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Le Parti [[Vox Populi|'''Vox Populi,''']] premier véritable parti politique de Rome, de tendance Populares. Fondé à l'origine par le populiste [[Cesar Julius|Julius Cesar]] dans les années 200, puis relancé par [[Olecranus Radius|Radius Olecranus]] un siècle plus tard.  
Le Parti [[Vox Populi|'''Vox Populi,''']] premier véritable parti politique de Rome, de tendance Populares. Fondé à l'origine par le populiste [[Cesar Julius|Julius Cesar]] dans les années 200, puis relancé par [[Olecranus Radius|Radius Olecranus]] un siècle plus tard.  
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Le [[Parti Légaliste|'''Parti Légaliste''']] : Fondé par [[Tullius Antonius Grollius|Antonius Grollius Tullius]], [[Andronicus Titus Jr|Titus Andronicus]], [[Actae Eusèbe Marcus|Eusèbe Marcus Actae]], [[Carmanovius Lucius Sabinus|Lucius Sabinus Carmanovius]], [[Aegidius Sirius Sextus|Sirius Sextus Aegidius]], auxquels se joignirent au fil des ans [[Lefevrius Laurentius|Laurentius Lefevrius]], [[Antonicus Cornelius|Cornelius Antonicus]], [[Septimus Marcus|Marcus Septimus]], [[Darus Bennitus|Benitus Darus]], [[Aemilius Sebastinus|Sebastinus Aemilius]], [[Sextiae Claudius|Claudius Sextiae]], etc. Sa vocation première avait été de lutter politiquement contre le Dictateur de la Plèbe [[Harpax Benitus|Benitus Harpax]], ce qu'il fit avec un certain succès par la politique dite "Nova Unitas" et les Réformes de la Concorde. Par la suite, il devient un regroupement un peu lâche de sénateurs bien pensants, unis d'abord par le respect de la Loi et l'importance accordée au Sénat dans les institutions. Il reste que la plupart de ses membres ont fait de belles carrières.  
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Le [[Parti Légaliste|'''Parti Légaliste''']] : Fondé par [[Tullius Antonius Grollius|Antonius Grollius Tullius]], [[Andronicus Titus Jr|Titus Andronicus]], [[Actae Eusèbe Marcus|Eusèbe Marcus Actae]], [[Carmanovius Lucius Sabinus|Lucius Sabinus Carmanovius]], [[Aegidius Sirius Sextus|Sirius Sextus Aegidius]], auxquels se joignirent au fil des ans [[Laudanum Brutus|Brutus Laudanum]], [[Lefevrius Laurentius|Laurentius Lefevrius]], [[Antonicus Cornelius|Cornelius Antonicus]], [[Septimus Marcus|Marcus Septimus]], [[Darus Bennitus|Benitus Darus]], [[Aemilius Sebastinus|Sebastinus Aemilius]], [[Sextiae Claudius|Claudius Sextiae]], etc. Sa vocation première avait été de lutter politiquement contre le Dictateur de la Plèbe [[Harpax Benitus|Benitus Harpax]], ce qu'il fit avec un certain succès par la politique dite "Nova Unitas" et les Réformes de la Concorde. Par la suite, il devient un regroupement un peu lâche de sénateurs bien pensants, unis d'abord par le respect de la Loi et l'importance accordée au Sénat dans les institutions. Il reste que la plupart de ses membres ont fait de belles carrières.  
Le [[Parti Ordes et Prosperitas|Parti '''Ordes et Prosperitas''']] : Très certainement l'un des partis ayant eu la plus grande influence durant l'ère des partis. Fondé par [[Poussinus Sylla|Sylla Poussinus]], sa chute, due aux affaires de corruption et de trahison ayant entaché la crédibilité de ses membres, précipitera la fin de l'ère des partis.  
Le [[Parti Ordes et Prosperitas|Parti '''Ordes et Prosperitas''']] : Très certainement l'un des partis ayant eu la plus grande influence durant l'ère des partis. Fondé par [[Poussinus Sylla|Sylla Poussinus]], sa chute, due aux affaires de corruption et de trahison ayant entaché la crédibilité de ses membres, précipitera la fin de l'ère des partis.  

Version du 3 août 2011 à 04:01

Les partis

L'année 332 a marqué la fin de ce que l'on a longtemps appelé l'"époque des partis". Jusque là, les politiciens romains qui adhéraient aux mêmes idées se regroupaient dans des alliances politiques très codifiés: les partis. Il y avait alors:

Le Parti Vox Populi, premier véritable parti politique de Rome, de tendance Populares. Fondé à l'origine par le populiste Julius Cesar dans les années 200, puis relancé par Radius Olecranus un siècle plus tard.

Le Parti Légaliste : Fondé par Antonius Grollius Tullius, Titus Andronicus, Eusèbe Marcus Actae, Lucius Sabinus Carmanovius, Sirius Sextus Aegidius, auxquels se joignirent au fil des ans Brutus Laudanum, Laurentius Lefevrius, Cornelius Antonicus, Marcus Septimus, Benitus Darus, Sebastinus Aemilius, Claudius Sextiae, etc. Sa vocation première avait été de lutter politiquement contre le Dictateur de la Plèbe Benitus Harpax, ce qu'il fit avec un certain succès par la politique dite "Nova Unitas" et les Réformes de la Concorde. Par la suite, il devient un regroupement un peu lâche de sénateurs bien pensants, unis d'abord par le respect de la Loi et l'importance accordée au Sénat dans les institutions. Il reste que la plupart de ses membres ont fait de belles carrières.

Le Parti Ordes et Prosperitas : Très certainement l'un des partis ayant eu la plus grande influence durant l'ère des partis. Fondé par Sylla Poussinus, sa chute, due aux affaires de corruption et de trahison ayant entaché la crédibilité de ses membres, précipitera la fin de l'ère des partis.

Le Parti Ad Romae Gloriam : Le premier véritable parti Optimate, fondé par Lucius Sabinus Aquila et Titus Actae. Très en vogue durant les années 320, c'est le dernier parti politique a être dissous.

Le Parti Pro Patria : Parti militariste, trouble-fête, le plus jeune des partis a connu une ascension fulgurante due à sa popularité auprès des jeunes sénateurs. La corruption et le meurtre de certains de ses membres auront raison de lui.

Le Parti Post Tenebrae Lux : Il a connu également sa période de popularité auprès des jeunes sénateurs avant d'être progressivement délaissé.

A l'exception des Légalistes, tout ces partis sont tombés en décréptitude ou dissous. Il y a depuis d'autre tentative sans succès de fonder différent parti digne de ce nom. Ce qui a mis fin à l'époque des partis est cette concurence que se livrait les partis lors des votes et pour contrer les lois proposés par des partis concurents. Le système politique, completement entravé et ankylosé par ces luttes subit de terribles revers en 320 lorsque le sénat est pris par surprise par les grecs au sud, ou lorsque Sylla Poussinus, pourtant Consul respecté, finit par révéler sa traitrise.

Aujourd'hui les sénateurs continuent de se regrouper, ou simplement de s'identifier à des groupes politiques sans pour autant que ces groupes n'existent textuellement par des chartes ou autre type de texte.

Ceux qui s'identifient à des groupes, se réfèrent de nos jours à trois idéaux plus ou moins différents. Ils se font alors appelé Légalistes, Modéré, Populares ou Optimates.

La Force Modérée : Créée en 352 par quelques sénateurs Modérés, cette force qui est plus une association de citoyens qu'un parti, fut créée pour s'opposer aus grandes factions Populares et Optimates.

Le Cercle des Optimates : Composé des sénateurs Actarus Poussinus, Tullius Detritus, Lucius Cornelius Scipio, Caius Pompeius, Viriato Aquae Flaviae.


Les sociétés secrètes

A Rome, si les partis occupent le devant de la scène, d'autres types d'organisations se dissimulent à l'arrière, dans l'ombre : Les sociétés secrètes. Certaines d'entre elles ont joué un rôle important dans l'histoire de la République.

La Confrérie d'Enée : La légende en a fait le modèle, l'archétype de la société secrète romaine. Historiquement, on pense aujourd'hui que d'autres confréries avaient existé avant elle, et que le phénomène est aussi vieux que la République. Mais elle fut sans doute la première à exercer une réelle influence sur le Sénat.

La Confrérie de la Louve : Elle semble avoir été fondée à l'origine par un groupe d'opposants à Publius Cornelius Scipio et ses amis. Elle aurait ensuite évoluée comme le regroupement des adversaires de Benitus Harpax. Plus aboutie encore que la Confrérie d'Enée, on pense qu'elle s'était développée au point d'avoir infiltré chacun des grands partis politiques de Rome.

La Louve Noire : On dit que Benitus Harpax pourrait en avoir été à l'origine. Reprise ensuite par Gregus Matrus, elle aurait surtout consisté en une organisation criminelle, spécialisée dans le proxénétisme et le chantage. Plusieurs sénateurs y furent mêlés, plus ou moins à leur corps défendant.