était tombé. Les rebelles égyptiens s'emparèrent de cette cité après une victoire éclaire sur les troupes grecques. Les égyptiens vennaient de remporter leur première grande victoire.

Principales lois

De la Pro-Edilité, du Sénateur Coldeeus, fut mise aux débats et votée. En effet, lors de la nomination du Pro-Edile Vidrus, de nombreux points portaient problèmes sur cette fonction.

La Loi sur l’administration provinciale, du Sénateur Labienus, qui fut votée par le Sénat en 327, fut validée par les comices en 333. Cette loi instituait notamment la mise en place de Préfet maximus. Mais son vote par les comices tardif était étrange.

Divers

Après trois ans d'investigations, l'Administrateur des Travaux nommé en 330, le Sénateur Ruffinus, vint à Rome pour faire son rapport, très complet : il mettait en évidence les difficultés que Rome aurait en cas d'attaque des Grecs ou des Samnites, notamment dans les plaines de Campanie ! Mais la construction de fortifications étaient extrêmement longues et couteuses !

Au printemps, la domus de Julius Carmanovius fut souillé par de nombreux graffitis : "Le POP protège le Peuple", "Le POP au pouvoir" et d’autres textes en faveur du POP sur les murs de la domus. Le Sénateur ne porta pas plainte et l'affaire en resta là.

A l'automne, les Equirria furent une nouvelle fois célébrés, accompagnés de nombreuses fêtes religieuses ! La foule fit un véritable triomphe au jeune Titus BAEBIUS, représentant l'Aventin, qui mena la course en maître du début à la fin. Comme le veut la coutume, le cheval du vainqueur fut apporté pour le sacrifice à Mars et c'est la larme à l'oeil que le jeune vainqueur visiblement trés attaché à sa magnifique monture l'accompagna jusqu'à l'autel sous les acclamations de la foule. Son mécène, le Sénateur Flaminius, prit un véritable bain de foule !

Le Sénateur Darus démissionna de son poste de directeur de l'academie militaire pour partir en mission chez les vénètes, et les candidatures furent lancées : le consulaire Dobrasus, le prétorien Coldeeus, l'ex-Navarque Plinius Victor, les Sénateurs Bellanius, Septimus. Le Consul Tubbsarius choisit le Sénateur Plinius Victor !

Le Sénateur Dobrasus porta plainte contre le sénateur Questus pour accusation mensongère, falsification de preuves et atteinte à la majesté du Sénat pour ses propos à l'égard du Sénateur Dobrasus en pleine Curie lors du débat sur la Perse. Le Sénateur Questus accusait le Consulaire d'avoir voulu les assassiner. Le Consulaire retira finalement sa plainte.

Le Sénateur Coldeeus fut une nouvelle fois choisi pour être Historien, et ce fut le Sénateur Septimus qui succéda au Sénateur Aemilius au poste d'Archiviste, qui n'était plus occupé depuis deux ans.

Dans le but de simplifier et d’améliorer le règlement de la Justice de la République, une réforme de la tenue des procès à Rome fut mise aux débats, avec notamment la création d’un tribunal suprême tiré au sort qui prendra en charge les affaires les plus graves, les petits délits ne nécessitant pas la tenue d’un procès relevant directement du bras séculier de la Justice. Les procès se dérouleraient désormais sur le champ de Mars, avec une organisation pour le procès, se limitant à quelques interventions. Le peuple y serait convié.


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